Autres regards sur Les Caractères
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Autres regards sur Les Caractères (de la Bruyère)

19,00 €
TTC

Sous la direction de Françoise Poulet, Myriam Tsimbidy et Arnaud Welfringer

Articles de: Yohann Deguin, Laurence Giavarini, Nicolas Laurent, Olivier Leplatre, Delphine Reguig, Marine Ricord, Tiphaine Rolland et Pierre Ronzeaud

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Traitant de l'oeuvre du XVIIème siècle au programme des agrégations externes de Lettres classiques et de Lettres modernes ainsi qu'au concours spécial de l'agrégation, l'ouvrage propose un complément utile à la réussite du candidat. 

Comme tous les "Autres regards", l'ouvrage composé de point de vue complémentaire du Clefs Concours consacré au même sujet. 

Fiche technique

Référence
460625
ISBN
9782350306254
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
160
Reliure :
broché
Format :
poche

INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13

Françoise POULET, Myriam TSIMBIDY et Arnaud WELFRINGER

LE CORPS DANS LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE : REPRÉSENTATIONS, SIGNIFICATIONS ET ÉCRITURE . . . . . . . . . . . . .21

Marine RICORD

DE PRÈS, DE LOIN: LES ACCOMMODATIONS DU MORALISTE . . . . .35

Olivier LEPLATRE

LE PEUPLE DANS LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE . . . . . . . . . .55

Pierre RONZEAUD

ENJEUX DU NOM PROPRE FICTIONNEL DANS LES CARACTÈRES DE LA BRUYÈRE . . . . . . . . . . . . . . . . . .69

Tiphaine ROLLAND

‘GOÛTER LES TEMPS’ : LE MOMENT MODERNE POUR LA BRUYÈRE . . . . . 87

Delphine REGUIG

LES CARACTÈRES, LE SAVOIR DE LA LITTÉRATURE . . . . . . . . . . .105

Laurence GIAVARINI

PARLER À ZÉNOBIE : ÉNONCIATION TROUBLE ET FABRIQUE DE LHERMÉTISME DANS LA REMARQUE 78 DU CHAPITRE ‘DES BIENS DE FORTUNE. . . . . . . . . . . . 121

Yohann DEGUIN

ÉLÉMENTS POUR UNE ÉTUDE STYLISTIQUE DES PRONOMS RELATIFS DANS LES CARACTÈRES . . . . . . . . . . . .133

Nicolas LAURENT

BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .149

Sous la direction de:

Françoise Poulet, responsable de la partie “Travail du texte” des volumes Atlande consacrés aux programmes de Littérature française du XVIIe et du XVIIIe siècle, est maître de conférences à l’Université Bordeaux Montaigne.

Myriam Tsimbidy dirige la partie “Littérature” des volumes Atlande consacrés aux programmes de littérature française du XVIIe siècle. Elle est professeur à l’université Bordeaux Montaigne.

Arnaud Welfringer est maître de conférences à l’université Bordeaux Montaigne, et spécialiste de littérature française du XVIIe siècle et de théorie littéraire.

Avec des contributions de:

Yohann Deguin est professeur agrégé de Lettres modernes et docteur en Langue et Littérature françaises de la première modernité. Il a consacré sa thèse aux Mémoires d’Ancien Régime et travaille sur les identités collectives dans les écrits non-fictionnels.

Laurence Giavarini est maîtresse de conférences HDR en Littérature française du XVIIe siècle, membre du centre Chevrier (université de Bourgogne) et du Grihl (CRH-EHESS). Elle travaille sur les politiques de la littérature au XVIIe siècle, la question libertine, la notion d’expérience. Elle est l’auteur de La Distance pastorale. Usages politiques de la représentation des bergers (xvie-xviie siècles), Paris, Vrin-Ehess, “Contextes”, 2010, de plusieurs collectifs : Construire l’exemplarité. Pratiques littéraires et discours historiens (xvie-xviiie siècles), actes du colloque de Dijon (mars 2006), EUD, 2008 ; L’écriture des juristes, actes du colloque de Dijon, Paris, Classiques Garnier, “Études et textes de la Renaissance”, 2010 ; Pouvoir des formes, écritures des normes. Brièveté et normativité (Moyen Âge/Temps Modernes), actes augmentés du colloque de Dijon (juin 2013), Dijon, EUD, “Sociétés”, 2017. Elle a participé au collectif du GRIHL, Écriture et action. xviie-xixe siècle, une enquête collective, Paris, Éditions de l’EHESS, “En temps et lieux”, 2016.

Nicolas Laurent est maître de conférences en Linguistique et stylistique françaises à l’École Normale Supérieure de Lyon et membre de l’IHRIM (UMR 5317). Ses travaux portent en particulier sur le nom propre et ses “seuils” (La Part réelle du langage. Essai sur le système du nom propre et sur l’antonomase de nom commun, Paris, Champion, 2016), la pensée de l’individu dans la langue, la grammaire de la phrase, la sémantique et la stylistique des mots grammaticaux, l’épistémologie du style. Il a été président de la commission de grammaire de l’agrégation externe de Lettres Modernes (2015-2018).

