Howards End
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Howards End

19,00 €
TTC

Dirigé par Elsa Cavalié
Contributions de Philippe Birgy, Nicolas Pierre Boileau, Adèle Cassigneul, Xavier Giudicelli, Marie Laniel

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Et en lettre suivie pour la France métropolitaine !

Traitant d'un des sujets 2020 et 2021 de l'agrégation externe d'Anglais, cet ouvrage propose tout ce dont le candidat a besoin pour passer les épreuves. 

Comme tous les clefs-concours de littérature anglophone, l'ouvrage est structuré en quatre parties :

- Repères : le contexte historique et littéraire

- Thématiques : comprendre les enjeux du programme

- Ouvertures : pistes de réflexion personnelle

- Outils : pour retrouver rapidement une définition, une idée ou une référence. 

Fiche technique

Référence
460607
ISBN
9782350306070
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
256
Reliure :
broché
Format :
poche

INTRODUCTION    13

REPÈRES

E. M. Forster, genèse d’un parcours : vivre ou écrire ?
Les premières années    17
Cambridge    19
La Grèce et l’Italie    20
Forster romancier    21
Bloomsbury    22
L’inde et Maurice    23
La Seconde Guerre mondiale et l’engagement politique    25
Retour à Cambridge    25

L’œuvre et son contexte
Howards End : résumé     27
Rédaction et réception critique    28
Rédaction    28
Réception critique    29
Ruptures et connexions    30
Libéralisme, humanisme et pensée éthique    34
Les irrégularités du libéralisme    34
Qualités affectives et morales du choix politique    37
Le vieux libéralisme et le nouveau    39
Style singulier, styles pluriels    41

Qui est Merchant Ivory ?
L’hydre à trois têtes    47
Représenter l’Angleterre    48
Figure du cinéma heritage    50


Thèmes

La condition de l’Angleterre
L’Angleterre en héritage : les “conquérants” et les esthètes    55
Leonard Bast et le nouveau partage des conditions    61

La résonance du lieu
Les métamorphoses de la sensibilité    69
Howards End : le lieu vibrant    75

Les relations hommes-femmes :
union, désunion et la question du mariage
Un monde binaire    82
L’impossible relation sexuelle    90
Les femmes et la béance du savoir    96

Matérialisme et spiritualité
Le charme de l’insaisissable    103
L’arrogance de l’esprit    105
Le sens des proportions    106
L’idéalisme allemand    109
La place du cœur    110
Les mots d’esprit    113
La circulation des biens matériels    115

Narration(s) : une esthétique de l’écart ?
De l’ambiguïté comme principe structurant     120
“Me, Them and You” [Forster, 1953, p. 26]    120
Un narrateur fiable ?    122
Ambiguïté et dissensus    125
Trouble, l’écriture féminine     128
La touche féminine    128
L’amour Autre    130
L’ironie forsterienne    132
Meeting the comic muse
“Mrs. Munt […] he thought,
She rather reminds me of Dolly.” [p. 164]    135
“A family affair” : la veine austenienne     138
Comédie domestique    138
“Is not Jane Austen the only woman comedian?”
[Forster, 2008, p. 68]    141

Dé-connexions et correspondances :
la musique dans Howards End
Contextes : Forster et la musique    143
Dissonances et disharmonies :
 les enjeux thématiques de la musique dans Howards End    146
Du sublime et du comique    146
Classes sociales et voix discordantes    148
Musique et clivages culturels et nationaux    151
La musique comme principe structurel dans Howards end    153
Les “petites phrases” de Forster : rythme et leitmotive    153
Dualités et répétitions    157
Musique et enjeux esthétiques de Howards End    160
“The muddling of the arts”: “connexions” intermédiales    160
“Rounding off” ou “opening out”:
la coda de Howards End et l’entre-deux forsterien    161

“Not always distinguishably, always indistinguishably” : E. M. Forster, voir autrement
“L’œil a besoin d’aide” [Woolf, 1993, p. 55]    166
Machines à faire (mal) voir    168
Images plates    171
La grisaille crépusculaire    173
Forster, écrivain impressionniste ?    177
Impressions, Howards End    179

James Ivory, peintre de la vie moderne
Modernité 1900    185
Circulation des images    187
Une artificialité qui s’affiche    189
Entre matérialisme et fantasy forsterienne    191

Synthèses et perspectives

“Live in fragments no longer” :
le tissu réticulaire de la fiction
Continuités et interruptions    197
Rétablir le lien    199
La carte et le territoire    201

Forster, moderniste malgré lui
L’art pour l’art    205
Une perception incertaine    208
Un moderniste réticent    212

