La Boétie
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La Boétie

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De la servitude volontaire ou Contr'un

Par Olivier Guerrier, Michaël Boulet et Mathilde Thorel.

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Clefs concours Lettres
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire.
- les grandes “problématiques”, indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre.
- le “travail du texte” consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire.
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.

Fiche technique

Référence
460288
ISBN
9782350302881
Hauteur :
17,8
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
256

PRÉAMBULE

INTRODUCTION

Considérations sur l'édition du DSV au programme
La fortune du texte : histoire d'un malentendu
Problèmes intellectuels et méthodologiques

REPÈRES

Le contexte historique
Le contexte culturel
Le parcours de la Boétie
Le DSV, la servitude volontaire et leurs antécédants possibles

PROBLÉMATIQUES

Le DSV comme déclamation ?
Dénomination et numération
Autopsie de la tyrannie
Le "personnel" complexe du DSV
La nature et le naturel
Conclusion

LE TRAVAIL DU TEXTE

Le travail du lexique dans le DSV
Morphosyntaxe du verbe : formes , emplois et constructions
Stylistique : Structure phrastiques et tours périodiques. Aperçus sur l'amplification

OUTILS :

Annexes : Structure détaillée, arguments, principaux exemples du DSV
Bibliographie



Olivier Guerrier, professeur en Littérature française de la Renaissance à l'université de Toulouse Jean Jaurès.

Michaël Boulet, agrégé de Lettres modernes et président de la Société internationale des amis de La Boétie.

Mathilde Thorel, maîtresse de conférences en Histoire de la langue française à l'université d'Aix-Marseille.

Lire le DSV est, aujourd'hui comme hier, une étrange avenure de l'esprit. Pour peu que l'on suppose surmontées les difficultés de la langue, le texte peut produire trois effets, éventuellement successifs. Tout d'abord le lecteur est emporté par le souffle du discours. Il ressent un appel vibrant, une invitation pressente. Une énergie nouvelle se lève en lui et le somme d'agir. Le texte parle d'abord au cœur ; il enthousiasme. Mais soupçonnant un artifice et craignant d'être floué par une éloquence qui paraît sans sincérité, ce lecteur peut se contenter du procédé, sans s'attacher à la vérité de ce qui se dit. Enfin, il peut connaître un troisième état : douter de son doute. Tant de maîtrise, sachant si bien toucher le cœur, pense-t-il alors, ne doit pas avoir été déployée en vain. Il n'est pas possible que ce soit là un jeu purement gratuit.