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Sociologie de l’environnement

27,00 €
TTC

par Paul Cary et Bruno Villalba

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En lettre suivie

Un ouvrage efficace et complet pour préparer l’épreuve d’économie de l’agrégation externe de SES pour les années 2024, 2025 et 2026.

Fiche technique

Référence
460935
ISBN
9782350309354
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
328

INTRODUCTION GÉNÉRALE: POUR UNE SOCIOLOGIE DE LENVIRONNEMENT

CÉCITÉ ORIGINELLE, L’ENVIRONNEMENT NEST PAS UN FAIT SOCIAL

DE QUEL ENVIRONNEMENT PARLE-T-ON ?

L’ENVIRONNEMENT SAISI PAR LA SOCIOLOGIE

PRÉSENTATION DU PLAN 

REPÈRES

LA SOCIOLOGIE CLASSIQUE FACE À LENJEU ENVIRONNEMENTAL

L’ÉMERGENCE ET LA CONSTITUTION DE LA SOCIOLOGIE DE LENVIRONNEMENT

DES SOCIOLOGIES DE LENVIRONNEMENT

LE RETOUR DE LA MATÉRIALITÉ ET SES EFFETS

THÈMES

UNE PROBLÉMATISATION INTERNATIONALE DES DÉSASTRES ENVIRONNEMENTAUX

UNE INTERNATIONALISATION PROGRESSIVE
DES QUESTIONS ÉCOLOGIQUES

DES RECONFIGURATIONS RÉCENTES ?

MOBILISATIONS ENVIRONNEMENTALES : ENJEUX SOCIAUX ET POLITIQUES

SOCIO-HISTOIRE DES MOBILISATIONS ENVIRONNEMENTALES

MOBILISATIONS FÉMINISTES ET QUOTIDIEN POLITIQUE

MOBILISATIONS POLITIQUES DE LENVIRONNEMENT

POLITIQUES DE CONSERVATION ET POLITIQUES DE TRANSITION

LES POLITIQUES DE CONSERVATION

LA DIFFICILE INSTITUTIONNALISATION DES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES EN FRANCE

LES INÉGALITÉS ENVIRONNEMENTALES ET LA JUSTICE ENVIRONNEMENTALE DÉCOLONIALE

DÉFINIR ET OBJECTIVER LES INÉGALITÉS ENVIRONNEMENTALES

LA JUSTICE ENVIRONNEMENTALE, UN CADRE MILITANT ET SCIENTIFIQUE

LA JUSTICE ENVIRONNEMENTALE, INTRINSÈQUEMENT DÉCOLONIALE ?

SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION ET PRATIQUES ENVIRONNEMENTALES

LA CONSOMMATION DE MASSE ET SES EFFETS SUR LENVIRONNEMENT

CONSOMMER ET PROTÉGER LENVIRONNEMENT

RECONCEPTUALISER NOS RAPPORTS À LA NATURE, UN APERÇU DES ENJEUX THÉORIQUES

CONTRIBUTIONS DES ÉTHIQUES ENVIRONNEMENTALES

RENOUER AVEC LE VIVANT, RÉDUIRE LE GRAND PARTAGE 

LE TEMPS DES CÈNES”, LUTTES DÉFINITIONNELLES AUTOUR DE L’ANTHROPOCÈNE

OUTILS

BIBLIOGRAPHIE

GLOSSAIRE

INDEX

Paul Cary est maître de conférences HDR en sociologie à l’Université de Lille.

Bruno Villalba est professeur des Universités de Science-politique à AgroParisTech et membre du Laboratoire Printemps.

Dès son origine, la sociologie opère une séparation entre les mécanismes sociaux et les questions biophysiques. Citons DURKHEIM, l’un des pères fondateurs de la sociologie : “[les faits sociaux] ne sauraient se confondre avec les phénomènes organiques, puisqu’ils consistent en représentations et en actions ; ni avec les phénomènes psychiques, lesquels n’ont d’existence que dans la conscience indivi- duelle et par elle” [1895]. On peut aisément constater “l’insistance de la sociologie sur la spécificité humaine” [REDCLIFT et WOODGATE , 1997], ce que William R. CATTON et Riley E. DUNLAP – que l’on peut considérer comme les instigateurs de la sociologie de l’environnement – qualifient, en 1978, d’Human exceptionalism paradigm (HEP, paradigme de l’exception humaine). En effet, la sociologie s’est développée dans une conception dualiste* du monde, c’est-à-dire selon laquelle les humains seraient séparés du reste de la nature, justement par leur culture. Dans son développement théorique et méthodologique, la sociologie a contribué à forger une compréhension des phénomènes sociaux indépen- damment de leur environnement biophysique. Sans aucun doute, des motifs impérieux s’imposaient aux penseurs de l’époque : il s’agissait notamment de lutter contre l’idée d’ordre naturel immuable et de ses possibles conséquences, qu’elles soient en termes politiques (une monarchie de droit divin) ou sociaux (hiérarchie des groupes sociaux sous couvert d’une hiérarchie des ordres ou des races).