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Le bel endormi

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Histoire du stade de Colombes

par Michaël Delépine

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Et en lettre suivie sauf envoi à l'étranger

Temple français du sport de 1924 à 1972, date de l’inauguration du Parc des Princes, le stade de Colombes est un équipement profondément républicain refusant les structures monumentales des régimes autoritaires de l'époque – et associatif porté par le Racing Club de France. Ces deux particularités sont ses lettres de noblesse mais expliquent sa relégation face à des structures plus solides.

À l'approche des JO de 2024, il est temps de faire revivre cette enceinte qui maintenant vivote.

Créé dès 1883, le stade de Colombes est aménagé pour les Jeux de 1924, devenant ensuite le site des finales de la coupe de France de football ainsi que des championnats de France d’athlétisme. Dans les années 1960, alors que le pays cherche à bâtir un stade à l’image de ce qu’il veut être sa grandeur retrouvée, l’image de Colombes se dégrade au fil du désamour dont la banlieue est victime tandis que le Racing se replie sur les beaux quartiers.

Fiche technique

Référence
460805
ISBN
9782350308050
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
342
Reliure :
broché

Introduction

Colombes avant Colombes :
la première vie d‘un équipement sportif

Le passé hippique de Colombes

Une nouvelle construction en ville : le stade

Colombes, un stade qui compte
dans le paysage sportif français

Une “sédentarisation” du Racing

L’impossible construction
d’un stade monumental à Paris
(1921-1922)

Un grand stade à Paris : le défi des organisateurs des Jeux Olympiques de 1924

“Si l’on manque de stades,
on ne pourra toujours pas dire
que l’on aura manqué de plans”

Le monde sportif rêve
d’une architecture monumentale

Un financement dispendieux
inenvisageable

Un stade olympique à Colombes

Une “grande idée” :
la proposition du Racing Club
de France à Colombes

Un stade économique et fonctionnel
loin des aspirations monumentales

Piscine, stade de tennis et logements :
un complexe olympique au rabais

Colombes accueille le monde :

des JO 1924 à la Coupe du monde 1938

Des Jeux Olympiques en banlieue :
un succès contrasté

Destins croisés :
l’apothéose du football
et le cauchemar du rugby olympique

L’athlétisme
et les autres disciplines colombiennes
aux Jeux de 1924

La Coupe du monde de football 1938
à Colombes

Jeux universitaires 1937
et Championnats d’Europe d’athlétisme 1938

Le stade de la France
de l’entre-deux-guerres

Exploiter un stade national (1924-1939)

La “fête nationale du football” à Colombes :
le stade de la Coupe de France

Le stade des équipes de France
de football et de rugby

L’athlétisme : un succès plus limité

Concurrence et remise en cause
de son statut de stade national

Un club et son stade :
Colombes et le Racing Club de France
dans les années 1920-1930

Un complexe sportif indispensable
au Racing ?

Colombes, une lourde charge
pour un club omnisports

Le Racing Club de France
face à la question du grand stade

Un stade en guerre : 1939-1945

Exploitation et gestion du stade
pendant le second con
flit mondial

Colombes après Colombes :
le stade olympique depuis 1972

“Continuer à rendre des services” :
des années 1970 au Racing 92

“D’un stade à l’autre”,
d’une Coupe du monde à l’autre

D’une Olympiade à l’autre :
les Jeux Olympiques à Colombes
un siècle après 

Conclusion

Notes

Sources

Bibliographie

Principaux ouvrages

Articles divers

Illustrations

Michaël Delépine est docteur en Histoire contemporaine et chercheur associé à l’Université de Bourgogne-Franche- Comté. Ses travaux portent sur le sport, particulièrement le football, les stades et les enjeux compétitifs à l’échelle européenne.

"Le long voyage, les gares, les rues envahies de spectateurs, les gradins, les vestiaires, le tunnel, le fameux rectangle vert, les couleurs, les odeurs... Tout est là. (...) Si certains se remémorent parfois avec nostalgie leur maison d’enfance, leur première école ou leur vieille voiture familiale, d’autres n’ont pas oublié leur premier terrain de sport. Surtout s’il s’agit de Colombes.

Car on dit Colombes quand on parle de ce stade, comme si sa ville avait été happée par la renommée et l’aura de ce monument sportif. “Colombes, Je vais à Colombes... J’ai joué à Colombes... J’étais à Colombes le jour où la France a battu...”. Autant d’expressions typiques de ces décennies dorées durant lesquelles des générations de sportifs et de spectateurs se pressaient dans cette partie de la banlieue ouest de Paris. Et pour ceux qui doutent de l’importance de ce stade, il leur suffit de prononcer son nom devant un amateur de sport qui a eu la chance d’y jouer ou d’y voir un match puis d’observer ses réactions. Il est des regards qui ne trompent pas.

(...)

Colombes est un monument du sport français. Et puisque les pelleteuses ont commencé à faire leur œuvre, puisque les derniers vestiges vont bientôt disparaître, le temps est venu de lui rendre hommage. De lui redonner vie. De le considérer à sa juste valeur en le replaçant vers le sommet de la pyramide des stades français. Le temps est surtout venu de faire du stade olympique de Colombes un objet d’histoire."

Article dans Le Parisien, par Olivier Bureau, le 06/10/22 :

"Là où le sport d'élite et amateur se rencontrent."

"Les Jeux Olympiques de 1924 s'étaient ouverts au stade Yves-du-Manoir, à Colombes. Cent ans plus tard, en 2024, ce sont les épreuves de hockey sur gazon qui s'y tiendront."

"Aujourd'hui, c'est un chantier titanesque mais pendant près d'un siècle, le stade départemental Yves-du-Manoir a été une cathédrale du sport. C'est ce passé qui revit sous la plume de Michaël Delépine [...] Plus qu'un livre sur le stade qui a accueilli les Jeux Olympiques de 1924 et accueillera ceux de Paris 2024, ce livre est une biographie. [L'auteur] en parle comme d'une connaissance, comme, dit-il "d'un vieux tonton".

"Le résultat, c'est cette somme hyper complète mais très agréable à lire sur un stade qui a toujours vécu sous la menace "du grand stade, le stade de 100 000 places" qui ne verra jamais le jour. Le Bel Endormi fait voyager le lecteur dans le temps. Et les clichés en noir et blanc complètent l'ensemble qui suscite nostalgie et empathie pour un stade en pleine transformation."

Article dans La Médiathèque du football : l'actualité des publications

Rédigé par François da Rocha Carneiro :

"Ouvrir la "biographie de stade", en l'occurrence celle de Colombes [...], c'est partir à la découverte du familier inconnu, tant ce nom contribue à l'histoire du sport français."

"Armée d'un appareil de notes aussi conséquent que réjouissant, ainsi que d'un cahier riche de trente illustrations, la démonstration de Michaël Delépine est passionnante."