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Économie de l’éducation

25,00 €
TTC

Sous la direction de Camille Becker et Delphine Pouchain

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Et en lettre suivie pour la France métropolitaine !

Tout ce dont le candidat a besoin pour l’un des trois sujets au programme 2023-2026 d’Économie de l'agrégation externe de Sciences économiques et sociales.

Comme tous les Clefs-concours, l’ouvrage est structuré en trois parties :
- Repères : un rappel des concepts et de leur histoire
- Thèmes : comprendre les enjeux du programme
- Outils : pour retrouver rapidement une définition, une date, une référence

Fiche technique

Référence
460846
ISBN
9782350308463
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
336
Reliure :
broché

Préface    15


Repères
Comment l’éducation devint un objet économique
Comment mesurer l’éducation ?    ⁠22
Des individus de plus en plus éduqués    ⁠23
• Les dépenses d’éducation    ⁠23
• Le niveau d’éducation    ⁠26
Une éducation de plus en plus efficace ?    ⁠28
• Mesurer la “qualité” du système scolaire    ⁠28
• La “rentabilité” du système éducatif    ⁠34
L’analyse de l’éducation par les économistes    ⁠35
La construction de l’économie de l’éducation    ⁠35
• L’approche microéconomique de l’économie de l’éducation    ⁠35
• L’approche macroéconomique de l’économie de l’éducation    ⁠37
L’éducation, une production comme les autres ?    ⁠39
• La fonction de production de l’éducation    ⁠39
• La prise en compte de dysfonctionnements sur les marchés    ⁠41
La pertinence d’une économie de l’éducation    ⁠43
Les apports de l’économie de l’éducation    ⁠43
• L’économie, une boîte à outils    ⁠44
• L’importance des études empiriques    ⁠45
Les limites de l’économie de l’éducation    ⁠47
• La remise en cause de la fiabilité des tests empiriques    ⁠47
• Les apports des autres sciences sociales    ⁠49



Thèmes
Éducation et marché du travail
L’éducation, un investissement comme les autres    ⁠58
Les choix individuels d’éducation
dans la théorie du capital humain    ⁠58
• Le lien entre capital humain et éducation    ⁠58
• L’investissement en capital humain : un calcul coût/avantage    ⁠61
L’importance de l’investissement en capital humain
pour les individus    ⁠67
•    La hausse de la demande de travail qualifié
renforce la nécessité d’investir en capital humain    ⁠67
• La question de l’efficacité de l’investissement en capital humain
face à la massification scolaire    ⁠70
L’éducation face aux imperfections des marchés    ⁠76
L’imperfection du marché du capital    ⁠76
L’incertitude sur le rendement des formations    ⁠80
L’éducation : une solution aux asymétries d’information
entre offreur et demandeur de travail    ⁠83
Mesurer les rendements de l’éducation    ⁠88
La mesure des rendements privés    ⁠88
• Les estimations économétriques    ⁠89
• L’apport de l’économie expérimentale
à la mesure des rendements de l’éducation    ⁠92
La mesure du rendement social    ⁠94
• La déconnexion entre rendements privés et rendements sociaux    ⁠95
• Comment mesurer le rendement social ?    ⁠97


Éducation et croissance
Les sources de la croissance :
l’importance du “résidu” lié à l’éducation    ⁠107
La mise en évidence du résidu par Solow :
le progrès technique exogène,
principale source de croissance économique    ⁠107
L’éducation, une source essentielle de la croissance économique : les travaux de Denison    ⁠110
L’introduction du capital humain
dans la fonction de production néoclassique    ⁠113
Le capital humain et sa place centrale
dans les modèles de croissance endogène    ⁠115
Endogénéiser le résidu, learning by doing,
et lien entre technologie et apprentissage :
du modèle d’Arrow à celui de Romer    ⁠115
Le modèle de Romer : accumulation d’idées et croissance    ⁠117
Le capital humain comme facteur de production    ⁠119
Les paradoxes de la vérification empirique :
le stock de capital humain est décisif,
mais l’effet macroéconomique
de l’investissement en éducation est faible    ⁠123
Sur le long terme, le décollage économique
est lié à l’accumulation de capital humain    ⁠123
À plus court terme, le stock de capital humain
exerce une forte influence sur le taux de croissance,
mais sa variation joue un rôle marginal    ⁠125
D’où un paradoxe : des rendements de l’éducation plus élevés
à l’échelle microéconomique que macroéconomique    ⁠127
La nécessaire prise en compte de la qualité de l’éducation
et des institutions pour lever le paradoxe    ⁠129
Un paradoxe lié à la mauvaise qualité des données
ou de la spécification des modèles    ⁠129
Prendre en compte la différence entre enseignement secondaire
et enseignement supérieur    ⁠132
À niveau d’études équivalent,
une qualité de l’éducation décisive    ⁠134
Un lien entre éducation et croissance
variable selon les institutions    ⁠136


