

Molière
ParMarc Douget et Céline Paringaux
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Fiche technique
Introduction
Repères
Contexte
Molière avant Le Tartuffe
Les débuts de Molière (1643-1658)
Premiers succès et naissance de l’esthétique moliéresque (1658-1664)
Le premier Tartuffe : Le Tartuffe ou l’Hypocrite (1664)
Tentative de reconstitution
L’interdiction de la pièce
Du Festin de Pierre au Misanthrope
Nouvelles critiques de l’hypocrisie religieuse
La querelle de la moralité du théâtre
Le Misanthrope
La “résurrection” du Tartuffe
L’Imposteur (1667)
Le Tartuffe ou l’Imposteur
Sources
Des pièces à clefs ?
Des modèles introuvables
Molière et Alceste
Inspiration théâtrale, satirique et romanesque
Les sources directes du Tartuffe
Les sources directes du Misanthrope
Caractères et types socio-littéraires
Le Tartuffe et Le Misanthrope et les pièces antérieures de Molière
Le Misanthrope et les comédies de salon de la querelle de L’École des femmes
Dom Garcie
Problématiques
Temps et espace
Repères temporels
L’unité de temps
Entractes et ellipses
L’avant et l’après
Le lieu scénique
La chambre et la salle
Lieux contigus et accès au plateau
L’unité de lieu et la vraisemblance
Les enjeux dramatiques de l’occupation de l’espace
La motivation des entrées et des sorties
Rester ou sortir
Deux modèles divergents de composition
La structure des actes
L’action
L’intrigue comique : tradition et originalité
Le mariage et ses obstacles
Les fils de l’intrigue
La question de l’unité d’action
Le Tartuffe
Le Misanthrope
Le dialogue
Dialogue et action
Enjeu dramatique unique
Enjeux dramatiques multiples
Dialogue et échec de la communication
Hétéro-interruption
Auto-interruption
Refuser de dialoguer
Ne pas répondre ou refuser de répondre
Refuser de se défendre
Le comique
Le ridicule
Le personnage obsessionnel
La place du comique
Comique et morale
Le problème du rire dans Le Misanthrope
L’hypocrisie
Les degrés de l’hypocrisie
Politesse et flatterie
Duplicité
L’hypocrisie morale
Dramaturgie de l’hypocrisie
L’ambivalence des caractères
Des comportements contradictoires
Alceste, amoureux et misanthrope
Tartuffe, amoureux et hypocrite
L’intériorité inaccessible
Tartuffe, bouffon et scélérat
Célimène, coquette ou amoureuse
L’ambivalence du sens
Les raisonneurs
Un porte-parole de Molière
Un porte-parole du public
Un intermédiaire entre les personnages et le public
Un contrepoint du ridicule
Un honnête homme imparfait
Un personnage comique
Le Tartuffe, une critique de la dévotion ou de la fausse dévotion ?
Cléante, un vrai dévot ?
Molière libertin
La portée morale du Misanthrope et ses limites
Une critique sociale ou morale ?
Alceste admirable ou ridicule ?
Une dénonciation biaisée
Le Misanthrope - Travail du texte
Lexicologie
Questions d’orthographe
Questions de lexique
Mots empruntés
Mots dérivés
Mots composés
Conversions
Quelques expressions remarquables
Remarques morphosyntaxiques et stylistiques
Le verbe
La concurrence “je puis” / “je peux”
L’accord verbal
L’auxiliaire
Le contrôleur de l’infinitif
Le gérondif et le participe présent
Le subjonctif
Le conditionnel
La concordance des modes et des temps
Les autres natures de mots
Le nom
L’adjectif
Les déterminants
Les indéfinis
Les pronoms
Les mots interrogatifs
L’adverbe
La préposition
La conjonction
L’interjection
La phrase
Le sujet
Les compléments du verbe
L’infinitif
Les propositions subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées relatives
L’interrogation
L’emphase
Que
Versification
Le langage dans Le Misanthrope
Le langage en scène
La mise en évidence des actes de parole
Le langage, enjeu de plusieurs débuts de scène
La scène du sonnet, une comédie du langage
Alceste et Célimène face au langage
Alceste ou la quête impossible de la transparence des signes
Célimène ou le défi de la sincérité.................................... 290
Le langage, le monde et le théâtre
Le langage et le monde
Le langage, moteur de la machine comique
Outils
Bibliographie
Glossaire
Marc Douguet est ancien élève de l'ENS Ulm, agrégé de Lettres classiques et docteur en littérature française. Il travaille sur le théâtre français du XVIIe siècle, envisagé notamment sous l'angle de la dramaturgie. Sa thèse, soutenue en 2015 sous la direction de Marc Escola, portait sur la question de la liaison des scènes. Il est actuellement chercheur post-doctoral à l'Université Paris-Sorbonne (labex OBVIL) et chargé de cours à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Il a rédigé les sections "Repères" et "Problématiques" du présent volume.
Céline Paringaux est ancienne élève de l'ENS Lyon, agrégée de Lettres modernes et docteur en études littéraires françaises. Elle a consacré sa thèse aux autres langues en scène dans la comédie classique française de 1650 à 1725 sous la direction de Claudine Nédelec à l'Université d'Artois ; elle a publié plusieurs articles consacrés au théâtre et aux langues de l'âge classique. En poste dans le secondaire à Paris où elle milite pour l'éducation théâtrale auprès des jeunes, elle est également chargée de cours à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Elle a rédigé la section "Travail du texte" du présent volume.
"Rapprocher les deux pièces nous invite cependant à tisser entre elles des liens qui vont au-delà de l’opposition binaire entre hypocrisie et sincérité et à établir d’autres parallèles entre les différents personnages. Face à Tartuffe et Célimène, qui présentent des traits communs, Orgon et Alceste adoptent une attitude radicalement différente : à l’aveuglement de l’un répond la lucidité de l’autre. Mais ces deux personnages se rejoignent par leur caractère obsessionnel, excessif et déraisonnable, qui les rend ridicule : Orgon est obsédé par l’idée d’être trompé, tandis qu’Alceste est obsédé par la dénonciation même de l’hypocrisie. Une fois dessillé, Orgon tombe dans un excès inverse et se transforme en un nouvel Alceste : désormais, lui aussi verra partout de l’hypocrisie."