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L'alimentation

12,90 €
TTC

Dirigés par Anne Bazin et Céric Passard

Avec la contribution de Alice Beja, Stéphane Bracq, Caroline Clair, Thomas Deguffroy, Martine Gasparov, Élise Lavogez et Delphine Pouchain

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Et en lettre suivie pour la France métropolitaine !

Traitant d’un des deux thèmes au concours commun d'entrée 2023 et 2024 des Instituts d'Études Politiques de province, cet ouvrage réunit des spécialistes des questions contemporaines pour offrir un outil extrêmement pratique et intelligent à des élèves peu habitués à présenter des concours.

Une pensée et un objet agréables à manier.  

L’ouvrage est structuré en trois parties :

   -  Repères : découvrir et comprendre l'esprit, les épreuves du concours et les attentes du jury.

   - Thèmes : chaque thème est traité sous ses aspects historiques, politiques, sociologiques, géographiques, économiques mais aussi culturels (littérature, cinéma, histoire de l'art, etc.) ainsi que philosophiques.

   - Outils : les notions, les acteurs, les dates, les auteurs et les citations à retenir.

Fiche technique

Référence
460863
ISBN
9782350308630
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
120
Reliure :
broché

Introduction et méthodologie    ⁠9
Quelques conseils méthodologiques    ⁠13


1. Histoire de l’alimentation    ⁠21
2. Philosophie de l’alimentation    ⁠27
3. Cultures et alimentation    ⁠35
4. Sociologie de la consommation alimentaire    ⁠41
5. Les industries agroalimentaires    ⁠49
6. Politiques publiques de l’alimentation    ⁠55
7. Droit de l’alimentation et labels européens    ⁠61
8. Patrimoine immatériel alimentaire de l’UNESCO    ⁠65
9. Géopolitique de l’alimentation    ⁠69
10. La Gastro-diplomatie    ⁠75
11. Alimentation et santé    ⁠81
12. Alimentation et changement climatique    ⁠87
13. Alimentation et révolutions    ⁠93
14. Militantisme et alimentation    ⁠99
15. Le chocolat    ⁠105
16. La Slow Food    ⁠111


Sélection bibliographique    ⁠115
Glossaire    ⁠117

Anne Bazin, diplômée de Sciences Po Paris, est maîtresse de conférences en science politique à Sciences Po Lille.
Cédric Passard
, diplômé de Sciences Po Lille et agrégé de sciences économiques et sociales, est maître de conférences en science politique à Sciences Po Lille.

Alice Béja
est maîtresse de conférences en anglais à Sciences Po Lille.
Stéphane Bracq
est professeur des universités en droit à Sciences Po Lille.
Caroline Clair
est diplômée de Sciences Po Grenoble et PRAG de sciences économiques et sociales à Sciences Po Lille.
Thomas Deguffroy
est agrégé d’histoire-géographie et IA-IPR d’histoire-géographie dans l’académie de Lille.
Martine Gasparov 
enseigne la philosophie à l’École et Lycée des Métiers d’Art et du Design Auguste-Renoir et travaille à la médiation pédagogique du musée des Arts et Métiers à Paris.
Élise Lavogez
est professeure agrégée de sciences économiques et sociales au lycée Faidherbe à Lille et chargée d’enseignement à Sciences Po Lille.
Philippe Lemarchand
a été enseignant aux universités de Londres et de Westminster ainsi qu’à Sciences Po et correspondant à la BBC. Il a dirigé Nourrir les hommes (2009) et La mondialisation en question - 1000 articles pour comprendre (2019) aux éditions Atlande.
Delphine Pouchain
, diplômée de Sciences Po Lille et agrégée de sciences économiques et sociales, est maîtresse de conférences en économie à Sciences Po Lille.

Nous sommes ce que nous mangeons. Cette lapalissade est valable tant au niveau individuel, du point de vue nutritionnel (de notre alimentation dépendent largement notre croissance en tant qu’enfant, notre santé, nos capacités et même notre survie), qu’au niveau des civilisations. L’homme moderne est apparu quand il a réussi à domestiquer plantes et animaux, ce qui a, en assurant une plus grande disponibilité alimentaire, permis à l’espèce humaine de se multiplier et de coloniser l’essentiel de la planète.
On distingue traditionnellement trois modes de production alimentaire : la chasse associée à la cueillette, l’élevage extensif lié au nomadisme et l’agriculture combinée à l’élevage intensif. Celui des chasseurs-cueilleurs consiste à vivre de l’environnement existant, en y prélevant ce qui y pousse de comestible (essentiellement des baies, mais aussi d’autres fruits et des noix) et en y chassant ou en pêchant les espèces à leur portée. D’un point de vue organisationnel, on parle d’économie de subsistance, mode exclusif de rapport à la nature des origines de l’humanité au mésolithique (vers 10 000 av. J.-C.) ; d’un point de vue environnemental de symbiose avec le milieu ambiant ; d’un point de vue sanitaire de précarité de la vie. Probablement, seuls 5 % des individus atteignaient, à l’époque, l’âge de 40 ans. Le mode d’organisation est celui de la tribu qui se déplace sur un territoire relativement restreint en fonction des opportunités de nourriture (présence du gibier et maturation des végétaux). Certains peuples dits aujourd’hui premiers, en particulier dans les zones forestières d’Amazonie, d’Afrique équatoriale, de Nouvelle-Guinée ou des régions arctiques vivent encore peu ou prou ce type d’existence.

Recenssion sur le site de La Cliothèque que vous pourrez retrouver ici.

"L’avant-dernier chapitre s’intéresse aux enjeux stratégiques de l’alimentation à travers l’exemple du chocolat. Reflet des inégalités Nords-Sud et des échanges mondialisés, le chocolat incarne également un modèle de développement fragile. Les auteurs s’appuient notamment sur l’excellent livre de Christian Grataloup paru en 2017 sur le petit déjeuner (« le Monde dans nos tasses. Trois siècles de petit-déjeuner » chez Armand Colin)".