Agnès Varda. Cléo de 5 à 7
Par Judith Ertel
3€ en France métropolitaine et à l'international, 8€ dans les DOM-TOM
S'adressant à tous les candidats au bac, en particulier en section L, Clefs Bac offe une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point des connaissances.
Cette année au programme, le film de la cinéaste Agnès Varda: Cléo de 5 à 7
Fiche technique
- Référence
- 460650
- ISBN
- 9782350306506
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 176
- Couleur :
- noir et blanc
- Reliure :
- broché
- Format :
- poche
INTRODUCTION 11
REPÈRES
De bifurcation en bifurcation
Formation 15
Varda photographe 16
Varda cinéaste 17
Varda plasticienne 18
Cinéaste Tous azimuts
En toute liberté 19
Multiplicité des formes 21
Films et vie intimement mêlés 23
Vagabondages mais insistances 25
Genèse de Cléo de 5 à 7
Émergence du projet 27
Les inspirations 28
Le tournage 30
Réception 32
PROBLÉMATIQUES
La fabrication du récit
Narration et cinécriture 37
La cinécriture 38
Contraintes formelles 39
Le titre 40
Le prologue : une séquence programmatique ? 41
Un découpage en chapitres : continuité et discontinuité 43
• Le chapitrage 43
• Un effet de distanciation 45
• Le point de bascule 46
La construction en boucle ou en spirale 47
Temps et espace 47
Circulation des motifs 47
Réitération et effets de rimes à distance 49
Entrelacement des registres 50
Les fiancés du pont MacDonald ou méfiez-vous des lunettes noires 50
Présence du théâtre 52
Le conte 54
Le documentaire et la fiction en fusion
Acteurs et personnages 56
Parcourir Paris 58
Tentative d’épuisement d’une ville :
trois trajets en voiture et un trajet en autobus 59
La rue 61
Les cafés 62
Le parc Montsouris 65
Les hasards documentaires 66
Les actualités 66
La guerre d’Algérie 66
Les arts 68
Temps et subjectivité
Structures narratives du temps 69
Temps objectif 71
“Temps exact, temps réel, trajets réels” 72
Temps des autres 73
Temps subjectif 74
La femme / les femmes
Cléo 80
La beauté 81
Le narcissisme 82
Cléopâtre et Florence 84
Cléo et les autres 85
Cléo et Angèle 85
Cléo et Dorothée 87
D’autres femmes 88
Cléo et les hommes 89
Le personnage féminin face au monde 92
La peur 92
La flâneuse 93
Le corps féminin 95
Le corps entravé 95
La nudité 96
Paroles, musique et chansons
Effets de voix 99
Musique et chansons 103
La chanteuse “yéyé” 103
Chansons et musique du film 104
OUTILS
L’épreuve écrite
Conseils méthodologiques 113
Rappels sur l’épreuve 113
Du bon usage des photogrammes 114
Un parcours de réflexion 114
Un exemple : “miroirs” 115
L’épreuve orale
Conseils méthodologiques 123
Rappels sur l’épreuve 123
La mise en forme 124
Conseils pour l’exposé 124
un exemple : la séquence du chapelier 125
Générique# 133
Séquencier# 135
Filmographie# 141
Ressources# 143
Glossaire# 147
Photogrammes# 151
Judith Ertel est professeure agrégée de Lettres modernes. Elle enseigne le cinéma en Lettres supérieures au lycée Paul Valéry (Paris).
Cléo de 5 à 7 est l’œuvre d’une femme cinéaste qui dès son premier film, La Pointe Courte (1957), développe une œuvre singulière et prend une place dans un univers essentiellement masculin. Elle commence son travail de cinéaste au moment où la Nouvelle Vague se constitue et, spontanément, fait des choix proches des conceptions de ces jeunes critiques-réalisateurs. Si elle est proche d’eux, noue des relations avec certains d’entre eux, elle ne fait jamais partie intégrante du groupe. Cette place, elle la revendique tout au long de son travail: “Je suis en marge du système et j’y suis très bien” a-t-elle déclaré en recevant un oscar d’honneur en 2018. Elle n’a cessé, de film en film, de réfléchir au monde qu’elle habite, en l’observant, en racontant des parcours de femmes, en inventant des formes, en gardant une liberté de ton et un humour qui lui sont propres.
En étudiant Cléo de 5 à 7, on découvre un film au carrefour du documentaire et de la fiction. On suit le parcours d’une femme qui réévalue son existence et voit son regard sur le monde transformé tant elle est terrorisée à l’idée de la désagrégation du corps et de la mort. On plonge aussi dans l’univers d’Agnès Varda dont la présence est sans cesse manifeste à travers le regard qu’elle porte sur cette jeune femme et une caméra, qui ne s’identifie pas au personnage, mais suit ses propres lois, toujours attentive à la poésie et à la beauté du monde.