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L'empreinte d'un géant

18,00 €
TTC

Par Virginie Hoarau

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Un jeune homme pédophile. Une enfant de six ans victime d’un cousin, isolée dans son calvaire. La récurrence du traumatisme. L'aveuglement de l'entourage. Une histoire malheureusement trop banale mais une écriture qui prend au ventre, dont on ne sort pas indemne. Une sincérité rare. L'adulte raconte à la troisième personne la petite fille qu'elle était puis analyse cliniquement les cicatrices de son présent. L'ouvrage se conclut sur une adresse à son bourreau.

Ce livre est salutaire pour les victimes emmurées dans une culpabilité infondée, pour les proches d’une victime qui n’osent pas parler, les amis de victimes qui ne savent pas comment les aider, les professionnels de la santé qui souhaitent découvrir une autre approche du sujet. Ce livre est une preuve que l’on peut se libérer de la prison dans laquelle le viol vous enferme à double tour. Le cheminement de l'écriture en témoigne, progressant vers la première personne du singulier, vers la reconnaissance du statut de victime, vers sa libération. Les mots s'alignent sans haine, sans virulence, avec uniquement chevillée au corps cette volonté de transmettre, d’être la chance d’autrui.

Fiche technique

Référence
470019
ISBN
9782383500193
Hauteur :
21 cm
Largeur :
15 cm
Nombre de pages :
156
Reliure :
broché

Table

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

Première partie

LE GÉANT

I. L’interrupteur . . . . . . . . . .19

II. Appel au secours . . . . . . .27

III. La télévision . . . . . . . . . .31

IV. Le canapé-lit – Épisode 1. . . . . . . . . .39

V. Le canapé-lit – Épisode 2 . . . . . . . . . .51

VI. Faire face . . . . . . . . . . . .59

VII.Papa - Maman . . . . . . . .69

VIII.Alors d’accord . . . . . . .73

IX. Le retour du fantôme. . . . . . . . . .85

Deuxième partie

L’EMPREINTE

D’Élia à moi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95

I. Le toucher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .97

Le toucher, une agression physique 98

Le toucher, une autoflagellation mentale . . . . .99

Le toucher, une trahison, une répulsion . . . . .100

Le toucher ou l’absence de sensations . . . . . .103

Le toucher ou la recherche absolue d’absence de contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104

Le toucher ou le vide affectif que j’ai imposé à mes proches . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .106

II. Mon rapport aux autres . . . . . . . . . . . . . . .109

Les situations du quotidien . . . . . . . . . . . . . . .109

Mes parents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .111

Moi-même . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .114

III. Je suis victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117

Se sentir coupable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117

IV. La peur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127

Peur de lui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .128

Peur d’écrire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .132

Peur de l’affronter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .133

Troisième partie CONFESSIONS

I. Lettre au géant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .139

II. Lettre à Élia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .143

Épilogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .147

Virginie Hoarau s'exprime aussi à travers le théâtre et la conception graphique.

En effleurant la couverture de ce livre, on pourrait penser qu’il s’agit d’un ouvrage de plus sur la maltraitance, sur les abus sexuels sur une enfant sans défense, sur les blessures et les traumatismes qui lui ont nui jusqu’à sa vie d’adulte. Encore un ouvrage en forme d’exutoire à la souffrance, au traumatisme! Un livre triste à ajouter, hélas, dans la bibliothèque de l’horreur, de l’indicible.

Mais ce livre est bien plus que cela. C’est un message d’espoir. C’est l’histoire d’une enfant qu’un géant a condamnée à la prison à vie, et qui a vécu pri- sonnière pendant de nombreuses années, se désignant coupable alors qu’elle était victime. C’est le récit d’une otage que sa captivité rassurait, car elle la protégeait du monde extérieur, tout du moins le croyait-elle, car avant tout, cet enfermement la privait d’elle-même.

Vous pouvez feuilleter un extrait de cet ouvrage en cliquant ici !