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Populations, peuplement et territoires en France

25,00 €
TTC

Sous la direction de Raymond Woessner

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Et en lettre suivie pour la France métropolitaine !

Tout ce dont l’étudiant a besoin pour le sujet 2022-2023 de Géographie thématique des agrégations d'Histoire et de Géographie, et pour la session 2023 du Capes. Comme tous les Clefs-concours, l’ouvrage est structuré en trois parties :    

   - Enseigner : le sujet à travers les programmes et leur histoire;

   - Repères : les axes majeurs du sujet;

   - Espaces : comprendre les enjeux du programme;

   - Outils : cartes, graphiques, images, chronologie et glossaire.

Fiche technique

Référence
460737
ISBN
9782350307374
Hauteur :
12
Largeur :
17,8 cm
Nombre de pages :
524
Reliure :
broché

Tables des figures    ⁠18
Introduction    ⁠23
Populations et peuplement    23
Territorialisation    ⁠25

Réalités territoriales    ⁠28
REPÈRES

Villes et agglomérations de 1800 à 2020 :
une analyse diachronique du peuplement    ⁠35
Mesurer la population urbaine    ⁠39
Les données    ⁠39
Le nomos de la ville et le physis de l’urbain    ⁠40

L’état de l’urbanisation en 2020    ⁠43
Structures spatiale et démographique du réseau urbain    ⁠48
Urbanisation et rythmes célestes    ⁠48

Le pays des villes minuscules    ⁠51
Une trajectoire démographique originale    ⁠52
Les déterminants de la hiérarchie urbaine    ⁠53

La faiblesse de la strate des grandes villes    ⁠54
Métropoles régionales : le retour des “bonnes villes” ?    ⁠55

Hiérarchie urbaine et architecture des lieux de pouvoir    ⁠58
La ruralité de la France    ⁠60
Déclin des villes, croissance des banlieues    ⁠64

La nouvelle reprise de la croissance des villes-centres    ⁠66
L’encadrement territorial par les villes    ⁠69

Le jeu des acteurs    ⁠70
L’héritage de l’ère aménagiste : 70 ans d’action publique et d’aménagement du territoire    ⁠70
Moyens et finalités de l’action publique durant les Trente Glorieuses (1945-1975)    ⁠71
•    Les hommes et les institutions    ⁠71
•    Les villes : de la Reconstruction aux grands ensembles    ⁠74
•    Le freinage de Paris    ⁠75
•    Les métropoles d’équilibre    ⁠77
•    La décentralisation industrielle    ⁠78
•    Les pôles de croissance littoraux : les Zones industrialo-portuaires (ZIP)    ⁠79
•    Le productivisme agricole    ⁠80
•    La mise en tourisme    ⁠83

•    La création de sanctuaires naturels    ⁠84
Des Trente Glorieuses au monde d’aujourd’hui : essoufflement, contradictions et hésitations    ⁠85

•    La décentralisation politique    ⁠85
•    Les déséquilibres provoqués par la métropolisation/mondialisation    ⁠88
•    De l’État-stratège à l’État-brancardier    ⁠91
•    Agriculture et mondialisation    ⁠93
•    Les aménagements touristiques pris en tenaille entre la protection de la nature et la pression foncière    ⁠96

•    Du sanctuaire à l’aménagement raisonné    ⁠98

Territoire et intelligence territoriale : des concepts
au service de l’enseignement des dynamiques territoriales    ⁠101
L’intelligence territoriale, une histoire récente    ⁠102
Le concept d’intelligence territoriale    ⁠103
Le concept de territoire pour nourrir l’intelligence territoriale
et comprendre les dynamiques territoriales    ⁠105
L’espace géographique constitue la référence spatiale de toute étude    ⁠105
Les jeux d’acteurs pour comprendre comment les territoires sont régis    ⁠109
Les représentations qui façonnent les choix    ⁠110
Les lieux qui attirent, repoussent ou laissent indifférents    ⁠112
Le temps pour comprendre les mécanismes à l’œuvre    ⁠113

Comprendre la complexité    ⁠114

Le scénario territorial post-carbone    ⁠115
Vers une bifurcation des libertés    ⁠117
Vers une gouvernance territoriale    ⁠118
Vers une géographie alternative    ⁠120
Le post-urbain comme perspective    ⁠120
Un bio-régionalisme économique    ⁠121

