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Pour en finir avec le féminisme

15,00 €
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par Jean-Luc Jeener et Marie Hasse.

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Comment un couple vit-il le féminisme ? Un homme et une femme de culture et de générations distinctes que la vie et la foi ont unis nous livrent le passionnant dialogue de leurs pensées. Deux textes croisés qui se répondent. Deux visions du monde qui achoppent l’une sur l’autre mais aussi bâtissent l’une avec l’autre. Tout en estimant que le combat du féminisme est un des plus beaux de notre siècle et que, comme un parcours à bicyclette, il ne saurait s’arrêter sans chuter, les auteurs s’inquiètent de certains de ses excès et de ses dérives. Défendant aussi bien la galanterie à la française que le droit de se faire importuner ou la complicité et la complémentarité entre les sexes, les auteurs militent pour un féminisme à la française, qui nous éviterait la montée de la méfiance et de l’enfermement, la judiciarisation des rapports sociaux et la permanente injonction faite aux femmes d’être des wonder women, mères parfaites et travailleuses accomplies. Le féminisme doit également inclure les hommes sans lesquels le combat pour l’égalité ne saurait être gagné. Égalité ne veut cependant pas dire identité et chercher à “dégenrer” la société est une ineptie. De même l’émancipation du patriarcat ne saurait se confondre avec un prosélitisme pour l’exclusion des hommes de la vie des femmes.

Fiche technique

Référence
460945
ISBN
9782350309453
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
264
Reliure :
broché

Jean-Luc Jeener est l’un des penseurs chrétiens contemporains les plus en vue. Auteur d’une quinzaine d’essais, il est journaliste au Figaro et à Valeurs actuelles. Il dirige aussi le théâtre du Nord-Ouest à Paris.

Marie Hasse dirige les éditions Metropolis, fameuse maison genevoise. Elle est aussi actrice et metteur en scène.

L’homme est l’homme, qu’il soit mâle ou femelle. Avec ses tares, ses grandeurs et ses ambitions. Ne pas le voir, ne pas le sentir, ne pas le comprendre, c’est se risquer à des combats douteux. Le féminisme en est en quelque sorte un. Et l’on peut même penser que bien de ses combats s’avèrent être néfastes à l’humanité. Quoi de plus dangereux, en effet, qu’une guerre entre les sexes ? Alors qu’il faudrait farouchement combattre les sources des injustices et des conflits : la bêtise, l’inculture, l’aveuglement de l’ego, le complexe d’infériorité…
Certains crétins minoritaires, comme on le verra dans le corps du livre, s’en réclament mais, franchement, que dirait-on d’un groupe d’hommes qui se revendiqueraient “hoministes” ? Sinon que cela risquerait de déclencher un immense éclat de rire… Et pourtant ces “hoministes”, tout ridicules qu’ils soient, trouveraient bien aujourd’hui des raisons de nourrir leur sottise… Il y a, dans leurs petits esprits, pour eux, effectivement, dans leur rapport avec le sexe opposé, toujours de quoi se sentir victime. Beaucoup d’hommes, en effet, en ce vingt-et-unième siècle, se sentent méprisés, déconsidérés, et vivent les femmes comme des castratrices.
La société du muscle a fait son temps depuis longtemps. Ce qui pouvait être compréhensible à des époques reculées où le mâle devait défendre sa famille, sa tribu, son pays, à coup de gourdins ou de rapières, ne l’est plus aujourd’hui. Les armes modernes ont changé tout cela. Et n’importe quelle future présidente de la République, tout comme son homologue masculin, peut appuyer sur le bouton atomique. Et, sans aller jusque-là, une Catherine II de Russie ou une Elizabeth première d’Angleterre valaient bien, dans l’absolu pouvoir, un Louis XIV ou un Napoléon.
L’évolution est en marche et, à moins de revenir à une époque dépassée, elle tend à une égalité matérielle entre hommes et femmes. Et personne ne peut s’en offusquer sauf à être stupide et grossier.