Frontières
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Frontières

25,00 €
TTC

Sous la direction de Raymond Woessner.

Ont contribué : D. Desponds, C. Escudé-Joffres, L. Guihéry, N. Kacimi Zeggaï, P. Lemarchand, A. Louchet, A. Monot, F. Moullé, S. Nekrouf, M. Sabrié, P. Sierra, T. Struye, R. Woessner et L. Yeresyan.

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LA référence pour le sujet de géographie thématique Capes-agreg

Fiche technique

Référence
460669
ISBN
9782350306698
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
17,8 cm
Nombre de pages :
528
Reliure :
broché

Tableaux et figures .... 20
Liste des encadrés ...... 23
Introduction : quelles problématiques pour la géographie des frontières ?. .  . . . 25
  Ligne, limite, espace et réseau. 26
  Quatre sphères relationnelles en interaction . 28
    La sphère des représentations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . 28
    L’espace des entreprises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . 32
    L’espace institutionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
    L’espace vécu. . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

REPÈRES

La fermeture des frontières comme réponse politique à une pandémie émergente ?
Le cas du SARS‑CoV‑2. 39
  L’argument sanitaire : les frontières comme filtres ou comme barrières. 40
  Le mimétisme de la fermeture des frontières de janvier à mai 2020 . 41
  Des réalités transfrontalières divergentes. 43
    L’espace Schengen, le maintien des circulations transfrontalières essentielles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
    L'Amérique du Nord, deux frontières terrestres différemment traversées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
    Rivera (Uruguay) et Santana do Livramento (Brésil), un mode de vie transfrontalier maintenu et renforcé par la coopération médicale. . . . 44
    La fermeture de la frontière Malaisie-Singapour et le dilemme des travailleurs transfrontaliers . . . . . . 44
    Ceuta (Espagne) / Bab Sebta (Maroc) et l’inversion des flux migratoires clandestins. . . . . .. . . . . . 45
  Le SARS‑CoV‑2 comme accélérateur de la frontiérisation du monde. 47
    Des dispositifs de filtrage aux camps comme outils de mise en scène de la fermeture. . . .. . . . . . . . . . . 47
    L’expérience du migrant irrégulier comme condition généralisée à tout voyageur. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 48
    Quelle réversibilité ? Le retour difficile aux circulations humaines et la construction d’une réponse collective face aux aléas planétaires émergents. .  . . 49

Comment les géographes se sont‑ils intéressés aux frontières ?. . . . . . . . . . 51
  Une place modeste chez les “grands maîtres” de la géographie classique. 52
  Jacques Ancel, un travail pionnier mais isolé. 52
  Le renouveau de la géopolitique et le retour des frontières dans la recherche géographique . 53

Imaginaires et frontières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
  La construction d’un imaginaire par le cinéma. 55
    Des frontières au cinéma : état des lieux . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . 56
      • La frontière au cinéma : une approche par les représentations. . . . . . . . . . .  . . . . . 56
      • Un intérêt certain pour les frontières, mais inégal selon les genres et les régions du monde. .  . . . 57
    Un cinéma obsédé par les frontières : la production états-unienne des débuts du XXe siècle à nos jours. . . 59
    L’apport du cinéma à une compréhension des enjeux frontaliers : l’exemple de la migration à la frontière américano-mexicaine et de la frontière coréenne. . . 60
  Frontières imaginaires et géographie dans la bande dessinée : le cas de Tintin. 62
    La frontière Syldavie / Bordurie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
    La frontière San Theodoros / Nuevo Rico . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
    Le Khemed. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . 75