Un espace-temps écolo-démocratique local    ⁠123
THÈMES

Faire société    ⁠129
Genre et territoires    ⁠129
La géographie féministe    ⁠129
De la géographie féministe à la géographie du genre    ⁠130
Genre et ville    ⁠131
•    De la cour de récréation à l’espace public    ⁠132
Genre et espaces du temps libre    ⁠133
•    Genre, sport et nouvelles pratiques de la ville durable    ⁠134
Géographie des homosexualités et des homophobies    ⁠135

Nouvelles perspectives    ⁠138

Le vieillissement de la population française    ⁠139
Une population vieillissante,
mais à un rythme plus modéré que les pays les plus développés    ⁠139
Le vieillissement, un processus démographique spatialement différencié    ⁠140

Vieillissement et enjeux d’aménagement    ⁠142

La fin de la redistribution ?    144
L’aménagement du territoire :
une redistribution spatiale et sociale efficace des richesses par l’État ?    ⁠145
Concilier égalité spatiale et égalité sociale, solidarité et compétitivité :
les limites de la redistribution    ⁠147
L’État a-t-il abandonné ses territoires ? La densité des services publics,

un enjeu social et politique majeur de la redistribution    ⁠149

Justice et injustice spatiale :
Constats et représentations dans une société hypermobile    ⁠151
Infrastructures de transport et justice spatiale    ⁠152
Une tradition aménagiste par les transports    ⁠153
Une inégalité réticulaire discutée    ⁠155
Un droit générique : la mobilité    ⁠157
Hypermobilité et hypermodernité    ⁠157
Des Français inégaux face à l’impératif de la mobilité    ⁠158
Une question de condition de vie et de santé publique    ⁠161
Un sentiment paradoxal d’injustice spatiale ?    ⁠163
De la difficulté d’être juste pour tous :

un modèle unique de mobilité en question face à un peuplement pluriel    ⁠166

Quel arbitrage entre compétitivité et équité ?    ⁠166
Une doxa environnementale discutée    ⁠168
La question automobile et ce qu’elle dit de certains clivages spatio-culturels    ⁠172

La question citoyenne dans la construction d’une justice spatiale    ⁠174
Nouveaux défis    ⁠178

La banlieue sous tension    ⁠179
Objectivation par les théories anglo-saxonnes    ⁠179
L’entrée par la question sociale    ⁠181
Les banlieues et la politique de la ville    ⁠182
La banlieue au risque de l’activité    ⁠184

Attractivités différenciées    ⁠185

Les territoires de l’immigration    ⁠187
Immigration et sans papiers    ⁠189
La répartition des populations immigrées en France métropolitaine    ⁠190

Territoires urbains    ⁠193

Les enjeux économiques    ⁠197
Les stratégies de localisation des entreprises    ⁠197
De 1780 aux années 1930 : les entreprises se rapprochent des matières premières,
d’une main-d’œuvre abondante et peu chère, ou de nouveaux débouchés    ⁠198
De la fin des années 1940 au début des années 1980 : l’État aménageur
acteur premier de la déconcentration de l’activité et de la décongestion parisienne    ⁠203
Des années 1980 aux années 2010 : l’adaptation des entreprises à la mondialisation
et à la division internationale des processus de production    ⁠208
Recherche d’une “nouvelle grammaire productive” [Veltz, 2020] depuis 2010,
autour d’une industrie “jardinière du territoire” : pour séduire des entreprises,

il faut attirer des talents, cultiver les aménités, repenser les synergies    ⁠210
Transports, populations et territoires :

des catalyseurs des dynamiques territoriales ?    ⁠220
Les géographes et les relations entre transports, populations et territoires    ⁠221
Des transports comme éléments de structuration des territoires    ⁠221
Des rapports problématiques entre dynamique démographique et diffusion des transports    ⁠223
Des villes nées du rail : Laroche-Migennes (Yonne), Capdenac-Gare (Aveyron)

et Cerbère (Pyrénées-Orientales)    ⁠224
Réseau ferroviaire en France et mutations territoriales    ⁠225