Olivier Leplatre est professeur de Littérature française à l’Université Jean Moulin Lyon 3 où il enseigne la littérature du XVIIe siècle. Il a publié plusieurs travaux sur cette période, consacrés notamment à La Fontaine et Fénelon. Il s’intéresse également aux rapports entre textes et images. Il est cofondateur de la revue en ligne Textimage. Sur La Bruyère, il a entre autres fait paraître un ouvrage intitulé “Les Caractères”, Jean de La Bruyère, Bordas, coll. “L’oeuvre au clair”, 2004.

Delphine Reguig est professeure de Littérature française du XVIIe siècle à l’université Jean Monnet (Université de Lyon – Saint Étienne). Ses travaux, qui se situent au croisement de l’histoire des idées et de la poétique, ont donné lieu à des publications parmi lesquelles on peut compter par exemple Le Corps des idées : pensées et poétiques du langage dans l’augustinisme de Port-Royal (Arnauld, Nicole, Pascal, Mme de Lafayette, Racine), Paris, Champion, 2007 et Boileau poète. “De la voix et des yeux…”, Paris, Classiques Garnier, 2016. Elle a rédigé, à destination du public étudiant, l’ouvrage Histoire littéraire du xviie siècle, Paris, Armand Colin, collection “Cursus”, 2017. Parmi ses entreprises en cours, elle est actuellement responsable de l’édition critique en ligne du Parallèle des Anciens et des Modernes de Charles Perrault (https://parallele-anciensmodernes.huma-num.fr/).

Marine Ricord est maître de conférences à l’Université de Picardie Jules Verne, spécialiste de Littérature française du XVIIe siècle, en particulier des moralistes. Elle est l’auteur de l’ouvrage “Les Caractères” de La Bruyère ou les exercices de l’esprit, Paris, P.U.F., “Écrivains”, 2000.

Tiphaine Rolland est maître de conférences en Littérature française du XVIIe siècle à Sorbonne Université (Paris). Elle est spécialiste des traditions de la fable et du conte à rire de la première modernité, de ses métamorphoses dans l’œuvre de La Fontaine et de la représentation du divertissement à la Renaissance et à l’âge classique. Elle est l’auteur de deux livres : L’Atelier du conteur. Les Contes et nouvelles de La Fontaine (Champion, 2014) et Le “vieux magasin” de La Fontaine. Les Fables, les Contes et la tradition européenne du récit plaisant (Droz, 2020). Elle est trésorière de la Société des Amis de La Fontaine et secrétaire de rédaction de la revue Le Fablier.

Pierre Ronzeaud est professeur émérite de Littérature française à Aix-Marseille Université. Il préside la Société de Littératures classiques et dirige la revue Littératures classiques. Ses travaux portent notamment sur le peuple, les harengères, l’Utopie, la littérature politique, les pamphlets, les Mazarinades, les mémorialistes (Retz, Saint-Simon, La Rochefoucauld), les moralistes (La Bruyère, Fénelon), la poésie (Théophile de Viau), Molière, Corneille, Racine, etc. Il vient de codiriger le n° 100 de Littératures classiques : L’Aventure au xviie siècle, itinéraires d’une notion (janvier 2020).

En 1963, Roland Barthes assignait à La Bruyère “une place ambiguë” : “l’école lui reconnaît une grande importance, met ses maximes, son art, son rôle historique en sujets de dissertation […]. Cependant, hors l’école, […] la critique elle-même s’est peu souciée de renouveler l’image toute scolaire que nous avons de lui ; son œuvre ne s’est prêtée à aucun des langages nouveaux de notre siècle […]. Connu à l’égal des grands noms de notre littérature, La Bruyère est cependant déshérité, on dirait presque désaffecté ; il lui manque même ce dernier bonheur de l’écrivain : être méconnu” [BARTHES, 2002, p. 473]. Est-ce forcer le trait de considérer que depuis tout s’est inversé ? Si la critique s’est largement appliquée à modifier et préciser notre compréhension de l’auteur des Caractères, “l’école” ne lui reconnaît plus guère l’importance qu’il avait il y a encore quelques décennies. Faut-il corréler cette perte d’importance scolaire à l’absence de La Bruyère des programmes d’agrégation depuis 1991 – soit depuis pas moins de vingt-huit ans ? La Fontaine, Molière, Racine, Corneille ou Pascal (pour s’en tenir aux “grands noms” du canon scolaire auquel allude Barthes) n’ont pas connu semblable éclipse au cours des dernières décennies. quoi qu’il en soit, on ne peut que souhaiter que, désormais à nouveau familier des agrégatifs et des futurs agrégés, La Bruyère retrouve “une grande importance” – mais, précisément, une importance nourrie des renouvellements apportés par la critique à la description et à la compréhension de son œuvre : c’est du moins ce à quoi aimerait contribuer le présent recueil d’articles.