Ana Maria Matute, Paraiso inhabitado
Philippe Merlo-Morat
Méthodologie de la dissertation disponible au téléchargement (format PDF)
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier à l'agrégation et au Capes, Clefs Concours offre une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Synthèse des travaux les plus récents, Clefs Concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
Clefs concours Espagnol
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire ;
- les fonctionalités des œuvres au programme ;
- des analyses thémathiques ;
- des ouvertures pour des pistes de réflexion ;
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques ;
- un système de circulation pratique entre les fiches et les références.
Fiche technique
- Référence
- 460466
- ISBN
- 9782350304663
- Hauteur :
- 17,8 cm
- Largeur :
- 12 cm
- Nombre de pages :
- 256
Introduction
Repères
1. La littérature espagnole contemporaine
Le roman sous le franquisme
Le roman espagnol de la Transition aux années 2010
Les sous-genres que côtoie Ana Maria Matute
2. L'auteur et son œuvre
Quelques éléments bio-bibliographiques
Paraiso inhabitado
Analyse de l'œuvre
Introduction
Entre temps mythique et temps chronologique
Les espaces de tous les possibles
Les gentils ("los buenos") et les méchants ("los malos")
Un monde d'émotions et de sentiments
Un monde d'incommunication et d'incompréhension: "El lenguaje ningun"
Les voix narratives: tout un art de l'anamnèse
Image-Imagination-Imaginaire: le règne de l'inter-icono-sono-textualité
Epilogue
Bibliographie
Philippe Merlo-Morat est agrégé d'espagnol; il a été titulaire de la chaire internationale à la Cité Scolaire Internationale de Lyon (1991-1998) et est professeur des Universités à l'université de Lyon-Lumière Lyon 2. Il est spécialiste de littérature espagnole contemporaine, des arts et histoire de l'art (peinture) et des rapports textes-images.
Il est à l'initiative des rencontres "Le créateur et sa critique" (depuis 2008) qui se font rencontrer à Lyon des créateurs espagnols contemporains (romanciers, poètes, dramaturges, peintres, cinéastes, artistes graphiques, musiciens ...) et des critiques universitaires espagnols, hispano-américains ou français. Les travaux de recherche de ces rencontres portent sur la manipulation, les émotions et l'enseignement de la culture religieuse.
Il est professeur invité dans de nombreuses universités françaises et étrangères: Harvard, Brown aux U.S.A.; UNAM, ENAH, Iberoamericana, BUAP de Puebla, UAEM de Toluca au Mexique; San Martin, et Salvador de Buenos Aires en Argentine; Carlos III, Complutense de Madrid, Salamanca, Sevilla, Cordoba et Jaén en Espagne; Charles à Prague en République Tchèque; Ca Fosari à Venise en Italie...
Il est notamment l'auteur de La littérature espagnole contemporaine, Paris, PUF (Presses universitaires de France), collection Quadrige, 2013; La Peinture espagnole au musée des Beaux-Arts de Lyon, Lyon, Grimh, 2012, et La reina de las nieves de Carmen Martin Gaite, Berriozar (Navarra), Cénlit Ediciones, 2008.
"Pour Matute, le temps est un vrai “mystère” et, avec ses mots, elle définit un temps “estacionado”, qui ne bouge pas, et un temps qui avance : “El tiempo es un misterio, un verdadero misterio. Muchas veces pienso en que quizá no exista, que es una mentira, sólo una invención ; está estacionado, es algo que no se mueve. Luego llega la segunda parte, cuando me miro al espejo y veo que mi cabello se ha vuelto blanco, que estoy llena de arrugas y que he engordado, y no me queda duda de que eso sí debe de ser el tiempo. […] El tiempo no es nada, no existe, pero se hace notar con gran intensidad.” [Gazarian-Gautier, 1997, p. 154].
De plus, Paraíso inhabitado est à considérer comme une grande analepse puisque la protagoniste adulte se remémore son enfance et nous fait part non seulement de ce qu’elle a fait mais aussi et surtout de toutes les réflexions qu’elle avait étant enfant et auxquelles la narratrice adulte ajoute ses propres réflexions d’adulte. Ce jeu, ces va-et-vient constants entre le présent de narration à partir duquel la narratrice adulte se remémore et le passé vécu par la fillette, introduit aussi une perception du temps qui peut parfois déstabiliser."