Samarium
par Gérard Filoche
3€ en France métropolitaine et à l'international, 8€ dans les DOM-TOM
Après ses déboires avec la mafia chinoise, l'inspecteur du travail Jean Carré se voit confier un nouveau secteur : le 1er arrondissement. Il découvre ses commerces, ses chantiers… son grand magasin, la Samarium, et en premier lieu son "Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail" (CHSCT). Au fil de ses enquêtes quotidiennes dans "le ventre de Paris" un sinistre engrenage se dessine autour d'un projet de rénovation du grand magasin, dont les bénéficiaires apparaissent prêts à tout, y compris au meurtre.
Avec Samarium, l'auteur signe le deuxième opus d'une trilogie policière. Il nous y livre une enquête à tiroirs où les affaires que son héros est amené à résoudre se révèlent peu à peu liées. Des patrons méprisants, des employés désespérés et un héros désintéressé qui se dresse face à une famille puissante et véreuse : un véritable thriller sur fond de développement urbain corrompu.
Fiche technique
- Référence
- 470011
- ISBN
- 9782383500117
- Hauteur :
- 21 cm
- Largeur :
- 15 cm
- Nombre de pages :
- 324
- Reliure :
- broché
Table
Choc 13
Introspection 17
Dan Moïse 21
Forum 25
Adieu le IIIe, vive le Ier 27
La “Samar” 33
Le CHSCT 37
Barbier 41
Des riens 45
Collaborateurs 49
Accidents du travail 53
Que faire ? 57
Réunion pour rien ? 61
La loi des sièges 63
Cantine 69
Mauvais coup 73
Durées maximales 75
Incendies 77
Vols 79
Brigitte 83
Les yeux d’Irène 89
Détachés 93
Pochon 101
Agonie de la Grande Poste 105
La mort du petit cheval 109
Sandwich 115
Laveur de carreaux 119
Horloge biologique 123
Torchère 127
Basprix 131
Fricot 135
Baravine 141
Saint-Eustache 149
Indiens dans la ville 153
Le rat et le corbeau 155
La Souterraine 157
Permanence 163
Finis les pères fouettards : “Vive l’entreprise !” 167
Marc et Jade 169
Monobail 173
Jambes cassées 177
Registre obligatoire 181
Désamiantage 183
SAS 187
Masques ? 191
Pochon revint à la charge 193
Vendredi au Baravine 195
Nettoyeurs 201
Poker 205
RATP 209
Cuisinier 213
Période d’essai 215
La vendeuse de fringues de KM 217
Marronnier de mai 219
Le Puy-en-Velay 225
Retour en catastrophe 229
Chute mortelle 237
Monosécur 241
Fissures 245
Contre-enquête dans les sous-sols 249
Charles Montjoie 255
Baravine de crise 259
Le plan Chaumont-Tonnerre 265
PV 269
Monique Hazam, lanceuse d’alerte 273
Recel 279
Interrogatoire “fermé” 287
Moïse, le retour 293
Mercredi, c’est square 297
Rétropédalage 301
Barbier case prison 307
Baravine de triomphe 311
Irène reste 315
Jean part 317
Gérard Filoche a fait des études de philosophie et exercé une dizaine de métiers différents : il a, entre autres, travaillé en tant qu'éducateur, pion, professeur de philosophie, manutentionnaire, chauffeur-livreur, conducteur de train, facteur, journaliste, imprimeur, ouvrier du livre. Par la suite, il a successivement exercé en tant que contrôleur (en 1982) puis Inspecteur du Travail à partir de 1985 et ce jusqu’à sa retraite, en 2010. Militant du Parti Socialiste de 1994 à 2018, membre du conseil national et du bureau national, il a animé le mensuel Démocratie et Socialisme, conçu comme le “fil à plomb” de son action et de celle de ses amis et camarades trente années durant. Depuis 2018, il anime la Gauche Démocratique et Sociale (GDS).
Après le grand chamboulement que son action avait provoqué dans le IIIe arrondissement, le directeur Pochon, l’inimitable hiérarchie de Jean Carré l’avait encouragé à changer de secteur.
Fini les boutiques chinoises, fini la bijouterie, l’orfèvrerie, les graveurs de médailles, les lapidaires, les pierriers, les bibelotiers, les batteurs de métaux, fini le quartier du Temple, le Marais, Jean y avait passé treize ans sur les vingt-deux ans de sa vie professionnelle.
Il faut dire que le suicide de Henri de Chaumont-Tonnerre, le plus gros patron auquel il avait eu affaire, et dont il avait fait éclater au grand jour la corruption, était devenu un énorme scandale public. Toute la presse en avait parlé.
Le trafic de terres rares, notamment de cérium, organisé par sa société, Le Comptoir, était énorme. Ça jouait sur des centaines de millions d’euros, le minerai venait de Mongolie et passait par la douane du Havre; le trafic impliquait une partie de la mafia chinoise, et à la fin du trajet, faisait surtout le bonheur d’un des plus riches actionnaires des industries métal- lurgiques, chimiques et de luxe.
Vous pouvez retrouver les premières pages du livre à feuilleter en cliquant sur le lien ici.