Les principales étapes du développement du réseau ferroviaire français    ⁠225
Un exemple : la diffusion du réseau ferroviaire en Occitanie et ses interprétations controversées    ⁠227

Quels effets territoriaux du développement du réseau ferré ?    ⁠229
Des enjeux actuels différenciés :

préserver les petites lignes, valoriser les étoiles ferroviaires    ⁠229
Vers la fin du détricotage ferroviaire ?    ⁠230
Montluçon, entre perte d’accessibilité et sentiment de déclassement    ⁠231

Déconnexion et reconnexions urbaines    ⁠232
La grande vitesse ferroviaire en trois effets et trois échelles    ⁠233

Échelle nationale : accélération générale, différenciation territoriale (et sociale ?) croissante    ⁠234
À qui profite l’accélération des relations ferroviaires entre Bordeaux et Paris ?    ⁠235
Échelle régionale et métropolitaine : des dynamiques économiques et touristiques très différenciées    ⁠237
Échelle locale : des quartiers de gare entre hypermobilité et marginalité    ⁠239
•    La gare, lieu d’hypermobilité et espace de projet    ⁠239
•    La gare historique, espace ressource pour les activités marginales    ⁠240

•    Gentrification et projet urbain à Grenoble    ⁠241
La route comme facteur structurant et déstructurant    ⁠242

La morphologie du réseau autoroutier    ⁠242
Le cas de l’autoroute de Gascogne A65    ⁠243
Quels effets structurants des autoroutes ?    ⁠244
•    La diffusion par capillarité    ⁠244

•    Mutations en cours et non-mesurées    ⁠245
À qui profitent les aéroports ?    ⁠246

L’Île-de-France    ⁠246
Petits aéroports et grands problèmes    ⁠248

Le cas breton    ⁠251

Les villes décroissantes en France    ⁠254
Retours sur la décroissance urbaine en France dans une perspective internationale    ⁠255
Sémantique des villes qui perdent des habitants    ⁠257
Urbanisation, étalement et définition des villes : de quels outils peut-on disposer ?    ⁠258
La décroissance urbaine en France : un phénomène marginal ?    ⁠259
Une géographie de la décroissance urbaine en France    ⁠260
La composante régionale de la décroissance urbaine    ⁠260
La composante hiérarchique de la décroissance urbaine    ⁠263

Une décroissance qui persiste sur une longue période    ⁠263
L’imbrication systémique des facteurs à l’origine de la décroissance urbaine    ⁠266

Hiérarchisation du système des villes et court-circuitage des petites villes    ⁠266
Les mutations économiques :
la désindustrialisation comme facteur déterminant de l’entrée en décroissance ?    ⁠267
Les réformes territoriales des services publics :
facteur aggravant du déclassement ?    ⁠270
Les pratiques de mobilité quotidienne : des espaces centraux marginalisés ?    ⁠271
Des conséquences de la décroissance et des leviers d’action    ⁠273
Le départ des habitants et les effets sur la structure par âges    ⁠273
Les politiques publiques pour renouer avec l’attractivité :
la diffusion d’un modèle métropolitain entrepreneurial ?    ⁠274
Vers d’autres politiques d’adaptation à la décroissance ?    ⁠275

Le pendant de la métropolisation    ⁠276
Mise en valeur et peuplement des territoires touristiques

en France métropolitaine    ⁠277
L’évolution : d’un tourisme d’élite à un tourisme de masse    ⁠278
Le rôle des villégiateurs anglais dans l’émergence de l’urbanisme balnéaire
et le peuplement des premières stations aristocratiques    ⁠279
Démocratisation du tourisme, mise en valeur des territoires et tourisme de masse    ⁠279
Les opérations d’aménagement des stations balnéaires du tourisme de masse :
urbanisation massive et croissance de la population sur les littoraux    ⁠282
L’aménagement du littoral Languedoc-Roussillon,
un archétype de l’urbanisation massive et de la croissance de la population du littoral méditerranéen    ⁠283
L’aménagement de la côte Aquitaine, une reproduction plus “écologique” de la mission Racine,
urbanisation massive et croissance de la population sur le littoral atlantique    ⁠288
La découverte des montagnes françaises par les touristes :
près d’un siècle d’urbanisation et de peuplement    ⁠290
Le climatisme, facteur d’urbanisation et de peuplement
des premières stations touristiques de montagne    ⁠290
Les générations de stations de sports d’hiver :
évolution des territoires montagneux et de la population saisonnière    ⁠294
La croissance de la population saisonnière,
un facteur de pression sur les territoires touristiques en métropole    ⁠296
Changements pour de nouvelles pratiques touristiques ?    ⁠298

