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Éthique et économie

27,00 €
TTC

par Delphine Pouchain et Jérôme Ballet

Quantité

  Livraison 3€

En lettre suivie

Tout ce dont le candidat a besoin pour l’un des sujets au programme 2024 d’Économie de l'agrégation externe de Sciences économiques et sociales.

Comme tous les Clefs-concours, l’ouvrage est structuré en trois parties :

   - Repères : un rappel des concepts et de leur histoire ;

   - Thèmes : comprendre les enjeux du programme ;

   - Outils : pour retrouver rapidement une définition, une date, une référence.

Fiche technique

Référence
460936
ISBN
9782350309361
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
368

INTRODUCTION

REPÈRES.
ÉTHIQUE ET ÉCONOMIE : DES LIAISONS TOUJOURS DANGEREUSES ?

D’ARISTOTE À WALRAS, UNE DIMENSION ÉTHIQUE EXPLICITE ET ASSUMÉE

LE DÉSENCASTREMENT DE LÉCONOMIE VIS--VIS DE LÉTHIQUE : LE REFOULEMENT DE LÉTHIQUE

VERS UNE SCIENCE ÉCONOMIQUE APPAREMMENT EXPURGÉE DE TOUT JUGEMENT DE VALEUR

L’ÉCHEC DE LA SÉPARATION

CONCLUSION

THÈMES

L’AGENT ÉCONOMIQUE ET LÉTHIQUE

LA NAISSANCE DUN INDIVIDU MODERNE TENDANT À SAFFRANCHIR DE LÉTHIQUE

L’AGENT ÉCONOMIQUE DANS LA THÉORIE ÉCONOMIQUE : UNE AUTONOMISATION PROGRESSIVE VIS--VIS DE LÉTHIQUE ?

THIQUE ET ÉCONOMIE DU BONHEUR

L’ARGENT NE FAIT PAS FORCÉMENT LE BONHEUR

LES EXPLICATIONS MICROÉCONOMIQUES

QUELLE DÉFINITION DU BONHEUR ? UN ENJEU MÉTHODOLOGIQUE

DES POLITIQUES PUBLIQUES PROMOUVANT LES RELATIONS SOCIALES ET LA REDISTRIBUTION

CONCLUSION

THIQUE, MARCHÉ ET CONCURRENCE

CONCURRENCE ET ÉTHIQUE

L’EXTENSION DU MARCHÉ, UN PROBLÈME ÉTHIQUE ?

CONCLUSION 

LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES, UNE FORME DÉTHIQUE ?

LA GOUVERNANCE DENTREPRISE
D
E QUOI ET DE QUI LES ENTREPRISES SONT-ELLES RESPONSABLES ?

POURQUOI FAIRE DE LA RSE ?

LES DÉFIS DE LA RSE

L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE : LA POSSIBILITÉ DUNE ÉCONOMIE ÉTHIQUE ?

LES TRAJECTOIRES DE L’ESS : VERS LA MISE EN PLACE DUNE ÉCONOMIE ÉTHIQUE

L’ESS : UN ESPACE MÉSO OU LA RESPONSABILITÉ AU CŒUR DU TERRITOIRE

LES DÉFIS DE L’ESS : QUELLE PRISE EN COMPTE DE LÉTHIQUE ?

CONCLUSION

POUVOIR, DOMINATION ET EXPLOITATION : PROBLÈMES ÉTHIQUES EN ÉCONOMIES MARCHANDES ET CAPITALISTES

ÉTHIQUE ET ÉCONOMIE DE MARCHÉ

THIQUE ET ÉCONOMIE CAPITALISTE

CONCLUSION

ENTRE ÉCONOMIE ET ÉTHIQUE :
LES THÉORIES ÉCONOMIQUES DE LA JUSTICE

DE LUTILITARISME AUX THÉORIES ÉCONOMIQUES DE LA JUSTICE

RAWLS ET LHÉRITAGE RAWLSIEN

SEN : DE ÉGALITÉ DE QUOI ?” L’IDÉE DE JUSTICE

CONCLUSION

Delphine Pouchain est agrégée de Sciences économiques et sociales et maîtresse de conférences à Sciences Po Lille.

Jérôme Ballet est maître de conférence HDR à l’Université de Bordeaux.

CONCURRENCE ET ÉTHIQUE

L’idée de concurrence évoque assez immédiatement la compétition sportive, dans laquelle des “concurrents” (justement) se mesurent les uns aux autres. Dans un tel cadre, la concurrence prend une signification éthique en ce sens qu’elle correspond à l’égalité de traitement des différents concurrents et elle devient même une condition de justice de la compétition. En effet, si l’on peut débattre de savoir s’il convient d’identifier ou pas justice et impartialité [BARRY, 1995], il est difficile de nier que l’impartialité soit, dans un certain nombre de contextes, une condition nécessaire de la justice (voir, par exemple, GAUTHIER [2000], Pouvoir, domination et exploitation : problèmes éthiques en économies marchandes et capitalistes). Les règles de concurrence deviennent alors des clauses (éthiques d’abord et, dans un second temps, juridiques) de non-manipulation du résultat. C’est d’ailleurs cet aspect de la concurrence comme critère éthique qui conduit les différents systèmes législatifs à condamner la concurrence dite “déloyale”. Toutefois, avec la prise en compte de la dimension éthique d’une notion viennent forcément des désaccords – liés au fait que les réponses apportées aux questions touchant à l’éthique dépendent d’une certaine vision du monde et s’accompagnent donc de systèmes de compréhension de celui-ci différents (et souvent partiellement incompatibles). C’est sur ce chemin que l’on pourra mettre en évidence des points communs et des divergences entre la manière dont le welfarisme et le libéralisme se réfèrent à la concurrence. Nous commencerons par caractériser les deux grands courants que sont le welfarisme et le libéralisme, avant de mettre en évidence leurs points d’accord et de désaccord autour du concept de concurrence.