Robert Garnier, Hippolyte et La Troade
Nina Hugot et Sabine Lardon
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Traitant de l'oeuvre du XVIème siècle au programme des agrégations externes et internes de Lettres classiques et de Lettres modernes ainsi qu'au concours spécial de l'agrégation, l'ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat.
Comme tous les Clefs Concours de Lettres, l'ouvrage est structuré en quatre parties :
- Repères : le contexte historique et littéraire
- Problématiques : comprendre les enjeux du programme
- Le travail du texte : lexicologie, morphosyntaxe, stylistique
- Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence
Fiche technique
- Référence
- 460623
- ISBN
- 9782350306230
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 224
- Reliure :
- broché
- Format :
- poche
INTRODUCTION
REPÈRES
LA TRAGÉDIE AU XVIE SIÈCLE
MODÈLES PRATIQUES ET THÉORIQUES : LE CHOIX DE L’ANTIQUITÉ
Modèles théoriques : Horace, Aristote et les autres
Modèles et influences pratiques
DÉFINITIONS DE LA TRAGÉDIE
Le sujet de la tragédie
• Noblesse des personnages
• Malheurs : le renversement de fortune
• Émotions tragiques
• “Utile dulci”
L’art de la tragédie
• “Decorum”, “convenance”
• “Bienséance” ? Morts et récits de mort
• Vrai(semblance) ?
• “Unités” ?
• Cinq actes
• Le choeur
• Figures surnaturelles : du “Deus ex machina” aux ombres protatiques
• Trois acteurs
ROBERT GARNIER DRAMATURGE: PREMIÈRE APPROCHE
LA VIE DE ROBERT GARNIER
LE DRAMATURGE PARMI SES CONTEMPORAINS
HIPPOLYTE ET LA TROADE DANS LA PRODUCTION DE ROBERT GARNIER
SEUILS ET PARATEXTES
Page de titre
Épître dédicatoire
Pièces poétiques d’autres auteurs
Argument
Liste des personnages
“Didascalies”
SOURCES
Hippolyte
La Troade
STRUCTURE
Hippolyte
La Troade
POSTÉRITÉS SCÉNIQUES
PROBLÉMATIQUES
TRANSCENDANCES
Quels dieux ?
• Paganisme, christianisme, syncrétisme
• Mythologie : présence du surnaturel
Des hommes et des dieux
• La part de l’ombre
• Songes, présages et prophéties
• Prières
Destins des hommes
• Destin, fortune, providence
• Hamartia, faute, péché
• Les dieux sont-ils bons ou mauvais ?
HÉROÏSMES
Héros et protagonistes
• Qui sont les personnages principaux?
• Un héros ?
• Héros et héroïnes
Les réactions au renversement
• Hippolyte : l’acceptation
• Résignation des sacrifiés
• La Troade, ou la vengeance
• Suicides
Valeurs du héros
• “Héros moyen” ?
• Responsabilités
• Défense et illustration de la valeur des femmes ?
LES PASSIONS FACE À LA MORALE
Quelles passions ?
• Amour maternel, amour conjugal
• La passion de Phèdre
• Autres passions et émotions
Les souffrances en spectacle
• Le corps
• Le deuil
• La femme en deuil, incarnation de l’esthétique de Garnier ?
Condamner les passions ?
• Les vecteurs de la morale
• La constance
• Contradictions ? Le néo-stoïcisme
POLITIQUE
Le rapport à l’actualité
• Garnier, “peace-loving man” [JONDORF, 1969, p. 45]
• Autres actualités : Hippolyte et le mariage
Figures royales
• Hippolyte, le roi coupable
• La Troade : un roi faible ?
Le théâtre dans la cité
• Amour et mariage
• L’individu et le collectif
• Théâtre et politique
SCÉNOGRAPHIES DE LA VIOLENCE
Le passé guerrier
• La guerre de Troie
• Hippolyte : Les combats de Thésée et de Phèdre
Meurtres et sacrifices en récit
• Hippolyte : le double récit
• Les sacrifices de La Troade : violence du récit et souffrances des témoins
Suicides et cadavres en scène
• Hippolyte et Polydore
• Polymestor et ses enfants
• Phèdre et la nourrice : la bouche des enfers
SITUATIONS DE COMMUNICATION
Types de situations : dialogues et monologues
• Quelques chiffres
• Le chœur : dialogue et stasimon
Parole et action
• Lamentations
• L’importance des récits
• Tirades et stichomythies
Troubles de la communication
• Apostrophes : efficacité de la prière ?
