

Pierre Darnis
France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€
Synthèse des travaux les plus récents, Clefs concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
Clefs concours Espagnol
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire ;
- les fonctionalités des œuvres au programme ;
- des analyses thémathiques ;
- des ouvertures pour des pistes de réflexion ;
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques ;
- un système de circulation pratique entre les fiches et les références.
Fiche technique
Introduction
REPÈRES
Perspectives historiques et culturelles
Éléments de compréhension de l’Espagne au XVIe siècleZoom sur l’Espagne de Cervantès à l’heure du Quichotte
Perspectives biographiques
Dans la forge d’une œuvre inouïe Qu’est-ce que la “littérature” au Siècle d’or ?1599-1605 : les pícaros de papier et la crise de la prose espagnoleLes parents modestes de Don Quichotte : le lucianisme, l’intermède et la nouvelle
PROBLÉMATIQUES
Comprendre le Quichotte : œuvre, auctorialité et lecture visée
Intentions initiales : le sujet de la Primera parteLa responsabilité auctorialeCervantès et les “rôles” du lecteurUne ou deux œuvres ?
Cinq pistes pour explorer les deux parties de Don Quichotte
Deux livres pour tous et pour chacunLa maniera du QuichotteQuestions “éthiques” (Philosophies du Quichotte I) : le gouvernement de soi et le lien à l’autreQuestions “économiques” (Philosophies du Quichotte II) : famille, domestiques, argent et amourQuestions “politiques” (Philosophies du Quichotte III) : idéalité et satireConclusion
OUTILS
DocumentsBibliographieGlossaire
Pierre Darnis est maître de conférences à l'Université Bordeaux-Montaigne et membre d'AMERIBER. Spécialiste de la prose castillane des XVIe et XVIIe siècles, il a publié plusieurs travaux sur Cervantès (Don Quichotte, Nouvelles exemplaires) et sur Mateo Alemán (Guzmán de Alfarache).
"Lorsque l’on s’apprête à lire ce que l’on a coutume d’appeler familièrement le Quichotte, on sait bien ce que l’on va découvrir. De la même manière, l’étudiant ou le critique qui doit plonger dans les profondeurs du récit, sait par avance ce qu’il va y trouver. Lire DQ ressemble fort à l’expérience du déjà-vu, et la critique à un exercice tautologique. On le sait, don Quichotte est l’homme moderne, épris de liberté et d’aventure, d’idéal et de grandeur. Sancho est quant à lui l’ami indéfectible qui apprend à son “maître” à toucher terre. [À l’exception de don Quichotte et de Dulcinée, nous conserverons dans cette étude les prénoms espagnols des personnages cervantins.] À quoi bon lire ou relire DQ ? On connaît si bien ce texte, sans parfois l’avoir bien lu. Se confronter à sa bibliographie signifierait d’ailleurs, pourrait-on penser, s’enfermer dans une bibliothèque non moins nocive que celle du hobereau de la Manche, remplie de livres aussi futiles qu’illusoires. Bizarrement, les certitudes et les commentaires sur DQ peuvent déboucher sur un dialogue de sourds, parfois au sein même de la critique. À cela, il y a peut-être plusieurs raisons, qu’il faudrait préciser, mais la cause principale tient au fait que chercher à lire aujourd’hui l’Ingenioso constitue un piège immense pour nous."