Mutations commerciales, modes d’habiter et peuplement    300
Les territoires contrastés du commerce    ⁠300
Un processus de polarisation géographique de l’offre commerciale    ⁠301
Modernisation commerciale, périurbanisation, “automobilisation”    ⁠303
Crises territoriales    ⁠304
La vacuité des efforts correctifs des pouvoirs publics ?    ⁠306
Des mutations permanentes en réponse aux modes d’habiter    ⁠310
Le retour à une proximité entre idéalisation et nouvelles réalités spatio-temporelles    ⁠310
•    Nouvelles aspirations et nécessités d’une proximité aux rythmes doux au sein de l’urbain dense    ⁠310
•    Autres formes de proximité dans un monde automobile    ⁠312
•    Les circuits courts alimentaires    ⁠313
Commerce et ségrégation socio-spatiale    ⁠314
Le commerce à l’âge de l’hypermobilité    ⁠317
E-commerce : une révolution socio-spatiale ?    ⁠319
Une nouvelle territorialisation commerciale    ⁠320
Le territoire au risque de la dématérialisation de l’échange marchand ?    ⁠322

Une transition à inventer    ⁠325

Le peuplement à l’aune du risque naturel    ⁠326
Le risque majeur, une combinaison complexe d’aléas et d’enjeux    ⁠328
La France, deuxième pays d’Europe soumis aux catastrophes naturelles    ⁠330
L’exposition des populations et des territoires aux risques naturels    ⁠331
Les inondations, premier risque naturel en France    ⁠331
Les tempêtes    342
Les cyclones    ⁠344
Les séismes    ⁠344
Les éruptions volcaniques    ⁠345
Les mouvements de terrain    ⁠346
Les avalanches    ⁠346
Les feux de forêt    ⁠347
Acteurs et outils de la gestion des territoires exposés aux risques naturels    ⁠348
Résilience et durabilité :
Réduire la vulnérabilité et habiter dans des territoires à risques ?    ⁠350

La santé de la population : progrès sanitaires et inégalités territoriales    ⁠355
Des inégalités socio-spatiales de santé persistantes,
malgré une transition épidémiologique achevée    ⁠355
Santé des populations et aménagement des territoires :

de la réduction des risques sanitaires à la promotion de la santé    ⁠358
ESPACES

La métropolisation de la France    ⁠365
Paris, ville monde, métropole mondiale    ⁠365
Paris, “ville produite par le monde” : une métropole mondialisée    ⁠366
Une insertion progressive dans la mondialisation du fait d’atouts initiaux    ⁠366
Une métropole réceptrice de la mondialisation    ⁠368
Une région qui concentre des fonctions connectées à la mondialisation    ⁠369
Paris, “ville qui produit le monde” : une métropole mondialisante    ⁠371
Des pôles de commandement et de production à dimension internationale    ⁠371
Une tête pour les réseaux européens et même mondiaux    ⁠372
Paris est créatrice d’événements et de projets mondiaux    ⁠373
Paris en recomposition : ville mondiale à pérenniser ou territoire urbain à rééquilibrer ?    ⁠374
L’enjeu de la position hiérarchique de Paris    ⁠374

L’enjeu de la gouvernance fragmentée et du Grand Paris    ⁠376

La métropolisation à tout prix : Grand Paris Express, urbanisme, population    ⁠378
Paris ville-monde et le GPE    ⁠378
Nouvelles gares, urbanisme et attractivité démographique    ⁠380
Une croissance démographique inatteignable    ⁠380
Comment combler le déficit migratoire ?    ⁠383
Vers le renforcement des principaux pôles déjà existants    ⁠383
Les paradigmes implicites du projet    ⁠384
Le paradigme de la “surconcentration heureuse”    ⁠384
Le paradigme de la nouveauté nécessairement magnifique    ⁠384
Le paradigme de l’effet automatiquement attractif des infrastructures    ⁠385
Le paradigme de la métropolisation et du ruissellement    ⁠385
Le choc de la pandémie de Covid-19    ⁠386
Une nouvelle organisation du travail    ⁠387
L’amorce d’une “révolution géographique” ?    ⁠387
Le choix d’aménagement du territoire des pouvoirs publics
opposé à celui de la société civile inverse ?    ⁠388

