Balzac, Le Cousin Pons
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  • Balzac, Le Cousin Pons

Balzac, Le Cousin Pons

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Céline Duverne et Florence Balique

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Traitant de l’œuvre du xixe siècle au programme des agrégations externes et internes de Lettres classiques et de Lettres modernes, l’ouvrage propose tous les éléments nécessaires à la réussite du candidat.

Comme tous les clefs-concours de Lettres modernes, l’ouvrage est structuré en quatre parties :
Repères : le contexte historique et littéraire
Problématiques : comprendre les enjeux du programme
Le travail du texte : lexicologie, morphosyntaxe, stylistique
Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence

Fiche technique

Référence
460537
ISBN
9782350305370
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
288

Introduction  11

Repères

La genèse d’une œuvre            17

Quelques repères biographiques        17

• L’émergence laborieuse d’un génie littéraire        17

• Balzac en 1846 : une vie personnelle en déroute     19

Le Cousin Pons, dernier roman achevé de Balzac    20

• De la rédaction à la publication du Cousin Pons   20

• Le diptyque des Parents pauvres     21

Balzac dans la tourmente de l’histoire        23

De 1789 à 1848 : un demi-siècle d’instabilité            24

Balzac, pourfendeur de son temps     25

• Un légitimiste tiède : Balzac et la “médiocratie”   25

• Une pensée réactionnaire ?  27

Une œuvre-cathédrale : La Comédie humaine           29

L’invention du roman moderne          30

• Le roman avant Balzac       30

• Aux origines du projet balzacien :

l’Avant-propos de La Comédie humaine        32

Quelques grands principes compositionnels 35

• Une division en sections       35

• Les personnages reparaissants       37

• Balzac et le roman-feuilleton        40

Du romantisme au réalisme : un romancier inclassable ?     45

• Balzac, réaliste avant l’heure ?     46

• Un “visionnaire passionné” : approches du romantisme balzacien 50

Problématiques

Décrire la comédie humaine : Balzac historien des mœurs   61

Un riche échiquier social       61

Une aristocratie déchue        61

Une petite bourgeoisie rongée par l’avidité  64

Un portrait sombre des classes populaires   66

 

 

 

Un roman crépusculaire        70

L’argent, autre Mal du siècle           71

• Une “grande et incurable blessure”           71

• De la “démonétisation” de l’artiste Pons

à la revalorisation marchande de l’objet d’art       73

Un “roman de la cruauté”      75

• La désertion de la passion amoureuse au profit de l’intrigue conjugale   75

• Lutte des sexes et “familles alternatives” :

vers un éloge de l’amitié et du célibat ?        77

Pouvoir et justice dans Le Cousin Pons        81

Homo homini lupus : La défaite du droit social         81

• Du divorce entre justice et morale 81

• Justice humaine et justice divine      83

La parole comme instrument de pouvoir        84

• Sociolecte, idiolecte ou charabia : un roman tour de Babel          84

• Commérages de loge et bavardages de salon :

le règne du récit mensonger  88

• Du savoir au pouvoir : le discours savant, gage d’autorité           89

Le personnage balzacien        93

Un anti-héros ?           93

La défaite du héros traditionnel       93

• Le prototype balzacien, un héros pluriel    93

• Un personnage à la marge   94

Pour une approche sémiologique du héros     96

• Rappels théoriques  96

• Du martyr sublime au bonhomme grotesque :

une axiologie problématique 97

• Du héros-objet à l’objet héroïque :

la collection, héroïne paradoxale du roman            101

Une galerie hétéroclite         103

Des personnages-types           103

• “Littérature panoramique” et typification 103

• Le type social : le personnage pris dans sa condition          105

• Le type ethnique : dérives racistes et antisémites   107

• Un type inclassable :

de la bric-à-bracomanie à la gastrolâtrie, avatars du monomane 111

L’art du portrait balzacien   117

• De la prosopographie à l’éthopée : le règne de la physiognomonie 117

• Des portraits sociaux : le corps et son vêtement    119

• Un riche bestiaire    123

• Une onomastique signifiante           125

Structures spatio-temporelles du roman     127

Le cadre spatial du drame : un huis clos parisien      127

Paris, un “drame continu joué gratis par les Français

au profit de l’art”      128

• Espaces provinciaux, espaces parisiens       128

• De la description à la dramatisation :