THÈMES

Le tracé de la ligne de la frontière . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
  Libre-échange et protectionnisme. 81
    Paradigmes concurrents pour la définition des frontières commerciales. . . . . .. 81
    Les entreprises multinationales, les institutions et le commerce international. . . . . . . 83
    L’extraterritorialité comme principe punitif. . . . . .. . 84
    La remise en cause du libre-échange . . . . . 85
    Le cas particulier des produits agricoles. . . . . . . . . .  .  . . 86
    Le transfert du dédouanement vers le secteur privé en France. . . . .  . . 88
  La délimitation des frontières par le droit international. 90
    Quand les frontières suscitent des convoitises et deviennent source de conflits . . . . . 90
    Les conflits frontaliers devant la Cour internationale de justice. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . 92
    Les affaires pendantes de la Cour internationale de justice : zoom sur quelques conflits frontaliers. . . 94
      • L’affaire relative au projet du barrage Gabčíkovo-Nagymaros (Hongrie c. Slovaquie). . . . . . . . 94
      • La délimitation maritime dans l’océan Indien (Somalie c. Kenya). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
      • Le différend concernant le statut et l’utilisation des eaux du Silala (Chili c. Bolivie). . . . . . . . . . 96
      • La sentence arbitrale du 3 octobre 1899 (Guyana c. Venezuela) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
      • Le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem (Palestine c. États-Unis d’Amérique). . . . . 99
    Durabilité et frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
  L’espace extraterrestre, une nouvelle frontière ?. 103
    L’espace, une frontière ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 103
      • La limite entre l’espace aérien et l’espace extra-atmosphérique. . . . . . . . .  . . . . . 103
      • Un droit international de l’espace minimaliste. . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . 104
    La conquête spatiale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  106
      • Une logique de rivalités entre grandes puissances . . . . . . . . . . .  106
      • La multiplication des acteurs spatiaux . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . 106
      • Un espace de coopération et de concurrence internationale. . . .  . . . . . . 107
    La conquête chinoise de l’espace : affirmer sa puissance. . . . . .. . 108
      • Les modalités de la conquête. . . . . . . . . . . . . . .. 108
      • Les enjeux de la conquête. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
      • Une frontière d’exploration et d’ambitions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
  Les frontières maritimes et le cas complexe des mers semi‑fermées . 109
    Un enjeu politique indéniable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 109
    La disparité des solutions de délimitation pour les mers semi-fermées. . . .. 113
    La Méditerranée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 113
      • Les frontières autour de Chypre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
      • Le plateau continental entre la Libye, la Tunisie, l’Italie et Malte. . . . 116
      • L’affaire du “banc de Graham”. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118
    Les Caraïbes et le Nicaragua Rise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
      • Les petites îles du Nicaragua Rise. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
      • L’îlot vénézuélien de la Isla de Aves. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . 120
      • Un cas isolé exemplaire, et à la limite du canular : l’île Bermeja. . . . . 120
  Les frontières en Arctique. 120
    Les frontières maritimes de l’océan Arctique, entre coopération et enjeux croissants. . . . . . . . . 122
      • La question de l’extension des plateaux continentaux, réglée dans le cadre du droit international. . . .. 122
      • Des litiges rares et feutrés concernant les frontières maritimes . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . 127
      • Les frontières liées aux routes et détroits de l’Arctique : un enjeu croissant. . . . . .  . . . . 128
    Les frontières terrestres en Arctique, du glacis à l’interface. . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
      • Les frontières en Arctique, de la zone-tampon à la démilitarisation. . . . . . . . .. . . . . . 130
      • La frontière du détroit de Béring : petit détroit et grands enjeux géostratégiques . . . . . . . . 132
      • La frontière arctique entre Norvège et Russie, de la zone-tampon à l’interface. . . . . . . . . . .. 133
      • Habiter de part et d’autre des frontières : le cas des populations autochtones de l’Arctique. . . . . . . 135
      • Des limites floues et mouvantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . .  . . 136
      • Les frontières de l’Antarctique. . . . . . . . . . . . . . . . . .   . . . . . . . . . . . . 137
  La mise en patrimoine des frontières. 138
    L’œuvre de l’Unesco, une approche globale. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . 139
    L’univers local en action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
    Le Rideau de fer et le mur de Berlin. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

Scénarios pour les régions transfrontalières . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
  Un monde de murs ? . 146
    Un mouvement de refrontiérisation matérielle. . . . . . . . . . . . . .. . . . . 147
      • Une multiplication récente des barrières. . . . . . . . .  . . . . . . . . .  . . . 147
      • Une réalité ancienne aux fonctions diverses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
    Facteurs et modalités des barrières frontalières. . .. . . . . . . . . . . . . 148
      • Des barrières pour séparer et protéger ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
      • Des formes variées de barrières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
    Les types de frontières emmurées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
      • Les lignes de front matérialisées et militarisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
      • Les barrières antimigratoires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . 153
      • Des barrières face aux trafics et au terrorisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
    Les conséquences : un monde emmuré ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
      • Des barrières qui questionnent les États. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . 154
      • Des barrières qui définissent de nouvelles logiques aux frontières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
      • Des barrières peu nombreuses ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
    Le mur des sables marocain : entre limite, front et zone-tampon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
      • Le Sahara, de l’Empire marocain au découpage colonial : brève histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
      • Un mur de sable face au Polisario. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . 158
      • Un dispositif prolongé comme modalité d’étanchéification de la frontière orientale du Maroc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
  La frontière, un outil politique au cœur de la dialectique contrôle vs fluidité des flux migratoires. 162
    La frontière, une réalité complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
    L’appareillage des frontières pour mieux les contrôler. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
    Un décalage entre la pensée politique de la frontière et la réalité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168
    La frontière-filtre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
    Excursus : odyssée française pour les migrants illégaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
  Palimpsestes . 175
    La ligne de démarcation ou le cloisonnement d’un pays vaincu : la France pendant l’Occupation. . . . . . . . . . . . . . . 175
      • Le démantèlement d’un pays par la mise en place de multiples frontières internes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175
      • Les conditions de mise en place de la ligne de démarcation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
      • Le cloisonnement du pays : une stratégie d’asservissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
      • Les effets des premiers contacts avec la ligne de démarcation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
      • Autorisation et interdiction de franchissement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180
      • Vie quotidienne et ruses pour franchir la ligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
      • Quelle mémoire laissée par la ligne de démarcation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183
    De l’effacement à la réapparition d’une frontière : l’Irlande du Nord et Belfast dans les incertitudes du Brexit . . . . 183
      • La frontière nord-irlandaise, un héritage de la guerre irlando-britannique (1919‑1922) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184
      • La projection du conflit dans l’espace urbain et l’émergence de frontières intra-urbaines pour séparer les communautés. . 185
      • L’apaisement des tensions dans un cadre européen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188
      • Le Brexit rebat les cartes et ravive les tensions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 190
      • La frontière nord-irlandaise, épicentre des tensions pour les différents projets d’accord. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
      • Vers quels périls ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . 195
    Le Kurdistan et la formation d’un État kurde unifié : un mythe ou une réalité ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195
      • Les Kurdes et la dislocation de l’Empire ottoman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
      • Irak : le long chemin de l’autonomie interne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
      • Turquie : l’impossible indépendance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
      • Syrie : la guerre civile et les espoirs de formation d’un État kurde souverain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
      • Un Kurdistan indépendant unifié ou des Kurdistan autonomes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202