Vers une économie de la connaissance
L’économie de la connaissance,
un nouveau champ disciplinaire    ⁠145
La connaissance, de quoi parle-t-on ?    ⁠145
• L’émergence d’une nouvelle discipline    ⁠145
• Quel est le champ d’études de la discipline ?    ⁠146
La connaissance,
un objet économique aux caractéristiques particulières    ⁠148
• La connaissance présente les caractéristiques d’un bien collectif    ⁠148
• La connaissance, un processus cumulatif et infini ?    ⁠150
• La connaissance, coûteuse à produire et à reproduire ?    ⁠151
La connaissance, un objet économique
dont il est difficile de prendre la mesure    ⁠152
• Les enjeux de la mesure de la connaissance    ⁠153
• État des lieux des investissements
dans le domaine de la connaissance    ⁠154
• Mesurer le périmètre et la progression
des économies de la connaissance    ⁠156
La connaissance, nouveau régime de croissance
et d’entrée dans le développement ?    ⁠158
La connaissance est au cœur
de la croissance des économies développées    ⁠158
• La connaissance, facteur de production principal ?    ⁠158
• L’importance des institutions
dans le développement des économies du savoir    ⁠161
La connaissance, une voie d’entrée dans le développement ?    ⁠165
• Apprendre les connaissances “manquantes” :
combler le retard technologique    ⁠165
• “Apprendre à apprendre” :
instaurer des économies de l’apprentissage    ⁠167
• Créer un cadre propice au développement basé sur la connaissance : la complémentarité des investissements    ⁠169
Un nouveau régime de croissance
marqué par un double mouvement
d’internationalisation et de concentration    ⁠170
• La globalisation des activités de production des connaissances
par les firmes    ⁠170
• La concentration des ressources    ⁠172
Le rôle des firmes :
comment produire et gérer la connaissance ?     ⁠174
L’impératif d’innover, au cœur de la stratégie des firmes
des économies de la connaissance    ⁠175
• Face à la concurrence, innover pour détenir un pouvoir de marché    ⁠175
• L’impératif d’innovation transforme la structure concurrentielle :
les effets de réseau à l’origine des firmes superstars    ⁠176
• L’impératif d’innovation transforme la structure concurrentielle : les stratégies d’entreprise pour décourager l’innovation    ⁠178
Organiser la firme dans un but de production de connaissances    ⁠179
• Déployer les actifs intangibles,
un enjeu pour les firmes des économies de la connaissance    ⁠179
• Produire de la connaissance    ⁠180
• Codifier la connaissance
ou gérer les individus porteurs de connaissances ?    ⁠181
Le rôle des pouvoirs publics :
vers une politique industrielle du savoir ?    ⁠183
Le modèle d’appropriation :
solution marchande et droit de propriété    ⁠183
• La propriété intellectuelle    ⁠184
• La tension entre contrôle et accès    ⁠186
• Les difficultés actuelles des brevets
et les risques liés à la privatisation du savoir    ⁠188
Le modèle de divulgation : solution étatique    ⁠189
• L’intervention directe de l’État dans la production    ⁠190
• La production par des agents privés financés par l’État    ⁠193
Créer un cadre propice à la connaissance    ⁠195
• Créer un écosystème favorable à la connaissance :
les pôles de compétitivité    ⁠195
• Créer un cadre macro-économique stable :
utiliser l’ensemble des politiques économiques
à disposition des États    ⁠196
• Créer un cadre de financement favorable
aux investissements immatériels    ⁠197


Éducation et inégalités
Mobilité intergénérationnelle :
les inégalités éducatives en lien
avec l’origine socio-économique    ⁠203
Cadre d’analyse de la mobilité intergénérationnelle    ⁠203
• Mesurer l’origine socio-économique et l’éducation    ⁠204
• Mesurer la mobilité intergénérationnelle    ⁠205
Un contexte historique : l’expansion des systèmes éducatifs    ⁠210
Les inégalités éducatives à travers le monde    ⁠213
• Le lien entre massification et égalisation de l’éducation    ⁠213
• Les scores des tests et le PISA de l’OCDE    ⁠217
• La compétition pour l’éducation supérieure    ⁠221
• La perspective multigénérationnelle    ⁠224
• Les inégalités de genre    ⁠225
Déterminants des inégalités éducatives :
les caractéristiques individuelles    ⁠226
Aptitude et talent    ⁠227
Effort et égalité des chances    ⁠229
Déterminants des inégalités éducatives :
l’influence familiale    ⁠232
Investissement parental    ⁠232
• Investissement éducatif    ⁠233
• Investissement stratégique dans le logement et l’affectation scolaire    ⁠234
Ressources parentales    ⁠237
• Ressources culturelles, préférences et aspirations    ⁠237
• Ressources sociales    ⁠240
• Ressources (ou contraintes) financières    ⁠241


