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maurice tréand

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L'inquisiteur rouge

Par Sylvain Boulouque

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La vie trépidante de l'homme des basses besognes du PC

Maurice Tréand est connu pour être l'homme qui a convaincu les Allemands qui occupaient Paris de laisser reparaître L'Humanité en juillet 1940.

Issu d’un milieu social modeste, Tréand devient, par son action musclée dans les Jeunesses communistes, un cadre régional d’envergure. Ayant accédé au poste de permanent du comité central, il est envoyé à Moscou à l’École léniniste internationale et obtient à son retour des fonctions au sein de la commission centrale des cadres où il est l'homme des basses besognes du parti. Très rapidement, entre 1934 et 1938, Tréand s’impose comme le patron de cette commission, véritable police secrète interne. La guerre entraîne finalement sa chute, sa mort politique puis physique et, pour le Parti communiste, la gestion de sa mémoire.

Fiche technique

Référence
460868
ISBN
9782350308685
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
342
Reliure :
broché

SOMMAIRE
Sigles et abréviations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Une origine modeste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

À l'avant garde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Responsable régional (1926-1928). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Délégué du Comité central. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

L'École léniniste internationale (ÉLI). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

Prise de responsabilités. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

Paris, Madrid, Moscou : le patron. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183

La chute. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233

Conclusion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275

Annexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279

Compte rendu pour la réunion préparatoire avec Manouilski . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 279

La situation du pCF à l'automne 1940. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

Dictionnaire biographique des personnes citées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303

Sources et bibliographie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331

Sylvain Boulouque est enseignant-chercheur en Histoire et l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages sur la gauche radicale et libertaire et sur le PC, notamment L’Affaire de l'Humanité. Il est aussi l'un des rédacteurs du Livre noir du communisme.

La biographie d’un tel personnage s’impose d’elle-même, et, pour oser une lapalissade : sans Tréand, le Parti communiste eût été certainement un peu différent. Son style, sa manière d’être, la réalité du personnage font de lui un militant à part, hors des normes convenues de la vie politique et des processus politiques traditionnels. Il n’est certes pas le seul à avoir été sélectionné de la sorte – et à être devenu ainsi un militant de premier plan. Les rai- sons de sa sélection par l’appareil du mouvement communiste in- ternational viennent également prouver que l’Internationale com- muniste n’a jamais agi autrement que selon le principe de la fidélité absolue envers le système communiste, les systèmes de ré- tribution symbolique et de reconnaissance permettant à l’individu de trouver une justification à ses choix.

Tréand représente l’un des archétypes de l’Homo communistus. Issu d’un milieu social modeste (v. Une origine modeste), il devient par son action dans les Jeunesses communistes (v. À l’avant-garde) un cadre régional d’envergure (v. responsable régional). Devenu permanent du comité central (v. Délégué du Comité central), il est envoyé à l’École léniniste internationale (v. L’École léniniste internationale) et à son retour obtient des fonctions au sein de la Commission centrale des cadres (v. Prise de responsabilités). Très rapidement, entre 1934 et 1938, Tréand s’impose comme le patron de cette commission (v. Paris, Madrid, Moscou: le patron). La guerre entraîne finalement sa chute, sa mort politique puis physique et, pour le Parti communiste, la gestion de sa mémoire (v. La chute).

"Sylvain Boulouque montre l'engrenage qui fait d'un jeune militant dévoué, multipliant les réunions de cellules, les voyages et les rencontres, le thuriféraire des pires saloperies staliennes. La construction du Parti, calqué sur celui de Mosco, devient un but en soi. Tréand se montre sans état d'âme, avant de lui-même subir l'ostracisme d'un PCF qui sans pitié dévore ses propres enfants... !"

Thierry Maricourt, "Pourquoi a-t-il suivi Thorez ?", Le Monde Libertaire - N°1852 - été 2023

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