Des métropoles en région ?    ⁠389

Des déséquilibres initiaux :
des métropoles qui n’ont pas grandi de la même manière et à la même vitesse    ⁠392
Une urbanisation qui est le fruit d’une histoire longue    ⁠392
Une métropolisation récente qui reconfigure l’urbain    ⁠393
Des métropoles locomotives économiques ?    ⁠393
Des dynamiques démographiques et économiques variées    ⁠394
Un effet locomotive inégal ?    ⁠395

Des débats forts qui perdurent sur la place des métropoles    ⁠397

La ruralité    ⁠399
La France des faibles densités    399
La ruralité entre mythe et réalité    ⁠403
Émigration rurale mais aussi inversion du flux    ⁠403
L’effet trompeur de la chute des emplois agricoles    ⁠405
Une définition de la ville et de la ruralité imprégnée du modèle centre/périphérie    ⁠406

L’innovation territoriale n’est pas un monopole des métropoles    ⁠410

La ville petite comme moyenne, un territoire flou défini par ses habitants    ⁠412
La ville et son centre, une perception plus historique qu’actuelle    ⁠413
Un long déclin des centres des villes petites comme moyennes    ⁠413
L’appauvrissement et le vieillissement
de la population des centres des villes petites comme moyennes    ⁠415
Gentrification et “boboïsation” de certains quartiers centraux des villes moyennes    ⁠415

Affaires à suivre    ⁠416

La population des espaces ruraux et périurbains    ⁠418
Les “ruraux profonds”, des Français minoritaires, plutôt âgés et modestes    ⁠418
Les espaces les plus ruraux, des territoires résidentiels et attractifs    ⁠419
Une population rurale de moins en moins agricole    ⁠422
Le vieillissement des bourgs et villages périurbains    ⁠424
Plusieurs types de populations en périurbain    ⁠424
La commune, l’échelon administratif de proximité des populations rurales

mais de plus en plus menacé    ⁠425

La périurbanisation à l’aune des flux transfrontaliers : le cas du Sud-Alsace    ⁠428
Frontières naturelles et frontières géopolitiques    ⁠428
Des flux dissymétriques    ⁠430
Des communes en expansion inégale    ⁠431
Des retombées socio-économiques inégales    ⁠433
Des auréoles au dynamisme décroissant    ⁠435

La ruralité française comme opportunité foncière    ⁠437

Les littoraux, lieux d’attraction et lieux de convoitise    ⁠439
Une dynamique démographique affirmée    ⁠439
Urbanisation, peuplement et activités économiques :
“les ingrédients” du phénomène de littoralisation    ⁠443
Une économie diversifiée avec une prépondérance du secteur tertiaire    ⁠445
Le perpétuel et récurent dilemme :
protéger ou aménager ? Conserver ou développer ?    ⁠446

Des risques accrus pour les territoires littoraux    ⁠452

Populations, peuplement et territoires dans les montagnes françaises    ⁠453
Le peuplement montagnard : le poids des héritages    ⁠454
Les dynamiques contemporaines    ⁠455
Des montagnes inégalement peuplées    ⁠455
Les dynamiques démographiques des massifs français    ⁠461
Des montagnes et des activités    ⁠464
Vers une typologie des montagnes françaises    ⁠467
Des territoires montagnards dynamiques    ⁠467
•    Les milieux urbains et du re-déversement urbain    ⁠467
•    Les territoires de “l’effet Sud”    ⁠467
•    Les hauts-lieux des migrations “alternatives”    ⁠468
•    Les territoires du renouveau par le tourisme    ⁠469
•    Les foyers régionaux de dynamisme :
Pays basque, Yssingelais, Oyonnax, Ségalas, avant-pays savoyard, Haut-Doubs    ⁠470
Les territoires montagnards de la stagnation ou du repli    ⁠471
•    Des territoires agricoles ?    ⁠471
•    Les territoires de la crise industrielle    ⁠472
•    Marges et périphéries en crise    ⁠473
•    Les milieux forestiers    ⁠474

