Alexis Wright, Carpentaria
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Alexis Wright, Carpentaria

19,00 €
TTC

Par Françoise Palleau-Papin.

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Traitant d’un des sujets 2022 et 2023 des agrégations externe et interne d’Anglais, cet ouvrage propose tout ce dont le candidat a besoin pour passer les épreuves.

Comme tous les Clefs-concours de littérature anglophone, l’ouvrage est structuré en quatre parties :

-Repères : le contexte historique et littéraire;
-Thématiques : comprendre les enjeux du programme;
-Perspectives : ouvertures pour des pistes de réflexion;
-Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence.

Fiche technique

Référence
460763
ISBN
9782350307633
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
216
Reliure :
broché

NOTE D’ALEXIS WRIGHTAU LECTEUR

INTRODUCTION

 

REPÈRES

 

WRIGHT ET SON TEMPS

OUVRAGES DE SOCIOLOGIE ET DE DROIT FONCIER

ESQUISSE BIOGRAPHIQUE

WRIGHT ET SON ŒUVRE DE FICTION

AUTRES OUVRAGES DE FICTION

CONTEXTE LITTÉRAIRE ET GENÈSE DE CARPENTARIA

CARPENTARIA

. ENJEUX DUN RÉCIT FONDATEUR : LÉPOPÉE

 

ANALYSES THÉMATIQUES

 

INCIPIT MYTHIQUE ET COMPOSOTION DU ROMAN

LA DIALECTIQUE DE L’OUBLI ET DE L’HYPERMNESIE

DEUX POPULATIONS AUTOCHTONES EN RIVALITÉ . . .

LA TRANSMISSION

LE CORPS PARLE

L’ESPRIT PARLE

WAANYI

RECENSEMENT DU WAANYI

Ancrage physique et spirituel

L’espace de la co-présence

Code-switching

La question de l’entre-deux

L’HUMOUR PARTAGÉ

L’arroseur arrosé

L’autodérision

La Vierge noire

UN CHANGEMENT RADICAL : DE LORAL A LECRIT

L’INSCRIPTION LITTÉRAIRE

MÉTAMORPHOSES

 

SYNTHÈSE ET PERSPECTIVES

 

ECRIRE LANYHROPOCENE

LA MIGRATION INTÉRIEURE

LA RÉTRIBUTION

L’ART DU DÉTOURNEMENT, OU LARTE POVERTA

INQUIÉTANTE ÉTRANGETÉ

MISE EN PERSPECTIVE MÉTANARRATIVE

LA MAISON

UNE COMPOSITION FOISONNANTE

RÉINVENTER LE LEXIQUE

UNE LUTTE ENVRIRONNEMENTALE

LITTÉRATURE ET ÉCOLOGIE

MODELES OU COMMUNAUTE D’INSPIRATION

CONTRE-MODÈLES

POÉSIE ET AUTOCHTONIE

 

 

OUTILS

 

BIBLIOGRAPHIE

TEXTE DU ROMAN

Traduction en français

AUTRES OUVRAGES, ARTICLES OU ESSAIS DALEXIS WRIGHT

Romans et nouvelles

Autres ouvrages

Articles et conférence

OUVRAGES GÉNÉRAUX SUR LOEUVRE DALEXIS WRIGHT

OUVRAGES SUR CARPENTARIA

ARTICLES OU CHAPITRES DOUVRAGE SUR ALEXIS WRIGHT

DICTIONNAIRES

AUTRES OUVRAGES ET

FILMOGRAPHIE

ARTICLES DE RÉFÉRENCE

Françoise Palleau-Papin est agrégée d’Anglais, ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay-Saint-Cloud et professeur de Littérature de langue anglaise à l’université Sorbonne Paris-Nord, dont elle dirige l’unité de recherche Pléiade (https://pleiade.univ- paris13.fr/). Elle est l’auteur d’une monographie sur David Markson (ENS-Éditions, 2007 ; traduction en anglais : Dalkey Archive, 2011) et d’un ouvrage sur My Ántonia de Willa Cather (Atlande, 2016). Elle a dirigé une étude critique d’un roman de William T. Vollmann (Presses Sorbonne Nouvelle, 2009, traduction anglaise Peter Lang, 2016). Elle a co-dirigé Cather Studies 8: a Writer’s World (Presses universitaires du Nebraska, 2010) et An Introduction to Anglophone Theatre (Presses universitaires de Rennes, 2015).

"Le roman n’est évidemment pas le premier ouvrage d’envergure à faire entrer la vision aborigène du monde dans les lettres anglophones, mais Wright occupe une place originale par son ouverture à un héritage littéraire plus global, une véritable république mondiale des lettres telle que l’appelle Pascale Casanova, et qui définit un espace littéraire international d’où produire, lire et analyser des ouvrages venus de tous horizons, afin d’échapper à “l’ethnocentrisme critique des grandes nations littéraires” [CASANOVA, 1999, 489]. Dans Carpentaria, puis plus ouvertement encore dans the Swan Book, les références intertextuelles ou culturelles se multiplient, se métissent et convergent en un palimpseste unique en son genre. Wright est sans doute la première écrivaine australienne qui revendique sans dualisme son héritage aborigène et une culture mondiale suppléant celle de l’Australie. Chez elle, dans the Swan Book en parti- culier, les références à l’opéra italien côtoient tout naturellement les totems aborigènes, avec une parfaite aisance dans les deux traditions.

Dans un article important intitulé “Who Owns the Map of the World?” [2020], Wright livre son credo d’une écrivaine qui revendique un imaginaire sans frontière pour penser l’impensable et imaginer d’autres perspectives que celles qui sont subies: “The imaginative literary mind is as boundless as it is borderless and bountiful in its way, finding ways of powerfully creating anew the already imagined with the unimagined or unimaginable.”

Au festival des écrivains de Sydney, en 2014 déjà, elle répondait à une question sur les modèles qu’elle cherche ailleurs pour donner à comprendre sa culture autochtone. Elle dit lire Patrick Chamoiseau (son roman texaco) et Carlos Fuentes, parle d’une “multi-stranded helix of all times” dans the Swan Book, parce qu’elle estime que la complexité de traduire une culture dans une autre peut bénéficier des outils élaborés par d’autres, dans leurs cultures respectives : “to try to explain the source culture in the complexity of the source culture, you have to look throughout the world to find ways of doing it.” (“Alexis Wright at the Sydney Writers’ Festival”, 2014). Ce n’est guère par hasard si les deux écrivains qu’elle mentionne dans plusieurs entretiens ou articles (dont celui de 2020 pour le Meanjin Quarterly), Chamoiseau et Fuentes, sont issus de pays de colonisation et d’esclavage et qu’ils ont composé, chacun à leur manière, un univers romanesque riche de ses métissages, d’une dimension épique qui mêle mythe et fantastique."