ESPACES

L’Europe . . . . . . . . . .  209
  Les frontières internes de l’Union européenne. 209
    En Europe, la frontière se décline au pluriel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
      • Les dyades révèlent les niveaux d’intégration européenne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
      • Derrière l’unité, beaucoup de particularismes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . 212
      • Entre frontières fantômes et frontières potentielles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
    Des dynamiques spatiales remarquables autour des frontières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
      • Urbanisation et métropolisation à la frontière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 217
      • L’importance du travail transfrontalier en Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218
      • Des frontières ouvertes qui permettent des opportunités variées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220
    L’Europe, un laboratoire en matière de coopérations transfrontalières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
      • Trente ans de politiques publiques pour la coopération transfrontalière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221
      • À la frontière, l’Europe se construit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
      • Des coopérations de plus en plus structurantes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  223
      • De la coupure à la couture. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . 225
  Europe occidentale, Europe orientale : les séquelles westphaliennes . 227
    La Commission centrale de la navigation sur le Rhin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227
    Nettoyages ethniques en Europe centrale et orientale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228
    Le conflit entre la Russie et l’Ukraine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234
    Frontières fantômes allemandes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
  Frontières et territorialisations. 239
    La frontière russo-balte : un navétisme transfrontalier révélateur de son évolution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239
      • Le navétisme transfrontalier : définition et principes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240
      • Un espace frontalier en recomposition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . 241
      • L’âge d’or du navétisme : de 1990 à 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
      • Les années 2000 : le navétisme confronté à l’élargissement européen. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 244
      • Le pouvoir structurant du commerce transfrontalier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245
      • L’enclave de Kaliningrad, dépendante des circulations transfrontalières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246
      • Narva-Ivangorod, une agglomération frontalière entre Estonie et Russie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247
      • Le navétisme face au cloisonnement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . 248
    L’Escaut occidental, entre Belgique et Pays‑Bas : des conflits à la paix portuaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249
      • La Flandre zélandaise et les ports belges, de la barrière au trait d’union. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249
      • Anvers et l’Escaut, des pétroliers du passé aux porte-conteneurs contemporains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254
      • Terneuzen et la Flandre zélandaise, traits d’union entre Gand et Flessingue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
    Genève et ses frontières : du fier particularisme genevois à la métropole d’Europe ouverte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
      • Une frontière mouvante dans l’histoire et aux multiples facettes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
      • Une frontière aquatique et un pendulaire franco-suisse sur le lac Léman. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266
      • Une frontière qui s’évapore de plus en plus sous la pression des mobilités et de Grand Genève. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268
    Le Rhin supérieur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273
    Le Trentin-Haut-Adige / Tyrol du Sud : l’autonomie locale comme antidote aux conflits armés. . . . . . . . . . . . . . . . 281