De la diversité des espaces montagnards    ⁠475

Populations, peuplement et territoires dans la France d’Outre-mer    ⁠476
Des populations ultramarines singulières    ⁠476
Des trajectoires démographiques diverses    ⁠476
Des sociétés ultramarines spécifiques    ⁠478
Des populations actives spécialisées    ⁠480
Habiter les territoires ultramarins    ⁠480
Un peuplement lié à l’histoire coloniale    ⁠480
De fortes contraintes naturelles à maîtriser    ⁠482
Un peuplement actuel littoralisé et urbain    ⁠483
Des populations soumises à de nombreux défis    ⁠486
Les enjeux d’un développement inachevé des territoires    ⁠486
Des enjeux démographiques divergents    ⁠487

Des sociétés et des territoires inégalitaires    ⁠489
Outils
Bibliographie    ⁠493
Acronymes    ⁠511
Glossaire    ⁠515

Adrien Biassin est diplômé de SKEMA Business School, diplômé de l’ENA, docteur en histoire contemporaine orientation économie de l’université de Strasbourg et de l’université de Haute-Alsace. Ses thématiques de recherche concernent les risques d’effondrement, la résilience des territoires et plus particulièrement les politiques de transition, avec une réflexion sur les processus individuels et collectifs dans le domaine des affaires publiques. Il est le co-fondateur et co-directeur de l’Institut européen de la transition. Il a rédigé le chapitre sur le scénario territorial post-carbone.


Ingénieur de recherche à l’université de Paris (UMR 245 CESSMA – Geoteca), Cathy Chatel est l’auteur d’une thèse de doctorat et de plusieurs articles sur le peuplement et l’urbanisation de l’Europe du xixe siècle à 2010. Ses travaux l’ont conduite à développer les bases de données Europolis (Europe), puis Brasipolis (Brésil), volets régionaux de la base de données Géopolis qui retrace l’évolution de la population des agglomérations urbaines dans une perspective géo-historique. Ses travaux privilégient une approche critique des catégories et découpages territoriaux mis en relation avec les formes du peuplement. Elle a co-écrit le chapitre “Villes et agglomérations de 1800 à 2020 : une analyse diachronique du peuplement” avec François Moriconi-Ébrard.

Laurent Coudrier est agrégé de Géographie et enseignant en CPGE littéraire et économique (ECG) au lycée Gambetta-Carnot (Arras). Il enseigne aussi le patrimoine naturel en master professionnel, et la géopolitique contemporaine en licence à l’université d’Artois (Arras). Il est l’auteur des chapitres sur Paris, ville monde, et sur les métropoles en région.

Philippe Dugot est agrégé de Géographie, professeur de géographie-aménagement à l’université de Toulouse Jean Jaurès, membre du Lisst-Cieu (Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires - Centre interdisciplinaire d’études urbaines). Ses thématiques de recherche concernent le commerce, l’urbanisme commercial, la logistique, le transport, les mobilités, plus particulièrement à l’échelle urbaine avec une réflexion en filigrane, et la question de la durabilité. Il développe également un intérêt particulier pour l’Europe, la construction européenne et la Méditerranée. Il a rédigé dans cet ouvrage le chapitre sur la justice et l’injustice spatiale, ainsi que celui sur les mutations commerciales, les modes d’habiter et le peuplement.


Professeur émérite à Sorbonne université, Gérard-François Dumont dirige Population & Avenir, la revue bimestrielle des populations et des territoires, et sa revue numérique diffusée par Cairn, Les analyses de Population & Avenir. Administrateur de la Société de géographie, il est l’auteur de nombreux chapitres dans des livres collectifs et de multiples articles sur les questions territoriales et de géographie de la population. Parmi ses livres, citons Les territoires face au vieillissement en France et en Europe (Ellipses), Populations et territoires de France en 2030, le scénario d’un futur choisi (L’Harmattan), et Les territoires français : diagnostic et gouvernance (Armand Colin). Il a rédigé les chapitres “La métropolisation à tout prix : Grand Paris Express urbanisme, population” et “La ruralité entre mythe et réalité”.

