Formes de l’amour. Sonnets de la modernité
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Formes de l’amour. Sonnets de la modernité

19,00 €
TTC

Elizabeth Browning, Sonnets portugais ; Pablo Neruda, La Centaine d’amour ; Pier Paolo Pasolini, Sonnets

Frédéric Weinmann, Jean-Charles Perquin, Bénédicte Mathios et Matilde Manara

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LA référence pour l’agrégation de Lettres

Fiche technique

Référence
460688
ISBN
9782350306889
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
256
Reliure :
broché

INTRODUCTION

 

Définition de la modernité

L’époque moderne

L’amour moderne

La poésie moderne

 

Sonnet de la modernité

Modernité du sonnet

Le sonnet d’amour

L’amour du sonnet

Notes concernant les titres et les abréviations

 

REPÈRES ET ANALYSES

SONNETS PORTUGAIS

Repères :

Éléments biographiques

Contexte littéraire

 

Analyses :

Titre

Structure du recueil

Métrique

Vue d’ensemble

Questions de traduction

 

LA CENTAINE D’AMOUR

 

Repères :

Éléments biographiques

La jeunesse du poète

Le tournant de la guerre civile

La maturité

Contexte littéraire

 

Analyses :

Titre

Structure du recueil

Métrique

Vue d’ensemble

Questions de traduction

 

LE HOBBY DU SONNET

 

Repères :

Éléments biographiques

La percée de l’artiste

Le repli sur soi

Contexte littéraire

 

Analyses :

Titre

Structure du recueil

Métrique

Vue d’ensemble

Questions de traduction

 

 

THÉMATIQUES

 

LE POÈTE AMOUREUX

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

L’ÊTRE AIMÉ

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

LE COUPLE

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

DÉFINITION DE L’AMOUR

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

FIGURES ET MÉTAPHORES DE L’AMOUR

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

LE CORPS AMOUREUX

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

MASCULIN / FÉMININ

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

RIRES ET PLEURS

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

VIE, MORT, ÉTERNITÉ

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

INDICIBILITÉ

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

INTERTEXTES

Sonnets portugais

La Centaine d’amour

Le Hobby du sonnet

 

SYNTHÈSE

Un amour hors norme

“La passion d’un poète”

Un amour pur

Un amour transcendé

Une déclaration d’amour

 

BIBLIOGRAPHIE

Frédéric Weinmann est ancien élève de l'École Normale Supérieure (Ulm), agrégé d'Allemand et docteur ès Lettres. Habilité en Littérature comparée, il a coordonné le présent ouvrage et rédigé la synthèse.

Jean-Charles Perquin est agrégé d'Anglais et maître de conférences au département d'Études anglophones à l'université Lyon 2. Depuis la rédaction d'une thèse de doctorat consacrée à la poésie de Robert Browning, ses travaux portent principalement sur la littérature britannique du XIXsiècle. Il a rédigé les parties sur Elizabeth Browning. 

Bénédicte Mathios, professeure à l'université Clermont-Auvergne, est spécialiste de la poésie contemporaine hispanophone. Elle a rédigé une thèse sur le sonnet à l'époque franquiste et publié la traduction de plusieurs recueils de poésie. Dans cet ouvrage, elle a écrit les textes consacrés à Pablo Neruda. 

Matilde Manara a étudié les Lettres à l'université de Sienne. Autrice de plusieurs articles sur la poésie, et notamment sur le sonnet, elle est actuellement doctorante contractuelle en Littérature comparée à l'université Sorbonne Nouvelle - Paris 3. Elle a rédigé les parties sur Pasolini.

   Dans La Centaine d’amour, le corps aimé n’est appréhendé dans sa totalité que dans une minorité de sonnets, mais chaque partie du corps évoquée est susceptible de représenter le corps entier, sur le principe d’une synecdoque. Pour reprendre les termes de Roland BARTHES dans S/Z, le corps de la femme est la plupart du temps “analytique”, “dispersé”, voire “fétichisé”, il s’agit rarement d’un “corps total” [1970, p. 120-121]. La représentation du corps dans le recueil de Neruda rappelle les blasons renaissants, bien qu’aucun sonnet – en dehors du 14, consacré à la chevelure aimée – ne soit intégralement composé selon ce procédé permettant de “prédiquer” la beauté “d’un certain nombre d’attributs anatomiques” [ibid.] sans certitude d’atteindre une totalité. Emir RODRÍGUEZ MONEGAL suggère pour sa part que c’est le recueil dans sa globalité qui constitue un ensemble où l’image de la femme aimée “émerge des énumérations, des petits détails concrets, des rapts lyriques, des confessions” [1973, p. 347], soulignant aussi l’entrelacement des différents thèmes du recueil: le corps n’est jamais décrit sans entrer en relation avec l’univers, ni – sur un plan intime – sans exprimer les désirs et les sentiments que le sujet éprouve envers la femme aimée.

    C’est dans les deux premières sections du recueil (voir PN 10, PN 18, PN 19, PN 20, PN 27, PN 31, PN 34, PN 46, PN 47) que le corps de Matilde est décrit en tant que tel, le plus souvent en mouvement; à l’occasion, il est représenté comme un nu, une naïade, voire une statue, mais le dynamisme domine, représentation qui rappelle la poésie de Walt Whitman, poète admiré par Neruda, par exemple dans le poème “Une femme m’attend” où, contrairement à ce que le titre laisse entendre, la femme se montre particulièrement active [WHITMAN, 1918, p. 17-18].