Les Amériques. . . . . . . . . . . . . . . . . . 285
  Les frontières nord-américaines. 286
     La question des frontières, le grand paradoxe américain. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
      • D’une approche coloniale de l’espace à une logique de pays neufs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286
      • Des frontières modernes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
    Des smart borders pour dépasser le paradoxe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289
      • Un nouveau complexe obsidional. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289
      • Contrôler pour mieux fluidifier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292
      • Les frontières au service de la politique intérieure états-unienne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293
    La forteresse états-unienne n’empêche pas les coopérations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
      • Des coopérations anciennes et toujours d’actualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295
      • Les différentes échelles pour lire les frontières américaines. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296
  La frontière États-Unis / Canada : de la rigueur géodésique à l’aberration géographique. 297
    Le phénomène frontalier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
      • La définition de l’espace frontalier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298
      • Concurrence et/ou complémentarité de l’espace frontalier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 300
      • La porosité frontalière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301
    La frontière comme pôle centripète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
      • La frontière littorale des Grands Lacs ou les fondements d’une économie frontalière complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
      • La frontière, facteur d’homogénéité économique régionale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
      • Le Canada entraîné : la dissymétrie ontarienne et l’aménagement du Saint-Laurent. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
    La frontière comme espace neutre ou centrifuge. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
      • Des espaces frontaliers neutres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . 303
      • Les espaces frontaliers indifférenciés, parfois même centrifuges des Plaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
      • L’enclavement remarquable des régions frontalières de l’Ouest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304
    Quand le fret ferroviaire réinterprète la frontière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 305
  Le Mexique, d’une frontière à l’autre. 306
    Deux frontières antinomiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
      • La frontière sud‑sud‑est, une démarcation au sein de la Mésoamérique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306
      • La lointaine frontière nord, une coupure politique entre deux mondes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
    La frontière, moteur de la Mexamérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
      • Entre travail saisonnier et trafic. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
      • L’intégration régionale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308
    La barriérisation, nouvelle logique, nouveaux espaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
      • Identité et barriérisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
      • La frontière sud‑sud‑est à l’heure de la fermeture migratoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
  Le dépassement de la frontière en Amérique du Sud . 312
    La ZLEA et le Pacific Rim : improbables unions douanières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
    Les accords régionaux : la relative fortune des marchés communs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
    Émergence de régions transfrontalières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
      • Itaipu, “l’une des sept merveilles du monde moderne”. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317
      • Les enjeux transfrontaliers des infrastructures de communication. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
Méditerranée, confins de l’Europe et monde arabo-musulman : petits territoires et grands problèmes . 319
  Le détroit de Gibraltar : épaississement d’une frontière emblématique . 320
    Les frontières économiques : des ports à l’archipel des zones franches. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
      • Ceuta, Melilla, Gibraltar : des forteresses aux zones franches. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
      • De Tanger à Fnideq, des zones franches pour développer l’attractivité du Maroc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322
    Des grilles à la dispersion : durcissement et étalement sans précédent des frontières face aux flux humains. . . . . . . 324
      • Ceuta et Melilla : deux communes de la forteresse Europe derrière leurs hauts murs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 324
      • Les politiques d’éloignement forcé ou la dispersion des migrants clandestins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
    La réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée : un rêve transfrontalier ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
      • La création de la RBIM : un jeu d’acteurs à de multiples échelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
      • Protéger la “nature” pour lutter contre la production de cannabis ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
  Entre faire “frontière” et l’effacer : Nicosie la schizophrène ?. 330
    Faire frontière : guerre des drapeaux et revendications de souveraineté dans la zone-frontière . . . . . . . . . . . . . . . . . 332
    L’organisation urbaine façonnée par le conflit et le mur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332
    La “mise en tourisme” de la “frontière”. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
    Effacer la frontière : la lente reconquête de la zone-frontière sud par les hellénophones (et la lente éviction des communautés immigrées). .. . . 338
  Lampedusa, une île‑frontière de la route méditerranéenne centrale des migrations entre Afrique et Europe. 342
    Une île de petite taille au centre de la Méditerranée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
    Lampedusa, un hot spot de l’Union européenne pour l’accueil des migrants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
    Le Printemps arabe et l’accroissement des flux des migrants vers l’Europe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344
    La politique anti-immigration : le cheval de bataille de Matteo Salvini. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 345
    Quand la souveraineté nationale l’emporte sur le droit international : les conditions d’accueil des migrants et réfugiés. 346
    Des opérations à l’initiative de l’Union européenne pour couvrir les routes de la Méditerranée . . . . . . . . . . . . . . . . 348
    La coopération Nord‑Sud : barrer la route aux migrants des pays du Sud. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349
    La tragédie des migrants est‑elle révélatrice des contradictions du processus de mondialisation en matière de frontières ?. . . . . . 349
  Israël / Palestine : des frontières-fronts mouvantes ? . 350
    Une frontière mort‑née. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 350
    Des frontières discontinues : la renaissance d’une ou de deux Palestine ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
    Des frontières mouvantes, toujours mal reconnues et sous contrôle israélien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 343
    Une frontière paroxystique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346
  L’onde de choc de la dislocation de l’URSS : du Caucase à l’Asie centrale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348
    Les frontières de l’Arménie et du Haut-Karabagh. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
      • Un imbroglio de frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364
      • Un contexte frontalier conflictuel à différentes échelles et temporalités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 370
      • Les effets déstructurants et restructurants du contexte frontalier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 372
    La mer Caspienne, le pétrole et le gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376
    Les républiques d’Asie centrale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377
    La mer d’Aral dans le tourbillon post-soviétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379
      • Une mer et des fleuves qui ignorent les frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380
      • Des projets socialement, économiquement et écologiquement non viables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 380
      • Des tensions sur l’eau à des tentatives de coopération régionale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382
      • L’Occident et les institutions internationales au chevet de la mer d’Aral. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 383
      • Pour une nouvelle gouvernance transfrontalière de l’eau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 387
  Le Qatar : une crise inédite entre isolement régional et géopolitique frontalière conflictuelle . 388
    D’une économie oil and gas à un univers de services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 388
    Conflits diplomatiques et frontières soumises à un blocus multiforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 391
    Un espace aérien sous haute tension militaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 392
    Une péninsule située entre deux géants régionaux, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. . . . . . . . . . . . . . . . 393
    Le Qatar abrite la principale base militaire des États-Unis au Proche et Moyen-Orient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
    Salwa Road, une connexion terrestre saoudo-qatarie sous haute tension. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 394
    Des tracés frontaliers hérités du protectorat britannique au cœur d’enjeux régionaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396