Agrégé d’Histoire de l’Université (1977), Francis Fuchs a fait sa carrière dans l’académie de Strasbourg au collège Émile Zola de Kingersheim et au lycée Mermoz de Saint-Louis. Il a parallèlement exercé des responsabilités syndicales au SNESS-FSU en tant que secrétaire académique. Il a écrit le chapitre sur la périurbanisation à l’aune des flux transfrontaliers, avec le cas du Sud-Alsace.

Nassima Kacimi Zeggaï est docteure en géographie de l’université Paris-Sorbonne, qualifiée maître de conférences en section 23 et chercheure associée au CEMOTEV. Elle est actuellement ATER au Conservatoire national des arts et métiers. Elle est l’auteure des chapitres sur les territoires touristiques en France métropolitaine, le peuplement à l’aune du risque naturel, et les littoraux.

Iwan Le Clec’h est docteur en urbanisme de l’université de Bretagne. Sa thèse de doctorat portait sur le croisement des problématiques liées au commerce et aux mobilités des périurbains dans le pays de Saint-Brieuc. Aujourd’hui, il travaille au service de l’inclusion par les mobilités au sein d’une association. Il est également chroniqueur pour une radio régionale. Il est l’auteur des chapitres sur la ville petite comme moyenne, et sur la population des espaces ruraux et périurbains.

Erwan Le Goff est agrégé de Géographie, docteur en géographie, spécialisé en géographie de la santé, professeur en CPGE littéraire au lycée Ernest Renan (Saint-Brieuc). Il a rédigé les chapitres “Le vieillissement de la population française”, “La fin de la redistribution ?” et “La santé de la population : progrès sanitaires et inégalités territoriales”.


Alexandre Moine est professeur de géographie à l’université de Franche-Comté, rattaché au laboratoire ThéMA, UMR 6049 CNRS. Il a été directeur scientifique du Festival international de géographie (FIG) de Saint-Dié-des-Vosges entre 2007 et 2009, il est par ailleurs directeur du Master aménagement et gouvernance en pays des Suds (MAGPS) dans le cadre du Centre de télé-enseignement universitaire de Besançon depuis 2008. Il a publié en 2007 un livre intitulé Le territoire : comment observer un système complexe (L’Harmattan), et un deuxième paru en 2015, intitulé Travail Social et territoire : concept, outils et méthodes. Ses recherches s’articulent autour de l’approche de la complexité des territoires, notamment au travers de la mise en œuvre de démarches systémiques afin d’asseoir des diagnostics. Il a écrit le chapitre sur l’intelligence territoriale.


Alexandra Monot est géographe, agrégée et docteure. PRAG à l’université de Strasbourg, elle enseigne aux préparationnaires aux concours. Ses travaux portent principalement sur le développement durable, les espaces ruraux et la géographie économique. Elle a rédigé le chapitre sur les territoires d’Outre-mer.


Agrégé de Géographie et directeur de recherche au CNRS (Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain, université de Paris), François Moriconi-Ébrard est l’un des rares géographes français à travailler sur le monde entier. Il a fondé en 1990 la base de données Géopolis qui intègre aujourd’hui les données de population de l’ensemble des localités du monde dès la fin du xviiie siècle, associées à une cartographie visant à délimiter les agglomérations urbaines. Il a dirigé de nombreuses thèses, ainsi que plusieurs programmes de recherche et de développement financés par l’Agence nationale de la recherche (ANR), l’Agence française de développement (AFD), la Banque mondiale, l’OCDE… Il est l’auteur de plusieurs ouvrages académiques sur l’urbanisation du monde et d’une centaine d’articles sur l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Europe, la France, la Chine, l’Inde et l’Amérique latine. Il a co-écrit le chapitre “Villes et agglomérations de 1800 à 2020 : une analyse diachronique du peuplement” avec Cathy Chatel.


Fabien Paulus est maître de conférences en Géographie à l’université de Strasbourg et mène des recherches sur les dynamiques démographiques et économiques des villes en France. Il a écrit le chapitre “Les villes décroissantes en France”.


Arnaud Pautet, agrégé et docteur en Histoire contemporaine, est professeur en classes préparatoires ECG au lycée Sainte-Marie de Lyon. Il a rédigé le chapitre sur les stratégies de localisation des entreprises.