Les politiques d’éducation et leur évaluation
L’évaluation économique des politiques éducatives    ⁠247
Définir l’évaluation d’impact de politiques éducatives    ⁠248
• L’évaluation : de quoi parle-t-on ?    ⁠248
• Évaluation d’impact et causalité    ⁠250
• Évaluation d’impact et contrefactuel    ⁠251
Comment évaluer l’impact des politiques éducatives
en pratique ?    ⁠252
• La théorie du changement : définir ce que l’on veut mesurer    ⁠253
• Les données    ⁠253
• Méthodologie de l’évaluation d’impact    ⁠258
L’évaluation en pratique :
quelques enseignements issus de la recherche    ⁠265
La petite enfance    ⁠265
Les enseignants    ⁠271
• Politiques de sélection et de rétention    ⁠271
• Politiques de formation, évaluation et incitation monétaires    ⁠273
La politique d’éducation prioritaire    ⁠277
• Le dispositif    ⁠278
• Des évaluations aux résultats contrastés    ⁠280
• Réponse des parents    ⁠283
Le développement des compétences non cognitives    ⁠284
• L’école et les compétences socio-émotionnelles    ⁠285
• L’école comme lieu de formation des citoyens    ⁠286
La mise en concurrence des écoles publiques    ⁠288


Outils
Bibliographie    294
Glossaire    325
Index    334

Camille Becker est professeure agrégée de Sciences économiques et sociales en CPGE ECG au lycée Janson de Sailly (Paris) et intervenante en préparation à l’agrégation à Sciences Po Lille. Elle a codirigé le présent volume avec Delphine Pouchain, avec laquelle elle a corédigé la partie Repères. Elle a également rédigé le chapitre “Éducation et marché du travail”.
Delphine Pouchain est agrégée de Sciences économiques et sociales et maîtresse de conférences en Sciences économiques à Sciences Po Lille, où elle dirige la préparation à l’agrégation de Sciences économiques et sociales. Elle a codirigé le présent volume avec Camille Becker, avec laquelle elle a corédigé la partie Repères.

Stéphane Benveniste est chercheur postdoctorant à l’Institut national d’études démographiques, chercheur associé à Aix-Marseille School of Economics et chargé d’enseignement en économie à Sciences Po. Dans cet ouvrage, il a rédigé le chapitre “Éducation et inégalités”.
Simon Briole est chercheur postdoctoral au Centre d’Économie de l’Environnement de Montpellier et affilié à l’École d’économie de Paris. Il est également enseignant à Sciences Po Paris. Dans cet ouvrage, il a coécrit avec Quentin Daviot et Georgia Thebault le chapitre “Les politiques d’éducation et leur évaluation”.
Vincent Clément est professeur agrégé de Sciences économiques et sociales en CPGE ECG au lycée Faidherbe de Lille et chargé de cours en économie à Sciences Po Lille. Dans ce volume, il a écrit le chapitre “Éducation et croissance”.
Quentin Daviot est économiste, spécialisé dans l’évaluation d’impact de politiques éducatives. Il est président fondateur de la société Eval-Lab, spécialisée dans l’évaluation d’impact. Son travail se concentre principalement sur les politiques de petite enfance. Dans cet ouvrage, il a coécrit avec Simon Briole et Georgia Thebault le chapitre “Les politiques d’éducation et leur évaluation”.
Agathe Homand est professeure agrégée de Sciences économiques et sociales au lycée Maurice Utrillo à Stains. Elle a rédigé le chapitre “Vers une économie de la connaissance”.
Georgia Thebault est doctorante en économie à l’École des hautes études en sciences sociales et à l’École d’économie de Paris, spécialisée en économie de l’éducation. Ses recherches portent sur le rôle des contraintes qui pèsent sur les choix d’orientation des étudiant(e)s à l’entrée dans l’enseignement supérieur. Dans cet ouvrage, elle a coécrit avec Simon Briole et Quentin Daviot le chapitre “Les politiques d’éducation et leur évaluation”.

La place ambiguë de l’analyse économique de l’éducation est visible à travers les lauréats des prix de la Banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel : si des spécialistes d’économie de l’éducation ont obtenu le “prix Nobel” (Schultz en 1979, Becker en 1992, Robert Lucas en 1995, James Heckman en 2000, David Card et Joshua Angrist en 2021), pour aucun des lauréats il n’est fait explicitement mention de ses travaux en économie de l’éducation. Il s’agit donc d’un champ qui pour l’instant, de ce point de vue, n’a pas obtenu de reconnaissance institutionnelle directe – même si encore une fois les travaux dans ce domaine sont aujourd’hui monnaie courante. L’objectif de ce tour d’horizon introductif est de montrer l’importance de l’éducation dans les économies actuelles, ainsi que de présenter les grands enjeux de l’analyse économique de l’éducation. Nous proposerons donc dans un premier temps des éléments statistiques attestant du poids de l’éducation, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, tout en pointant du doigt les difficultés de mesure existantes. Nous analyserons ensuite les grands principes sur lesquels se fonde l’économie de l’éducation. Enfin, nous présenterons les principaux apports d’une analyse économique de l’éducation, ainsi que les limites qui peuvent émerger si l’on se contente de cette seule approche.