• “Propos ambigus” et mensonges dans Hippolyte
• La Troade : apartés, ruse, mensonge
TRAVAIL DU TEXTE
RAPPEL DES ÉPREUVES
LEXICOLOGIE
CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES
L’étude lexicale
L’étude de synthèse
ÉTUDE LEXICALE : MALHEUREUX
Morphosyntaxe
Formation du signifiant
Sens en langue
Sens en contexte
LA DÉRIVATION
La dérivation lexicale
• La dérivation progressive préfixale
• La dérivation progressive suffixale
La dérivation grammaticale
La dérivation complexe, lexicale et grammaticale
LA DÉRIVATION GRAMMATICALE / LA CONVERSION
La substantivation
L’adjectivation
La verbalisation
L’AFFIXATION
Les affixes lexicaux
• L’affixe préfixal
• L’affixe suffixal
Les affixes grammaticaux
SYNONYMIE ET ANTONYMIE
La synonymie
• Synonymie dérivationnelle
• Synonymie sémantique
L’antonymie
• Antonymie dérivationnelle
• Antonymie sémantique
LA COMPOSITION
Les éléments sont soudés par agglutination
Les éléments sont liés par un trait d’union
LE FIGEMENT
Les locutions conjonctives
Les locutions adverbiales
Les locutions verbales
MORPHOSYNTAXE
CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES
L’étude de synthèse
• Les analyses préliminaires
• L’étude
Les remarques grammaticales
ÉTUDE DE MORPHOSYNTAXE : LE PARTICIPE
Le participe présent
• Critère sémantique
• Critère morphologique
• Critère syntaxique
Le participe passé
• Critère sémantique
• Critère morphologique
• Critère syntaxique
REMARQUES GRAMMATICALES
Remarques macrostructurelles
• L’exclamation
• Les constructions : ce n’est tout ce qui
• La construction: ce n’est pas… qui
Remarques microstructurelles
• La construction de la négation: ne ou ne… pas
• La relative : tout ce qui m’espouvante
• La construction: je ne scay quoy de triste evenement
• Remarque facultative : encor
REMARQUES SUR LA LANGUE DE L’ÉPOQUE
Accord
• Accord de l’adjectif
• Accord du verbe
Adjectif
• Adjectifs biformes
• Adjectif substantivé
• Adjectif épithète
• Adjectif attribut
• Le cas de grand
Ains
Amour
Article
Comparatif relatif
Démonstratif
• Cil
• Cetuy
Dessur
Euphonie
• Le t euphonique
• Le l euphonique
Indéfinis
• Aucun
• Maint
• Quelqu’un
Négation
• Conjonction ne / ni
• Emploi de l’adverbe non
• Emploi de l’adverbe ne seul
• Emploi d’un adverbe de renforcement : la négation bitensive
• Emploi d’un adverbe de renforcement seul : la négation en interrogation
Que pronom interrogatif ou exclamatif
• Que interrogatif = préposition + pronom
• Que interrogatif ou exclamatif = ce que
Si adverbe
Subjonctif
• Soit
• Subjonctif de souhait et irréel
• Le subjonctif en subordonnée
• Le système conditionnel
Sujet non exprimé
Variantes graphiques : avec, donc, encore, jusque, or
Zeugma grammatical (mise en facteur commun)
STYLISTIQUE
CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES
Commentaire libre
Commentaire orienté
VERSIFICATION ET PRONONCIATION
La rime
• Le e caduc et le genre de la rime
• La richesse de la rime
Métrique
• L’alexandrin
• Enjambement, rejet et contre-rejet externes
• Rejet et contre-rejet internes
La prononciation
• Prononciation du e
• Les consonnes implosives
• Les consonnes finales
• Les digrammes
LES FORMES DU DISCOURS
La tirade
• La structure énonciative
• La structure de la tirade
• Le rythme oratoire
L’échange dialogué
Les chœurs
• Le chœur de Chasseurs
• Le chœur d’Athéniens
BIBLIOGRAPHIE
Nina Hugot est agrégée de Lettres modernes et enseigne à l'université de Bâle. Ses travaux sont consacrés au genre tragique dans la France de la Renaissance et interrogent notamment le rôle de la présence féminine dans l’élaboration de l’esthétique tragique au XVIe siècle.
Sabine Lardon est professeur de grammaire et rhétorique française des XVIe et XVIIe siècles à l'université Jean Moulin Lyon 3. Ses travaux portent, entre autres, sur la tragédie française durant la seconde partie du siècle et sur le théâtre de Robert Garnier.
Qu’on le veuille ou non, tout ce qu’on entend par tragédie française porte en quelque façon la marque de Racine.
Comme l’indique Paulette LEBLANC [1972, p. 10], il est difficile, étant donné notre formation et notre héritage culturel, de lire toute pièce intitulée “tragédie” sans se référer, consciemment ou non, aux pièces dites classiques. Nous connaissons bien les tragédies de Racine et de Corneille, parce que nous les avons lues et vues, et parce que leurs caractéristiques formelles et esthétiques nous ont été enseignées depuis le début de notre apprentissage de la littérature. Nous pouvons ajouter un autre biais culturel : lorsque la tragédie du XVIIe siècle n’est pas le référent, nous songeons aux tragédies antiques, qui servent en effet de modèle aux tragédies françaises, mais que nous lisons probablement à travers des prismes très déformants.