L’Asie. . . . . . . . . . . . .  399
  La Chine et la perception de ses frontières : établir une zone-tampon par rapport aux “barbares”. 400
    Les trois cercles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 400
    La zone-tampon terrestre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401
      • Le Tibet et le Xinjiang. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 401
      • Tensions sur la frontière avec l’Inde. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 402
      • Pakistan, Afghanistan, Asie centrale, Russie, Mongolie, Corée du Nord. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 403
      • Birmanie, Bangladesh, région du Mékong. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404
    Zone-tampon maritime : de la mer Jaune à la mer de Chine méridionale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405
    Système tributaire et nouvelles routes de la soie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409
  La décentralisation du sud‑est asiatique continental et de ses réseaux : le nouveau rôle des frontières ? . 411
    L’impact de la régionalisation en Asie du Sud‑Est : des frontières plus intégrées ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415
      • L’œuvre d’intégration régionale de l’ASEAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 415
      • Les connexions réticulaires et transfrontalières renforcées par la GMS et soutenues par l’UNESCAP. . . . . . . . . . . . . . 416
      • Le renforcement du rôle des villes frontalières : de nouveaux nœuds incontournables du territoire. . . . . . . . . . . . . . . . 417
      • Une intégration plus importante, mais encore fragile…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 418
      • … qui profite à la Chine, et notamment au Yunnan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 420
    L’impact des nouvelles routes de la soie (Belt Road Initiative) sur le territoire sud‑est asiatique et ses frontières. . . 420
      • Du Triangle d’or, plaque tournante mondiale du trafic des opiacés, au Quadrilatère de développement. . . . . . . . . . . . . 421
      • Un renouveau pour ce confins transfrontalier : les obstacles à la croissance du Quadrilatère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424
      • L’important déplacement des activités économiques dynamiques en Birmanie vers les frontières orientales. . . . . . . . . 426
    L’Australie, l’Indonésie et Timor-Leste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428
  Le sous-continent indien dans les tourments de la frontiérisation. 429
    L’extravagante frontière Radcliffe du Bengale : entre ethnies, religions, villages et rizières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429
      • La frontière des superlatifs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . 429
      • Le durcissement de la frontière. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . 432
      • Les chhits et la privation de citoyenneté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . 432
      • Les borders haats, outil de pacification des relations ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 434
    La frontière indo-pakistanaise mise en tourisme dans un rituel nationaliste : Wagah Border. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 436
      • La naissance d’une destination sur le front indo-pakistanais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 437
      • Venir à Wagah Border pour vivre la nation et témoigner de la partition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 440
      • La violence comme catharsis : un théâtre touristique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 444
      • Les 14 et 15 août : cérémonie et contre-cérémonie à Wagah . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445
      • Le tourisme : une première étape vers la normalisation des relations indo-pakistanaises ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447
      • De la mise en tourisme à l’espace de conciliation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 448
    Les frontières himalayennes “au cœur du grand jeu entre les puissances” : entre confrontations et corridor de développement . .  448
      • Un tissu de relations économiques complexes, entre nécessité et grand voyage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 449
      • La fermeture des frontières indo-pakistanaises entre terrorisme transfrontalier et affrontements militaires. . . . . . . . . . 452
      • La route du Changtang, terrain d’affrontement sino-indien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453
      • La route du Karakoram, charnière du corridor de développement sino-pakistanais. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453
      • Les aires protégées comme revendications territoriales frontalières. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455

L’Afrique subsaharienne . . . . . . . . . . .  457
  La signification des frontières en Afrique . 458
    Le Katanga au Congo. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . 461
    Le Biafra au Nigeria. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  . . . . . . . . . . . . . . . 462
    Le Cabinda en Angola. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 464
    L’Érythrée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465
    Principaux autres conflits à portée internationale en cours. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 466
    La relativité des frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467
  Les frontières sahariennes : le cas du Niger . 468
    Les nomades n’ont pas de territoires et ne connaissent pas les frontières ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
    L’artificialité et l’absurdité des frontières sahariennes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 468
    Des frontières sahariennes conflictogènes ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 473
    L’impératif territorial et frontalier. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 474
  La sécession du Soudan du Sud. 475
    Le conflit pour l’autonomie du Soudan du Sud . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 475
    Le canal de Jonglei, un projet aux tensions géostratégiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 476
    L’accord de paix global de Naivasha (2005) pour l’indépendance du Sud‑Soudan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 478
    Le Darfour à contre-courant de l’accord de paix global. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 479
  Une frontière délirante et magique : la bande de Caprivi (Namibie). 479
    L’étrange frontière et la méconnaissance de la géographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 480
    Un Sahel austral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 482
    Le Zambèze : une frontière naturelle ou un axe de pénétration ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483
      • Le traité Heligoland-Zanzibar et la création de la bande de Caprivi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 483
      • L’expédition de Livingstone et la découverte des chutes Victoria . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484
    Acceptation contemporaine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 484

OUTILS

Chronologie. 487
Bibliographie. 495
Sigles et acronymes. 511
Glossaire. 517

Sous la direction de Raymond Woessner

Les auteurs

Marie Benoit est diplômée du master Stratégie territoriale et urbaine de Sciences Po Paris depuis 2015 et agrégée de géographie. Elle enseigne actuellement au lycée Nicolas Joseph Cugnot de Neuilly-sur-Marne. Adresse e-mail : marie.benoit.91@gmail.com.

Spécialiste de géographie maritime et portuaire, Jacques Charlier est professeur émérite au département de géographie de l’UCL à Louvain-la-Neuve (Belgique). Il a été professeur associé ou visiteur dans plusieurs universités, dont celles de Paris-Sorbonne et de Paris-Sorbonne Abu Dhabi. Il est membre titulaire honoraire de l’Académie royale belge des sciences d’outre-mer, dont il fut le président à deux reprises. Même si ses recherches initiales étaient de type quantitatif, il est un ardent partisan des recherches de terrain. Nombre de celles-ci ont porté sur les ports belgo-néerlandais et il s’est attaché ici à la position de ceux-ci dans le contexte transfrontalier de la Flandre zélandaise et de l’Escaut occidental. Adresse e-mail : jacquescharlier@yahoo.fr.