Le legs de Howards End : réécritures et transpositions
Trois translations/transpositions de Howards End    205
Rencontres, connexions et répétitions    217
Translations spatiales et temporelles    219
De Forster à Zadie Smith, Alan Hollinghurst
et Matthew Lopez : échos et miroirs    221
Jeux de reflets    221
Intermédialités et intertextualités    223
L’entrelacs du passé et du présent    226
Temporalités non-linéaires    226
Réseaux et re-connexions    229

Outils

Bibliographie    233
Glossaire    247


Elsa Cavalié est maître de conférences à Avignon Université. Sa recherche porte, entre autres, sur la notion d’anglicité et l’écriture de l’histoire dans la fiction britannique contemporaine. Elle a publié une monographie Réécrire l’Angleterre : l’anglicité dans la littérature britannique contemporaine (PULM, 2015), et édité un ouvrage consacré à l’héritage d’E. M. Forster dans la fiction contemporaine (Only Connect: E. M. Forster’s Legacies in British Fiction, 2017). Elle a dirigé cet ouvrage, en a rédigé l’introduction et contribué à la section Repères, ainsi qu’à l’étude de la narration.

Philippe Birgy est professeur de littérature britannique à l’université de Toulouse-Jean Jaurès. Ses travaux portent sur les modernismes anglo-américains et anglo-européens. Il s’intéresse en particulier aux sous-textes idéologiques dans les écrits d’Eliot, Joyce et Pound. Il est l’auteur des parties suivantes : “Libéralisme, humanisme et pensée éthique”, “Matérialisme et spiritualité”, “‘Live in fragments no longer’ : le tissu réticulaire de la fiction”, “Forster, moderniste malgré lui”.

Nicolas Pierre Boileau est agrégé d’anglais et maître de conférences en littérature britannique à l’université d’Aix-Marseille. Il est spécialiste de l’œuvre de Virginia Woolf, des échos modernistes dans la littérature contemporaine et des rapports entre littérature et psychanalyse, au sujet de quoi il a publié plusieurs articles. Il dirige au sein du LERMA le projet horizon sur les résistances des femmes au(x) féminisme(s) et a rédigé pour cet ouvrage le chapitre “Les relations hommes-femmes : union, désunion et la question du mariage”.

Adèle Cassigneul est agrégée d’anglais. Spécialiste de Virginia Woolf et du modernisme anglais, elle s’intéresse aux relations entre textes et images ainsi qu’aux questions de genre. Elle a cosigné avec Elsa Cavalié, Atonement. Ian McEwan et Joe Wright (Atlande, 2017), dirigé Virginia Woolf: Becoming Photographic (EBC 53, 2017) et publié Voir, observer, penser : Virginia Woolf et la photo-cinématographie (PUM, 2018). Elle est actuellement responsable du numéro que la revue Europe consacre à Virginia Woolf (parution printemps 2020). Elle a rédigé les deux parties du présent volume consacrées à James Ivory, ainsi que celles qui portent sur la dimension visuelle de Howards End et son instance narrative (écriture féminine et veine austenienne).

Xavier Giudicelli est ancien élève de l’ENS Fontenay-St-Cloud, agrégé d’anglais et maître de conférences en Littérature britannique à l’université de Reims Champagne-Ardenne. Il est l’auteur de Portraits de Dorian Gray : le texte, le livre, l’image (PUPS, 2016) et travaille plus généralement sur les rapports intermédiaux et les questions de réécriture et de traduction. Il a rédigé les parties du présent volume consacrées à la musique dans Howards End et au legs du roman de Forster dans la littérature contemporaine.

Marie Laniel est ancienne élève de l’ENS Ulm et agrégée d’anglais. Elle est maître de conférences à l’université de Picardie-Jules Verne. Sa recherche porte sur l’intertexte victorien dans l’œuvre de E. M. Forster et de Virginia Woolf. Elle est directrice de publication de la revue L’Atelier et rédactrice en chef de la revue Polysèmes. Elle a rédigé les parties du présent volume consacrées à la condition de l’Angleterre et à la résonance du lieu.

Dans son introduction à l’édition Penguin de Howards End, rédigée en 2000, le critique et romancier David Lodge explique qu’il est somme toute relativement simple de “comprendre”, ou en d’appréhender, le roman : “There is no difficulty in establishing the ‘meaning’ of Howards End: the story is almost allegorical in design” [p. xv]. Lodge retrace ensuite la généalogie des différentes oppositions sur lesquelles le roman est construit (Schlegel et Wilcox, culture et industrie, ville et campagne) et démontre comment le roman transcende ces oppositions afin de dessiner une poétique de la connexion qui échoue (toujours selon Lodge), en raison de son incapacité à rendre plausible le mariage de Margaret et Henry : “The main stumbling blocks for many readers is Margaret’s motivation in marrying Henry Wilcox” [p. xx]. S’il est évident pour tout lecteur de Howards End que la notion de connexion est centrale au projet romanesque de Forster, la facilité avec laquelle l’on est censé comprendre les enjeux du roman demeure discutable.