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Chicago en v.o.

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par Didier Deléglise Drayton

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En lettre suivie

Chicago en v.o. vous invite à arpenter les rues de la ville et les pages des œuvres qui lui sont consacrées. Surnommée la "ville dans un jardin", Chicago vous fera vibrer, que ce soit à travers la voix d’Obama, celle de Steinbeck sur la route 66, d'Oprah Winfrey sur CBS ou encore de Simone de Beauvoir, amoureuse de la ville. Découvrez aussi ce que Kipling, Naomi Klein ou James Baldwin ont à dire sur la métropole du Midwest, le tout en v.o.

Organisé autour de 50 mots-clefs qui résument l’esprit des lieux, ce lexique amoureux rassemble pour chaque entrée une courte introduction éclairant les aspects de la ville sous un angle historique, géographique ou anecdotique, un texte littéraire en version originale, sélectionné avec soin, et sa traduction. Un joli petit livre bilingue qui invite à suivre les pas tracés par les textes.

Fiche technique

Référence
460814
ISBN
9782350308142
Hauteur :
20
Largeur :
10
Nombre de pages :
270
Reliure :
broché

ANARCHISTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  The Memoirs of an American Citizen
(Robert Herrick)

ARCHITECTURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .The Tall Office Building Artistically Considered
(Louis Sullivan)

ART INSTITUTE OF CHICAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Nighthawks” (Albert DeGenova)

BIKE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “World Naked Bike Ride Chicago”
(
HuffPost, anonyme)

BLUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “The Uses of the Blues” (James Baldwin)

BLUES BROTHERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Sweet Home Chicago” (Robert Jonhson)

BRIDGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “BP Bridge” (Blair Kamin)

BULLS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Michael Jordan returns with a 2-word fax” (Melissa Isaacson)

CHICAGO RIVER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le Testament d’un excentrique (Jules Verne)

CHICAGO SCHOOL OF ECONOMICS . . . . . . . . . . . . . . . . The Shock Doctrine:
The Rise of Disaster Capitalism
(Naomi Klein)

CINEMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Remembering Gene” (Roger Ebert)

LAKE MICHIGAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Une Parisienne à Chicago (Marie Grandin)

CLOUD GATE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . The Story of Postmodernism (Charles Jencks)

FIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . The Financier (Theodore Dreiser)

FOOD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “The death-seller list is a long one” (Mike Royko)

FRANK LLOYD WRIGHT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Interview of Barry Byrne” (Studs Terkel)

FRENCH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vingt Jours dans le Nouveau Monde
(Octave Uzanne)

ICE SKATING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Skating in the Dark (David Michael Kaplan)

ILLINOIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  “Come on! Feel the Illinoise” (Sufjan Stevens)

LINCOLN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Dirty tricks at the Wigwam” (John R. Schmidt)

MUD CITY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  American Notes (Rudyard Kipling)

MULTI-ETHNIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  “Sprzataczki” (Adam Lizakowski)

MURDER CASTLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Holmes’ Own Story (H. H. Holmes)

NELSON ALGREN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Chicago: City on the make (Nelson Algren)

OBAMA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  “Obama’s farewell speech - Chicago”
(Barack Obama)

OLD TOWN SCHOOL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Keeping America in Harmony” (Mary Breslin)

OPRAH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Oprah Winfrey Show” (Oprah Winfrey)

PILSEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Barrio (Paul d’Amato)

POETRY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Chicago” (Carl Sandburg)

POOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Barriers Burned Away (Edward Payson Roe)

ROUTE 66 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Grapes of Wrath (John Steinbeck)

SCARFACE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Not a Murderer” (Roy J. Gibbons)

SCULPTURES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Histoire de Chicago
(Andrew Diamond et Pap Ndiaye)

SERIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .“Why The Chicago Trilogy
is the Best Drama on TV” (Charlie Papp)

SIMONE DE BEAUVOIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .L’Amérique au jour le jour (Simone de Beauvoir)

SKYSCRAPERS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Humboldt’s Gift (Saül Bellow)

SOUTH SIDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Black Boy (Richard Wright)

STOCKYARDS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  The Jungle (Upton Sinclair)

