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Lanthane

18,00 €
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par Gérard Filoche

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France met. & monde : 3€ jusqu'à 25€, 6€ jusqu'à 50€, 9€ jusqu'à 100€, 12€ au-delà 100€ DOM-TOM : 8€

43 jeunes femmes arrivent du Liban pour être formées à l’accueil de clients essentiellement masculins dans des salons de massage franchissés par une entreprise liée à l’Église de scientologie. Alors qu’il enquête sur la dite entreprise, l’inspecteur du travail Jean Carré est menotté par la police à son arrivée au bureau sur fond d’accusation d’antisémitisme.
Faisant suite à Césium et Samarium, Gérard Filoche nous propose le troisième volet de sa trilogie policière. Après avoir ratissé les IIIe et IVe arrondissements de Paris, notre héros contrôle le IIe. Il est ici aux prises avec le milieu du luxe dont la criminalité en col blanc n’a rien à envier aux pires pratiques esclavagistes. Sous le glamour perle le sang des travailleuses, quantités négligeables pour le grand capital. Derrière les devantures de la rue de la Paix et de la place Vendôme se nouent des intrigues criminelles sur fond de violation du code du travail et de concupiscence de juges marrons. Sous les dorures des sièges sociaux s’ourdissent des complots sordides. Derrière les millions que génèrent les produits de beauté, loin de la communication racée et des discours ouatés, les vies de salariés plus ou moins ordinaires semblent ne tenir qu’à un fil.
Le rouge domine ici, à l’image du lanthane, métal présent dans les rouges à lèvres. Alors que les irrégularités et mises en danger de la vie des employés que l’inspecteur constate dans des cadres distincts semblent disparates, elles forment les éléments d’un puzzle social et la trame d’une intrigue que notre inspecteur du travail réussit à dénouer, s’alliant ici à son vieux rival, l’inspecteur de police Dan Moïse.
Mais tout ceci n’est que fiction…

Fiche technique

Référence
470024
ISBN
9782383500247
Hauteur :
21 cm
Largeur :
15 cm
Nombre de pages :
232
Reliure :
broché

Débuts de l’affaire Guinal 13

Femmes et congé maternité 15

Bonhomme et Bourgeois 19

Heures philanthropiques 23

Chassé-croisé de frelons 27

Trois demandes de licenciement contre Farida Hannoun 31

CE d’exception 35

Auvergne 41

Unité de contrôle, duc et duchesse 43

2e arrondissement, Monopoly 47

Le nid et le Baravine 51

Les frelons 55

Rhodiage d’émeraude 59

Le restaurant Brouet 63

Deux menuisiers de la rue de la Paix 65

L’agent de sécurité de chez Qarter 69

L’agence de voyages Bonatelli 71

Première piqûre 73

DRH volatilisé 77

27 septembre au Ritz 81

“43” dit Moïse 87

Baravine tendu 91

Dur lundi d’octobre 97

Immonde 101

Protection fonctionnelle 105
Frelons encore 109
Remontada 111
Dianétique et Tom Cruise 115
CHSCT fantôme 119
La loi Chaynesse Khirouni 123
Contre-attaque 125
Frelons sur les ondes 127
Drôles de procès en série 131
Baravine de cassation 135
Barre de verre 139
Long hiver 143
Moins 100 145
Chez Qarter again 147
Perdita 151
Justice cocasse 159
Les traders 163
État de droit quotidien 169
Patatras 177
Farandole de procès 183
Vraies fausses stagiaires 189
Vrai faux CE 193
Vrai faux antisémite 201
BHV 215
Sophie de Chaumont-Tonnerre 221
Jean directeur 223
Sigles utilisés 226

Gérard Filoche a exercé une dizaine de métiers avant de devenir, pendant vingt-neuf ans, inspecteur du travail. Membre du conseil national et du bureau national du PS jusqu’en 2018, il anime depuis trente ans le mensuel Démocratie et Socialisme et depuis 2018 la Gauche démocratique et sociale (GDS) avec comme fil à plomb la défense du salariat.

L'affaire avait commencé huit mois plus tôt et n'avait cessé de prospérer depuis. L'explosion qu'elle allait produire était alors imprévisible.

Jean Carré, encore une fois muté par sa hiérarchie, cette fois-là dans le 2° arrondissement de Paris, tenait une de ses deux permanences hebdomadaires, une des dernières fois dans son petit bureau de la rue de Malte, quand Farida Hannoun l'y sollicita.

Cadre commerciale, depuis six ans, elle vendait des produits cosmétiques Guinal dans tous les pays du Moyen-Orient, quand elle était tombée enceinte.

Un mois avant la fin de son congé maternité de 16 semaines, ses patrons avaient paru "surpris" qu'elle voulût revenir travailler. Ils lui dirent de rappeler. Elle laissa passer quinze jours et rappela. En vain. Il lui avait fallu insister une semaine avant pour avoir un rendez-vous de "reprise". Son poste était occupé par un intérimaire, mais comme lui dit la DRH, Mme de Santerre, "Il fait l'affaire alors on va le garder". D'autant que c'était un lointain cousin d'un des deux patrons.

Vous pouvez retrouver les premières pages du livre à feuilleter en cliquant ici.