Yves Raibaud est géographe, maître de conférences HDR émérite à l’université Bordeaux Montaigne et membre de l’UMR 5319 Passages CNRS. Ses recherches portent sur la géographie du genre, les études masculines, la géographie de la musique et de la danse, les loisirs des jeunes. Chargé de mission égalité femmes/hommes à l’université Bordeaux Montaigne (2012-2018), il a créé avec la philosophe Fabienne Brugère la mention études de genre et avec l’historienne du cinéma Geneviève Sellier le master genre de l’université Bordeaux Montaigne. Il est membre du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes. Principales publications sur la géographie du genre : La ville faite par et pour les hommes [2015], “Le genre, la ville” [Mosconi, Paoletti et Raibaud, 2015], Géographie des homophobies [Alessandrin et Raibaud, 2013], Genre et construction de la géographie [Marius et Raibaud, 2013], Masculin/Féminin, questions pour la géographie [2012].
Il est l’auteur du chapitre sur le genre et les territoires.


Daniel Ricard est professeur agrégé de géographie. Il enseigne à l’université Clermont-Auvergne et est rattaché à l’UMR Territoires pour la partie recherche, après avoir été directeur du laboratoire CERAMAC jusqu’en 2016. Ses recherches concernent principalement les espaces ruraux, et notamment les activités agricoles et agroalimentaires, avec un regard particulier porté aux montagnes européennes et surtout françaises. Il a rédigé les chapitres “La France des faibles densités” et “Populations, peuplement et territoires dans les montagnes françaises”.


Bruno Revelli est agrégé de Géographie et maître de conférences à l’université Toulouse Jean Jaurès. Il a soutenu une thèse sur la politique régionale de transports en Occitanie. Ses recherches portent sur les enjeux de gouvernance relatifs aux systèmes de transports et aux politiques de mobilité aux échelles régionales et métropolitaines ainsi que sur les interactions réseaux-territoires. Il a co-rédigé le chapitre sur les transports avec Raymond Woessner.


Raymond Woessner, agrégé et docteur en Géographie, est professeur honoraire de Sorbonne Université, où il avait dirigé le master Transport, Logistique, Territoire et Environnement. Il a notamment publié Atlas de l’Alsace, enjeux et émergences en 2018 et La crise du transport aérien, vers une autre planète ? en 2020, aux éditions Atlande. Il coordonne le présent ouvrage, et est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs chapitres
(introduction, banlieue, immigration, transports).

La répartition géographique de la population française résulte de dynamiques changeantes et multiples, obéissant à des règles rationnelles comme subjectives. Ses territoires apparaissent comme des palimpsestes sur lesquels on a écrit, gratté mais sans l’effacer complètement, au sein d’une longue histoire. L’équilibre entre la population rurale et la population urbaine n’a été atteint que vers 1930. Les mutations les plus importantes se sont produites durant les Trente Glorieuses (1945-1975) avec l’émigration rurale, une fécondité relativement importante et une urbanisation liée à la croissance économique de type fordiste*. Depuis, la périurbanisation, la littoralisation, l’héliotropisme, la désindustrialisation et la métropolisation sont devenus les principaux facteurs structurants. Et le pays entame une nouvelle réécriture de la distribution de sa population par ailleurs vieillissante : accélérée par le Covid-19, la digitalisation permet le télétravail, pousse vers la recherche d’espace en matière de résidence et, pour certains, vers une vie souhaitée décarbonée et aussi autonome que possible.

Cette évolution pose d’emblée un problème d’interprétation. Les données statistiques ont été conçues à travers le prisme de la métropolisation/mondialisation*. Elles ont en particulier fait de la ruralité une sorte de résidu, du moins jusqu’en 2020. Et depuis les années 1990, la doxa de l’aménagement pousse au jacobinisme, à la création de grandes entités – administrations, collectivités, entreprises – alors qu’on mesure mal ce qui se passe sur le terrain et dans les esprits. C’est pourquoi cet ouvrage revisite un certain nombre de concepts qui avaient la force de l’évidence partagée mais dont le caractère incomplet ou subjectif mérite d’être clarifié et réinterprété.