STREET PHOTOGRAPHY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Une femme en contre-jour (Gaëlle Josse)

STUDS TERKEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Studs Terkel’s Chicago (Studs Terkel)

TRANSPORTATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sister Carrie (Theodore Dreiser)

TRUMP CHICAGO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Trump boasts ‘I’m a smart guy’...”
(Mathew Mathers)

UNIVERSITIES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  Bertram Cope’s Year (Henry Blake Fuller)

VIOLENCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  The Interrupters (Steve James)

WINDY CITY . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Windy City” (Stuart Dybek)

WINTER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . “Chicago Sestina” (Brian Maloney)

WORLDS COLUMBIAN EXPOSITION . . . . . . . . . . . . . The Devil in the White City (Erik Larson)

En 1981, Didier Deléglise-Drayton, étudiant, part avec quelques amis faire le tour des USA... en quatre semaines. Cet ambitieux projet nécessitera, on s’en doute, quelques itérations.

Son diplôme d’informatique en poche, il entame une carrière d’ingénieur, et publie quelques ouvrages techniques sur les bases de données. Parallèlement, il effectue des périples récurrents sur le continent américain et les îles caribéennes. L’occasion de produire quelques carnets de croquis naïfs à l’encre et de faire quelques expos à Marseille et Aix. En 2005, il publie un recueil de dessins et de textes intitulé MarseilleS, sur cette ville plurielle et ses quartiers singuliers.

En 2012, il entreprend un cursus de langues, littératures et civilisations anglophones à l’université d’Aix-Marseille, où il peut assouvir sa passion pour la langue et les lettres américaines. En fin de master, il a l’opportunité de partir étudier outre-Atlantique et choisit l’université Loyola à Chicago. Entouré d’étudiants (nettement) plus jeunes que lui, dans une ville qu’il ne connaît pas encore, sollicité par des professeurs exigeants, l’expérience s’avère âpre mais extrêmement enrichissante. Sa découverte intime de la ville est aussi un choc esthétique. Il a depuis, en toute objectivité et de manière définitive, élu la capitale du Midwest plus belle ville du monde.

Une partie de ses activités est visible sur son site : didier-deleglise.com.

BLUES BROTHERS

En 1980, suite au succès des personnages des frères Blues, duo improbable de musiciens chapeautés, cravatés et scolairement lunettés, issus du célèbre show télévisé américain Saturday Night Live, John Landis tourne The Blues Brothers. L’intrigue tient en quelques mots: les deux frères, qui sortent de prison, apprennent que l’orphelinat où ils ont été élevés est en faillite et va être rasé. Pour le sauver, ils décident de reformer leur groupe mythique et partent en croisade pour récolter des fonds.

John Belushi et Dan Aykroyd s’y parodient eux- mêmes, et le film constitue un vibrant hommage à la ville de Chicago et à la musique, oscillant entre blues, soul et R'n'B (du moins celui d’origine, popularisé par le label Motown des Sixties). Les prénoms même des héros – respectivement Joliet (Jake) et Elwood – font écho à deux villes de la banlieue ouest de Chicago.

Le film a pour décor une métropole hors du commun, voire franchement surréaliste. On y voit notamment une mémorable course-poursuite, où une centaine de voitures de police viennent joyeusement s’encastrer les unes dans les autres sous de magnifiques gerbes d’étincelles, sur fond de métro aérien (majoritairement dans les quartiers du South Side et de l’East Side). On peut y admirer aussi une voiture pleine de nazis qui tombe du ciel en coupant la skyline (près de Jackson Park et du musée des Sciences et de l’Industrie).

Le film est le prétexte à des scènes musicales cultes, souvent totalement hystériques: outre les concerts de Joliet Jake et Elwood bien sûr, on se délecte d’un James Brown en prédicateur possédé, d’Aretha Franklin en serveuse de diner (restaurant traditionnel) ou de Ray Charles en vendeur de pianos d’occasion.

Article paru dans La Marseillaise, le 30 août 2022

"Cinquante textes qui font vivre l'histoire et l'architecture de la ville de Chicago ainsi qu'un aperçu de la poésie, des divertisssements et des découvertes culinaires qui font sa diversité."