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Anthologie de poésies érotiques féminines

Love Bowman (auteur), Monique-Marie Ihry (illustrations)

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En lettre suivie

Reines, prêtresses, courtisanes, dévotes, servantes ou aristocrates :
partez à la rencontre de ces femmes de lettres parfois oubliées,
qui ont chanté l’amour et mis en rime l’érotisme.

De l’Antiquité sumérienne à nos jours, de la Chine impériale au
Paris des salons, en passant par le Moyen-Âge occitan et andalou,
cet ouvrage est une ode à la sensualité féminine.

Pures sensations intimes, ces poèmes réunis par Love Bowman
nous transportent et nous troublent. Caressant l’imagination,
la peinture de Monique-Marie Ihry magnifie chaque fragment.

Fiche technique

Référence
460364
ISBN
9782350303642
Hauteur :
17,8
Largeur :
17,8
Nombre de pages :
144

Dumuzi, Inanna et la prospérité du Palais, anonyme 16
Ceci est le poème balbale d’Inanna, une prêtresse d’Inanna 19
Ode de Sappho à son amie, Sappho 22
Autour du vent : la Chine impériale, Dame Ban et Ziyè 24
La passion de Saint-Pélage, Hrotsvita de Gandersheim 26
Érotisme dans le Japon antique, Sei Shonagon et Murasaki Shikibu 28
Regrets, Wallada bint al-Mustakfi 30
Invitation, Hafsa bint al-Hajj al-Rakuniyya 32
La baignade, Hamda bint Ziyad al-Mu’addib 34
Lèvres fardées, Li Qingzhao 36
Louanges, Hildegarde de Bingen 38
Lai d’Eliduc, Marie de France 40
Et bien me plaît qu’en aimer je vous vainque !, Béatrice de Die 42
Beau doux ami…, Na Tibors de Sarenom 44
Quand une dame s’avise d’aimer…, Na Castellosa 46
Ceux qui blâment mon amour pour vous…, Clara d’Anduza 48
Joute amoureuse avec Lanfranc Cigala, Na Guilhema de Rozers 50
Héroïde à mon époux Béranger, Clotilde de Surville 53
Ô Jésus-Christ, mon tourment et ma mort…, Marguerite de Navarre 56
Qui dira ma robe fourrée, Pernette du Guillet 58
Perce-moi l’estomac…, Gabrielle de Coignard 60
Baise m’encor, rebaise-moi et baise, Louise Labé 62
Bouche dont la douceur m’enchante doucement, Catherine Des Roches 64
Ode à feu le roi François II, Marie Stuart, reine d’Écosse 66
Le luth, Madeleine de l’Aubespine ou Héliette de Vivonne 68
Cantique des Cantiques, Marie de Brabant 71
Stances où une dame parle, princesse de Conti 74
Sous ces ombrages verts…, Madame de La Suze 76
Madrigal, Madame Des Houlières 78
Chanson sur M. l’Abbé Testu, Madame Des Houlières 80
Portrait de Madame Alikruk, Madame Du Noyer 82
Chanson créole, Marceline Desbordes-Valmore 84

L’amour et la mort, Louise Ackermann 86
Bacchanale, Marie Krysinska 88
Le plaisir fait crier…, Laurent Évrard 90
Désir, Renée Vivien 92
Hymne au bien-aimé, Hélène Picard 95
Une autre lignée, Delmira Agustini 98
Détachée, Hélène Vacaresco 100
Courtisane, Émilienne d’Alençon 102
La bouche, Marie Nizet 104
Litanies de la chair, Berthe de Nyse 107
Pourquoi ce besoin fort et triste ?, Anna de Noailles 110
Peut-être que ton corps charmant…, Anna de Noailles 112
Ode à l’amant, Marie Dauguet 115
Esmeralda, Laure 118
Sonnet moral sur les rimes de mon amant impossible, Catherine Pozzi 122
Ciels, Violette Rieder 124
Furieusement, Lucie Delarue-Mardrus 126

Love Bowman est comédienne et dramaturge. Éros ensorcelé est sa dernière pièce. Seule en scène, elle rend hommage aux auteurs libertins méconnus de la période baroque et s’interroge sur la parole licencieuse à une époque puritaine. Créée au Théâtre du Nord-Ouest, cette pièce est désormais montée au Théâtre de l’Âne vert à Fontainebleau. Love Bowman a choisi les textes de cette anthologie féminine par sa fréquentation des textes érotiques de toutes époques. 

Monique-Marie Ihry est artiste peintre, illustratrice et écrivain. D’abord amatrice de pastels, cette portraitiste s’est inspirée de la photographie en noir et blanc pour devenir une spécialiste de la peinture monochrome. Elle a participé à de nombreuses expositions et a remporté plusieurs prix (Artoulouse 2013 et 2014, Salon des artistes de Thau 2014). Les toiles de Monique-Mary Ihry accompagnent ici des poèmes déjà évocateurs.

La déesse Inanna demande à Dumuzi :

« Quant à moi, à ma vulve, tertre rebondi,
Moi, jouvencelle, qui me labourera ?
Ma vulve, ce terrain humide que je suis,
Moi, reine, qui y mettra ses bœufs de labour ?
Laboure-moi donc la vulve, ô homme de mon cœur ! »

Anonyme, fin du IIIe millénaire av. J.-C.