Chrétien de Troyes, Érec et Énéide
Par Danièle James-Raoul
3€ en France métropolitaine et à l'international, 8€ dans les DOM-TOM
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs-concours offre une synhtèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire.
- les grandes “problématiques”, indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre.
- le “travail du texte” consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire.
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.
Fiche technique
- Référence
- 460112
- ISBN
- 9782350301129
- Hauteur :
- 17,8
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 320
INTRODUCTION
REPÈRES
Écrire en langue vernaculaire
Orature et mouvance manuscrite
Chrétien de Troyes, l'homme et l'oeuvre
PROBLÉMATIQUES
Les structures de la fiction
L'art de la conjointure
Les ferments du romanesque
Vers une esthétique du vraisemblable
LE TRAVAIL DU TEXTE
Les épreuves littéraires du concours
L'épreuve de grammaire
BIBLIOGRAPHIE
Danièle James-Raoul est agrégée de Lettres modernes et professeur en langue et littérature médiévales à l'université Michel de Montaigne Bordeaux 3.
"Chrétien de Troyes opère de fait une rupture décisive dans la littérature française par l’impulsion fondamentale qu’il lui donne : on le considère ainsi comme un jalon essentiel qui ouvre la voie à la modernité, parce qu’il a donné ses premières lettres de noblesse au genre naissant du roman. La détermination générique d’Érec et Énide, ouvrage narratif de langue vernaculaire, écrit en octosyllabes à rimes plates, retiendra toute notre attention, car la poétique mise en œuvre annonce celle des trois derniers ouvrages, mais elle en diffère cependant, elle n’y est pas encore aboutie ; elle enregistre des nouveautés par rapport à ce qui se pratiquait jusque-là dans la chanson de geste et la chronique, mais elle se situe aussi, sur certains points, dans leur sillage, dans leur continuité. La matière y est relativement nouvelle : avec Érec et Énide, nous pénétrons dans le monde arthurien, royaume légendaire, chevaleresque et courtois, organisé nouvellement autour de l’aventure et de l’amour. Fin connaisseur de la nature humaine, sachant en parler avec un détachement souriant ou amusé, le maître champenois fait ainsi rayonner ce monde imaginaire gros de la réalité de son temps, qui, à n’en pas douter, exerce sa séduction jusqu’à aujourd’hui. Il en est des auteurs médiévaux comme des auteurs des autres époques : parmi eux, certains peuvent bel et bien être considérés comme des classiques de la littérature…"