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Marceline Desbordes-Valmore, Les Pleurs

18,86 €

par Esther Pinon et Stéphane Chaudier 

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Traitant de l’œuvre du siècle romantique au programme des agrégations externes et internes de Lettres classiques et de Lettres modernes, l’ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat.
Comme tous les Clefs-concours de Lettres modernes, l’ouvrage est structuré en quatre parties :
Repères : le contexte historique et littéraire ;
Problématiques : comprendre les enjeux de l'œuvre ;
Le travail du texte : questions de langue, de stylistique et de grammaire ;
Outils : pour retrouver rapidement une définition ou une référence.

Fiche technique

Référence
460830
ISBN
9782350308302
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
312
Reliure :
broché

Introduction    15


Repères
Le temps des Pleurs
Les Pleurs dans l’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore    23
Une épopée éditoriale    26
Un livre dans le siècle    30

L’écriture ou la vie
Les Pleurs et les “jours pleurés”    35
Brouillage et dépassement    40

“Un cœur de femme” ?
Les femmes et la poésie au xixe siècle    47
“Madame Desbordes-Valmore fut femme” :
perception, réception    51
“Ma pauvre lyre” : scénographie auctoriale
de Desbordes-Valmore    55

La glaneuse et les glaneurs
La formation de Marceline Desbordes-Valmore    59
La bibliothèque des Pleurs    63
La culture au service de la nature    68

Problématiques
Le lyrisme : voie du cœur ou voix du chœur ?
Connaissance de soi    78
“Le cœur s’enferme”    78
Ce que pleurer veut dire    81
Vers un enthousiasme    84
Mouvement vers l’autre    87
Une poétique de l’appel    87
Une poétique de l’accueil    91
Vocaliser l’écrit    95
L’idéal de la note juste    95
Faire parler les feuilles    98
Voix parlée, voix chantée    101

Sens et sensibilité
Poésie du monde sensible et suprasensible    106
“Savourer jusqu’au cœur”    106
“Cris d’âme”    110
Aspiration à la mort et attachement à la vie    114
“Bien mourir”    114
“S’entre-aider à vivre”    117
Écrire au présent    121
Quête de sens    125
Professions de foi    125
Mystères    130

Sagesse ?
Les valeurs cardinales de la poésie    138
Simplicité    138
Empathie, sympathie, compassion    142
Une intention édifiante affichée    146
Apologues    146
Confessions    150
Une morale en marge    153
Déplacer le regard    153
Polyphonie, plurivocité    156
Hétérodoxie    160

Sur quoi la liberté se fonde
Politique des Pleurs    166
Conscience de l’oppression    166
“Chante la liberté”    169
Le désespoir et son énergie    173
Pragmatique de la liberté    176
“Attacher à ses doigts les ailes d’un oiseau”    176
“Livrer aux flots”    179
Esthétique du mouvement    183
Tremblement    183
Ondoiement    187
Vibration    190


Travail du texte
À propos des épreuves : présentation, consignes et conseils…    197

études stylistiques
Introduction et problématique    203
Présentation du corpus    209
Une poétique de la simplicité    212
Texte 1, XIV, “Ne viens pas trop tard !”    212
• Plan
• Développement
Les métaphores visuelles et cinétiques
La temporalité de l’anecdote : la double valeur du présent
Une poétique de la simplicité
Texte 2, XI, “Malheur à moi !”    220
• Plan
• Développement : l’argumentation dans le poème
Citations non guillemetées (en italique)
Discours narrativisés (en italique)
Texte 3, XXXIV, “Une fleur”    224
• Plan
• Développements partiels
Temps du passé
Le rapport entre mètre et phrase
Le lyrisme oratoire    229
Texte 4, XXXIX, “Ma fille”    229
• Plan
• Développements partiels
Description et désignation de l’enfant : nom propre et substantifs
Le lexique du mouvement
Les répétitions lexicales : proposition de classement
Texte 5, XLII, “Louise Labé”    236
• Plan
• Développements partiels
C’est : un fonctionnement ambigu
Une métaphore filée
Texte 6, XXXVI, “Le rossignol aveugle” (Extrait p. 128-129)    240
• Commentaire
La désignation et l’interpellation du destinataire : un tu omniprésent
L’expression de la perte
Un lyrisme ample
Conclusion