Adrien Delmas est historien, directeur du centre Jacques-Berque à Rabat, USR 3136. Dans le présent volume, il a co-rédigé avec David Goeury “La fermeture des frontières comme réponse politique à une pandémie émergente ? Le cas du SARS-CoV-2”. Adresse e-mail : adrien.delmas@cjb.ma.

Didier Desponds est professeur des universités en géographie dans le laboratoire MRTE, de CY Cergy Paris Université. Ses recherches portent d’abord sur les stratégies résidentielles des ménages et sur les conséquences sociospatiales des politiques urbaines. Il travaille par ailleurs sur les mutations en cours des espaces urbains et périurbains en résultante de l’émergence de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques des habitants. Adresse e-mail : didier.desponds@cyu.fr.

Camille Escudé-Joffres est professeure agrégée de géographie, docteure en science politique, chercheuse et enseignante en relations internationales au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po. Elle travaille sur les dynamiques d’intégration régionale, de coopération politique et plus généralement les questions géopolitiques dans les régions arctiques. Elle est membre du GDR Arctique ainsi que du programme Nordiques du Groupe d’études géopolitiques (GEG). Adresse e-mail : camille.escude@sciencespo.fr.

Laurent Gagnol est maître de conférences en géographie à l’université d’Artois. Après une thèse qui a traité de la question du nomadisme et de la sédentarisation à partir du cas des Touaregs de l’Aïr au Niger, ses travaux concernent aujourd’hui les dynamiques territoriales, politiques et environnementales de l’espace saharo-sahélien. Ils portent notamment sur les enjeux des activités extractives, en particulier de l’exploitation de l’or.

David Goeury, agrégé et docteur en géographie, est membre du laboratoire Médiations - Science des lieux, science des liens, de Sorbonne Université et professeur en CPGE au lycée Descartes de Rabat au Maroc. Il est l’auteur avec Philippe Sierra d’une Introduction à l’analyse des territoires (2016). Dans le présent volume, il a notamment rédigé “La fermeture des frontières comme réponse politique à une pandémie émergente ? Le cas du SARS-CoV-2”, “Les frontières himalayennes”, “Wagah Border”, “Le mur des sables” et “Le détroit de Gibraltar”. Adresse e-mail : david.goeury@gmail.com.

Élu en 2012 puis en 2016 au conseil d’université de l’Université franco-allemande (UFA-DFH), Laurent Guihéry est professeur à CY Cergy Paris Université où il anime un réseau d’échanges universitaires franco-allemands et européens. Ses travaux portent sur l’Europe des transports, en particulier la réforme européenne des chemins de fer et le lien entre transport et environnement. Il vient de publier “Et si nous mariions la France et l’Allemagne ! Regards croisés entre passé et avenir sur les relations franco-allemandes”. Adresse e-mail : laurent.guihery@cyu.fr.

Nassima Kacimi Zeggaï est docteure en géographie de l’université Paris-Sorbonne et qualifiée maître de conférences en section 23. Elle a rejoint l’équipe du CEMOTEV en tant que chercheuse associée en 2020. Elle a exercé pendant plus de dix ans en Algérie en tant qu’ingénieure en aménagement du territoire au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. Elle enseigne actuellement à l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines en licence de géographie et en master Valorisation touristique des patrimoines et préservation de l’environnement. Dans le présent ouvrage, elle a contribué avec les chapitres sur la délimitation des frontières par le droit international, Gibraltar (détroit et rocher), Lampedusa, le Kurdistan, la mer d’Aral en Asie centrale, le Qatar et la sécession du Soudan du Sud. Adresse e-mail : nassima.zeggai@gmail.com.

Philippe Lemarchand a été correspondant de la BBC et maître de conférences à Sciences Po Paris. Il a notamment dirigé l’Atlas de l’Afrique paru aux éditions Atlande en 2006.

André Louchet, agrégé de l’Université, docteur d’État ès lettres, a travaillé sur la géomorphologie des bordures de l’océan Indien (Ceylan, Inde, Maldives) en établissant un lien entre géophysique (tectonique des plaques) et géomorphologie (polycyclisme), en planétologie (géographie de la planète Mars) et sur la géographie physique et humaine des mers et des océans, domaines dans lesquels il a publié plusieurs ouvrages et de nombreux articles. Professeur à l’université de Paris-Sorbonne, et à Paris-Sorbonne Abu Dhabi, à l’École navale, l’ICES et à l’École professorale de Paris, il a été membre des jurys de l’ESM Saint-Cyr, d’HEC et du Capes d’histoire et géographie. Membre de la Société de géographie, il est actuellement professeur émérite des universités. Adresse e-mail : andre.louchet@gmail.com.