Paris, ville-spectacle et ville-monstre        130

• Les “gens de Paris”, une espèce à part         132

Balzac physionomiste de Paris          134

• Un daguerréotype du Paris des années 1840           134

• Balzac “archéologue du mobilier social” [Avant-propos, CH, t. I, p. 10] : causalité et picturalité de la description   139

Structures temporelles du roman balzacien            142

Une construction virtuose    142

• Une structure ternaire : exposition, drame et dénouement            142

• Aspects itératifs du récit : effets de miroir et symétries   144

De la construction à la dramatisation :

rythme et tensions du récit balzacien           146

• Les anachronies : analepses et prolepses    147

• Le tempo romanesque :

ellipses, sommaires, scènes et pauses 149

Un laboratoire de l’écriture romanesque    153

Une mosaïque générique :

le roman, synthèse de tous les genres ?         153

La tentation du théâtre         154

• Des dialogues de théâtre ?   154

• L’humaine comédie : un nouveau theatrum mundi   157

Balzac essayiste        161

• Un romancier-penseur         161

• De la théorie à la digression           163

L’art du récit balzacien        165

Un narrateur démiurgique    165

• “Scénographies auctoriales” et “intrusions d’auteur”     165

• Rhétorique compassionnelle et morale impuissante :

l’ironie comme “principe de réversibilité du récit”   170

Une réflexion en acte sur l’écriture 174

• La fabrique du roman dévoilée :

vérité et vraisemblance du récit balzacien   174

• Vérité romanesque et mensonge du réel :

l’auto-référentialité de la fiction balzacienne        176

Travail du texte

Préambule : le roman, un morceau de monde 185

Lexicologie     187

“comédie”, chapitre XLIII, p. 225       188

“parasite”, chapitre VI, p. 77 191

“Bricabraquologie”, chapitre III, p. 62         195

“un homme-Empire”, chapitre I, p. 55.           198

Grammaire     203

Conseils méthodologiques     203

Question de syntaxe    205

Les emplois de l’infinitif        205

• En emploi verbal      205

• À mi-chemin entre le verbe et le nom :

fonction nominale et rection verbale           207

• L’infinitif substantivé : le verbe devenu nom          208

L’emploi des propositions subordonnées relatives   209

• Relatives adjectives            209

• Relatives substantives        213

L’emploi des adverbes            214

• Adverbe adossé à un élément de la phrase  214

• Adverbe de phrase   216

Remarques nécessaires : quelques exemples  218

Étude de style 223

Conseils méthodologiques     223

Quelques pistes          224

L’art du portrait       224

• Au commencement était une figure 224

• Puissance de l’indéfini dans la fable humaine         226

• Le portrait filé        228

• Traits de parole : caractérisation par le discours 229

• Figuration animale et portrait diffracté de l’humain

en prédateur ou en parasite    232

Le roman, composition musicale         236

• Les voix du roman    237

• Le fil métaphorique : une mélodie qui s’obstine        242

• L’art de la fugue et la tissure romanesque 246

Paroles transposées : de la fable au roman  251

• La fable dans le roman        251

• Quelle(s) moralité(s) pour le roman ?        254

• Entre fable et comédie, quelle vraisemblance pour le roman ?     258

Outils

Synthèse chronologique        269

Le Paris du Cousin Pons         270

Bibliographie 271

Glossaire       281

Céline Duverne est ancienne élève de l’ENS-Lyon et agrégée de Lettres modernes.
Florence Balique est agrégée de Lettres modernes et chercheure rattachée au Dypac de l’Université de Versailles-Saint-Quentin.

"Mort depuis plus d'un siècle et demi, Balzac appartient à cette étroite galerie d'écrivains jugés indémodables, tant sa Comédie humaine possède cette capacité d'actualisation permanente distinctive des chefs-d'œuvre."