Lexicologie
Mots polysémiques    256
“Languit”    256
“Flambeau” et “tombeau” dans “Une fleur” (v. 5 et 7) ;
“berceau” dans “Louise Labé” (v. 1 et 16) ;
“barreau” dans “Le rossignol aveugle” (v. 47)    257
• “Flambeau”
• “Berceau”
• “Tombeau”
• “Barreau”
• La dérivation
“Heurte”    261
“Horloge”    262
un exemple de question synthétique     :
étude de la dérivation dans le texte 2, “Malheur à moi”    263
La mise en évidence des morphèmes    263
• Les préfixes
• Le suffixe
• Base ou radical ?
• Un cas problématique : attendrir
Le processus de la dérivation    265
• Dérivation simple préfixale (2 morphèmes)    265
• Dérivation complexe ou successive (3 morphèmes)
• Dérivation parasynthétique
Étude des morphèmes    266
• Base : RAS, sauf le cas de mord (cf. 1.4)    266
• Affixes
• Suffixe -eux
• Préfixes négatifs in- et dés-
• Préfixe re-

Grammaire
Analyse d’une construction :l’infinitif, forme ou mode ?    269
• Relevé
• Introduction
L’infinitif centre de proposition : une forme rectrice    271
L’infinitif, forme verbale, régit des compléments    272
• Relevé et classement    272
L’infinitif en tant que forme nominale a une fonction déterminée
par le verbe dont il dépend    273
• Relevé et classement    273
• Conclusion
Syntaxe de la phrase : la négation    274
• Introduction
La négation plénière : le signe non et ses emplois    275
Le système ni / ne    275
• Relevé    275
• Ni = et ne pas
• Ne est un adverbe clitique
• Les forclusifs
• L’exception : pas d’exemple dans le texte
• Le ne explétif : pas d’exemple dans le texte
Autres formes de négation : approche morpho-lexicale    278
• Les préfixes négatifs    278
• La préposition sans
Les formes en -RAIS    278
Conditionnel temporel    281
Conditionnel hypothétique    282
Conditionnel polyphonique    283

OUTILS
Valeur des lettres
Valeur de base    287
Valeur de position    287
Valeur auxiliaire    288
Valeur zéro    288
Inclusion dans un morphème complexe (digramme ou trigramme)    288

Bibliographie indicative
Œuvres de Marceline Desbordes-Valmore
(par ordre chronologique)    289
Recueils    289
Poésies complètes    289
Récits    290
Anthologies    290
Correspondance    291
Biographies    291
Réception de l’œuvre de Marceline Desbordes-Valmore
au xixe siècle    292
Études critiques    293
Ouvrages et numéro de revue    293
Articles    294
Ressources en ligne    299
Autres œuvres littéraires citées    300
Autres essais, ouvrages collectifs et articles cités    302
Bibliographie : travail du texte    303

Esther Pinon est maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2. Après une thèse parue en 2015 aux éditions Honoré Champion sous le titre Le Mal du ciel. Musset et le sacré, elle consacre ses recherches à la poésie et au théâtre romantiques, et notamment à l’écriture de la croyance et du doute. En 2019, elle a édité Les Pleurs de Marceline Desbordes-Valmore dans la collection GF-Flammarion. Elle a rédigé la partie littéraire du présent volume.

Stéphane Chaudier
est professeur de langue et littérature françaises à l’Université de Lille ; il est chargé du cours de grammaire et stylistique pour l’agrégation (auteurs des xixe et xxe siècles). Il est spécialiste de Proust, de littérature et de chanson contemporaine.

Seule, Marceline Desbordes-Valmore ne l’est pourtant pas à cette date. Bien qu’elle souffre du relatif isolement auquel la condamnent régulièrement les engagements de son mari dans des théâtres de province, lors de chacun de ses séjours à Paris, elle est non seulement accueillie, mais fêtée par ses pairs. Proche d’Amable Tastu, elle a aussi noué une amitié profonde avec la célèbre comédienne de la Comédie-Française Mademoiselle Mars, et surtout avec la cantatrice Caroline Branchu et la compositrice Pauline Duchambge, qui met en musique nombre de ses romances ; elle entretient des rapports étroits, quoique plus houleux, avec l’écrivaine et salonnière Sophie Gay ; elle correspond avec Juliette Récamier qui a œuvré pour lui faire obtenir une pension et dont, plus tard, elle fréquente le salon ; elle rencontre Balzac peu après la parution des Pleurs, passe deux jours chez lui et, en évoquant pour lui ses souvenirs de Douai, l’aide dans la rédaction de la Recherche de l’absolu [Ambrière, t. I, p. 454-455] ; en 1835, elle fait la connaissance de Sainte-Beuve qui devient l’un de ses amis les plus fidèles. En 1831, alors que les Valmore demeurent à Lyon, leur appartement devient une station littéraire sur la route de l’Italie, où s’arrêtent notamment les poètes Auguste Barbier et Auguste Brizeux [ibid., p. 400].