Thomas Merle est agrégé de géographie et d’histoire, lauréat du Capes et doctorant en géographie politique (il travaille sur les frontières non reconnues). Intervenant dans la préparation des concours externes et internes de recrutement des enseignants, il est membre du jury ENS. ATER à l’université d’Évry, il a publié aux éditions Atlande un manuel de méthodologie des concours ainsi que l’ouvrage Les espaces du tourisme et des loisirs. Adresse e-mail : merle.univ@gmail.com.

Alexandra Monot est géographe, agrégée et docteure. PRAG à l’université de Strasbourg, elle enseigne aux préparationnaires aux concours. Ses travaux portent principalement sur le développement durable, les espaces ruraux et la géographie économique. Dans le présent ouvrage, elle a notamment rédigé les chapitres sur un monde de murs et sur les frontières de l’Arménie et du Haut-Karabagh. Adresse e-mail : amonot@unistra.fr.

François Moullé, agrégé de géographie, est maître de conférences à l’université d’Artois. Après une expérience dans une organisation non gouvernementale, il est devenu enseignant dans le secondaire pendant cinq ans, puis dans l’enseignement supérieur depuis 1995. Sa thématique centrale de recherche est la frontière, notamment les questions de coopérations, de santé, de sécurité, d’aménagement et plus largement celles liées à la territorialité de la frontière. Adresse e-mail : francois.moulle@univ-artois.fr.

Salima Nekrouf est géographe, docteure associée à l’UMR ART-Dev 5281. Elle est qualifiée maître de conférences (section 23) en 2018. Elle a enseigné dans le master MEEF histoire-géographie à l’université de Perpignan Via Domitia, en Inde à l’université de Jadavpur (Calcutta), et a été ATER à l’université Paul-Valéry Montpellier 3 ainsi qu’à l’université de Perpignan Via Domitia. Ses thèmes et aires de recherche sont les questions portuaires et maritimes en Asie du Sud. Elle travaille, entre autres, sur la gouvernance portuaire en Inde. Ayant vécu plusieurs années à Calcutta, elle se rend régulièrement en Asie. Adresse e-mail : salima.nekrouf@gmail.com.

Pascal Orcier est cartographe, agrégé de Géographie et ancien élève de l’ENS-Lyon. Il a enseigné à l’université de Lyon III, et chez Atlande a notamment publié l’Atlas du Moyen-Orient.

Marion Sabrié, géographe, qualifiée maître de conférences en 2015, chercheure associée à IDEES (UMR 6662) travaille aujourd’hui sur la métropolisation de Yangon et ses défis. Sa thèse porte sur le rôle joué par le fleuve Irrawaddy dans l’intégration nationale et internationale de la Birmanie. Investie dans la préparation des concours de l’enseignement, elle a enseigné dans les masters MEEF à l’université Paris XIII, ainsi qu’à l’université Rouen- Normandie, et enseigne dans celui de l’université d’Évry depuis septembre 2020. Elle a également donné des cours dédiés à la géographie de l’Asie du Sud-Est à l’Institut national des langues et des civilisations orientales (Inalco) à Paris pendant plusieurs années. Elle a passé presque quatre années sur le terrain insulaire de Chypre et en a tiré plusieurs publications. Elle a écrit le chapitre consacré à Nicosie, la dernière capitale européenne divisée, et celui sur les frontières du Sud-Est asiatique à travers l’étude de cas du Triangle d’Or. Adresse e-mail : sabrie.marion@gmail.com.

Arnaud Serry est maître de conférences en géographie à l’université du Havre, spécialisé en géographie des transports maritimes. Ses thèmes de recherche actuels suivent trois directions principales : le transport maritime en mer Baltique, l’Axe Seine via l’angle de l’adaptation des acteurs de l’économie maritime, portuaire et logistique aux aléas de la mondialisation, et plus globalement, le transport maritime en lien notamment avec l’utilisation de technologies modernes. Il compte aussi des publications à vocation pédagogique (préparation à l’agrégation). Il est également responsable du projet Devport (www.devport.fr) qui s’appuie sur la constitution d’un système d’information géographique (SIG) dédié à l’Axe Seine, et qui est plutôt orienté vers la géographie économique.

Philippe Sierra, agrégé et docteur en géographie, enseigne la géographie en CPGE aux lycées Fermat et Saint-Sernin de Toulouse. Dans le présent ouvrage, il a écrit le point sur la géographie classique et les frontières et celui sur les frontières du Mexique. Adresse e-mail : phsierra@yahoo.com.

Tanguy Struye de Swielande est professeur en relations internationales à l’Université catholique de Louvain et directeur du CECRI. Il est spécialisé dans la géopolitique et la politique étrangère des grandes puissances et dans l’analyse de la prise de décision. Il dirige la collection “Scène internationale” aux Presses universitaires de Louvain, URL : https://pul.uclouvain.be/collections/sceneinternationale/

Raymond Woessner, agrégé et docteur en géographie, est professeur honoraire de Sorbonne Université, où il a dirigé le master Transport, logistique, territoire et environnement. Il a notamment publié Atlas de l’Alsace, enjeux et émergences en 2018 et La crise du transport aérien, vers une autre planète ? (2020) aux éditions Atlande. Adresse e-mail : raymond.woessner@wanadoo.fr.

Lucie Yeresyan est doctorante en aménagement, urbanisme et dynamique des espaces à Sorbonne Université, rattachée au laboratoire Médiations - sciences des lieux, science des liens. Elle est commissionnaire au sein d’une entreprise familiale de transport de marchandises basée à Roissy Charles-de-Gaulle (Sherpa Express) et elle a créé une start-up présentant un outil d’aide à la décision d’implantation de site logistique (Epleï). Ses principaux champs de recherche portent ainsi sur la relation entre les stratégies des entreprises de transport et les politiques des territoires visant à les accueillir.

Un Kurdistan indépendant unifié
ou des Kurdistan autonomes ?


L’autonomie du Kurdistan irakien et la reconquête
militaire du Kurdistan syrien constituent probablement
un espoir dans la lutte pour l’autodétermination
globale du territoire kurde… Les chances sont tout de
même minces, quand on voit la réaction de Bagdad et
de la communauté internationale suite aux résultats du
scrutin du 25 septembre 2017 pour l’autodétermination
du Kurdistan irakien, qui a contraint les Kurdes à interrompre
le processus d’indépendance. Une condamnation
sans équivoque, par crainte semble‑t‑il d’une possible
revendication pour la formation d’un État souverain :
un grand Kurdistan indépendant réunissant les Kurdes
de Turquie, d’Irak, d’Iran et de Syrie. Mais est‑ce à cela
que les Kurdes de ces pays aspirent ?
En Iran, même si les régions kurdes situées à
l’ouest et au nord‑est sont surveillées par le régime qui
n’hésite pas à emprisonner des Kurdes pour des raisons
politiques, la langue kurde est néanmoins officiellement
reconnue et des députés kurdes siègent au Parlement.
De plus, la presse et les médias en général ont le droit
de s’exprimer en langue kurde. Il existe par ailleurs une
région correspondant au Kurdistan iranien, appelée aussi
Rojhelat, indépendante de jure, qui réunit les territoires
habités par les Kurdes, ayant pour capitale Mahabad et
située au nord-ouest près de la frontière de l’Irak à près
de 700 km de Téhéran.
Par rapport à l’autonomie du Kurdistan irakien,
la Turquie avait craint un effet de contagion, un effet
domino dans ses propres frontières, mais ces dernières
années les relations entre Ankara et Erbil se sont sensiblement
améliorées, et le gouvernement turc, bon gré
mal gré, a fini par reconnaître l’autonomie du Kurdistan
en 2005. Les relations politiques entre la Turquie et le
gouvernement régional du Kurdistan (GRK) se sont
par ailleurs apaisées depuis la montée en puissance
de l’AKP et l’arrivée au pouvoir d’Erdoğan. En effet,
la région autonome du Kurdistan irakien, indépendante
de facto et de jure de Bagdad depuis 1991, jouit d’une
large autonomie et (re)construit son économie grâce
aux revenus générés par le pétrole et aux investissements
étrangers, notamment turcs, dans le domaine de
la construction et des travaux publics. Est‑ce que les
Kurdes d’Irak sont pressés de partager leurs richesses ?
La lutte des clans et les rivalités au sein même du
Kurdistan irakien sont déjà exacerbées ; seront‑ils prêts
à partager le pouvoir dans un grand Kurdistan unifié ?
Dans le cas d’une union entre le Kurdistan de Syrie et
celui d’Irak, est‑ce que les Kurdes syriens accepteraient
la domination politique du Kurdistan irakien du fait de
son antériorité institutionnelle ? Il y a peu de chance que
cela se réalise.
Devant l’échec des longues luttes qui ont causé
plusieurs milliers de victimes, l’idée d’un grand Kurdistan
indépendant paraît en effet impossible à concrétiser,
et fait place plutôt à des revendications d’autonomie
du peuple kurde dans les quatre pays (Irak, Turquie,
Syrie et Iran). Considérés par Ankara comme étant des
alliés du PKK, les Kurdes de Syrie sont appuyés par
les Occidentaux parce qu’ils jouent un rôle décisif dans
la lutte contre l’État islamique, en profitant ainsi pour
implanter une zone autonome qui inquiète la Turquie.
Ils sont donc empêchés de s’établir à sa frontière et
l’armée turque multiplie les attaques. Quant aux nationalistes
kurdes de Turquie, ils revendiquent l’autonomie
par la sécession mais Ankara s’oppose catégoriquement
à cette option. À la fin de l’année 2012, le processus
d’Imrali mué en processus de paix, négocié entre le
gouvernement turc et Abdullah Öcalan, prévoyait la
reconnaissance des droits culturels aux Kurdes en
échange de la fin de la lutte armée. Le cessez‑le‑feu a
duré jusqu’en 2015, où des affrontements ont repris à
nouveau. Depuis sa prison dans l’île d’Imrali, le chef de
la rébellion kurde avait déclaré en août 2019 qu’il était
prêt à trouver une solution avec les autorités turques sur la
question kurde.
Au sortir de la Grande Guerre, le destin des Kurdes
était entre les mains des Alliés qui ont fini par céder
aux Turcs. La question kurde aurait pu être résolue lors
du traité de Sèvres. Elle est en tout cas pour le moment
loin d’être réglée en Syrie et en Turquie.

Sur le même sujet, voir l'article de Raymond Woessner paru dans Géoconfluences : Covid-19, tramway et frontière franco-suisse dans le périurbain bâlois.