Le Tartuffe et le Misanthrope
search
  • Le Tartuffe et le Misanthrope

Le Tartuffe et le Misanthrope

19,00 €
TTC

Molière

ParMarc Douget et Céline Paringaux

Quantité

  Livraison gratuite

Et en lettre suivie pour la France métropolitaine !

Clefs-concours
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs-concours offre une synhtèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche.
Synthèse des travaux les plus récents, Clefs-concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs.
 
Clefs concours Lettres
Tous les titres sont organisés autour d’une structure commune :
- des repères : un rappel du contexte historique et littéraire.
- les grandes “problématiques”, indispensables à la compréhension des enjeux de l'œuvre.
- le “travail du texte” consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire.
- des outils méthodologiques, notamment bibliographiques.
- un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.

Fiche technique

Référence
460395
ISBN
9782350303956
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
320
Couleur :
bichromie
Reliure :
broché
Format :
poche

Introduction

Repères

Contexte

Molière avant Le Tartuffe
Les débuts de Molière (1643-1658)
Premiers succès et naissance de l’esthétique moliéresque (1658-1664)

Le premier Tartuffe : Le Tartuffe ou l’Hypocrite (1664)
Tentative de reconstitution
L’interdiction de la pièce

Du Festin de Pierre au Misanthrope
Nouvelles critiques de l’hypocrisie religieuse
La querelle de la moralité du théâtre
Le Misanthrope

La “résurrection” du Tartuffe
L’Imposteur
(1667)
Le Tartuffe ou l’Imposteur

Sources

Des pièces à clefs ?
Des modèles introuvables
Molière et Alceste

Inspiration théâtrale, satirique et romanesque
Les sources directes du Tartuffe
Les sources directes du Misanthrope
Caractères et types socio-littéraires

Le Tartuffe et Le Misanthrope et les pièces antérieures de Molière
Le Misanthrope et les comédies de salon de la querelle de L’École des femmes
Dom Garcie

Problématiques

Temps et espace

Repères temporels
L’unité de temps
Entractes et ellipses
L’avant et l’après

Le lieu scénique
La chambre et la salle
Lieux contigus et accès au plateau
L’unité de lieu et la vraisemblance

Les enjeux dramatiques de l’occupation de l’espace
La motivation des entrées et des sorties
Rester ou sortir
Deux modèles divergents de composition
La structure des actes

L’action

L’intrigue comique : tradition et originalité
Le mariage et ses obstacles
Les fils de l’intrigue

La question de l’unité d’action
Le Tartuffe
Le Misanthrope

Le dialogue

Dialogue et action
Enjeu dramatique unique
Enjeux dramatiques multiples

Dialogue et échec de la communication
Hétéro-interruption
Auto-interruption
Refuser de dialoguer
Ne pas répondre ou refuser de répondre
Refuser de se défendre

Le comique

Le ridicule
Le personnage obsessionnel

La place du comique
Comique et morale
Le problème du rire dans Le Misanthrope

L’hypocrisie

Les degrés de l’hypocrisie
Politesse et flatterie
Duplicité
L’hypocrisie morale

Dramaturgie de l’hypocrisie

L’ambivalence des caractères

Des comportements contradictoires
Alceste, amoureux et misanthrope
Tartuffe, amoureux et hypocrite

L’intériorité inaccessible
Tartuffe, bouffon et scélérat
Célimène, coquette ou amoureuse

L’ambivalence du sens

Les raisonneurs
Un porte-parole de Molière
Un porte-parole du public
Un intermédiaire entre les personnages et le public
Un contrepoint du ridicule
Un honnête homme imparfait
Un personnage comique

Le Tartuffe, une critique de la dévotion ou de la fausse dévotion ?
Cléante, un vrai dévot ?
Molière libertin

La portée morale du Misanthrope et ses limites
Une critique sociale ou morale ?
Alceste admirable ou ridicule ?
Une dénonciation biaisée

Le Misanthrope - Travail du texte

Lexicologie

Questions d’orthographe

Questions de lexique
Mots empruntés
Mots dérivés
Mots composés
Conversions
Quelques expressions remarquables

Remarques morphosyntaxiques et stylistiques

Le verbe
La concurrence “je puis” / “je peux”
L’accord verbal
L’auxiliaire
Le contrôleur de l’infinitif
Le gérondif et le participe présent
Le subjonctif
Le conditionnel
La concordance des modes et des temps

Les autres natures de mots
Le nom
L’adjectif
Les déterminants
Les indéfinis
Les pronoms
Les mots interrogatifs
L’adverbe
La préposition
La conjonction
L’interjection

La phrase
Le sujet
Les compléments du verbe
L’infinitif
Les propositions subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées relatives
L’interrogation
L’emphase
Que

Versification

Le langage dans Le Misanthrope

Le langage en scène
La mise en évidence des actes de parole
Le langage, enjeu de plusieurs débuts de scène
La scène du sonnet, une comédie du langage

Alceste et Célimène face au langage
Alceste ou la quête impossible de la transparence des signes
Célimène ou le défi de la sincérité.................................... 290

Le langage, le monde et le théâtre
Le langage et le monde
Le langage, moteur de la machine comique

Outils

Bibliographie

Glossaire


Marc Douguet est ancien élève de l'ENS Ulm, agrégé de Lettres classiques et docteur en littérature française. Il travaille sur le théâtre français du XVIIe siècle, envisagé notamment sous l'angle de la dramaturgie. Sa thèse, soutenue en 2015 sous la direction de Marc Escola, portait sur la question de la liaison des scènes. Il est actuellement chercheur post-doctoral à l'Université Paris-Sorbonne (labex OBVIL) et chargé de cours à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Il a rédigé les sections "Repères" et "Problématiques" du présent volume.

Céline Paringaux est ancienne élève de l'ENS Lyon, agrégée de Lettres modernes et docteur en études littéraires françaises. Elle a consacré sa thèse aux autres langues en scène dans la comédie classique française de 1650 à 1725 sous la direction de Claudine Nédelec à l'Université d'Artois ; elle a publié plusieurs articles consacrés au théâtre et aux langues de l'âge classique. En poste dans le secondaire à Paris où elle milite pour l'éducation théâtrale auprès des jeunes, elle est également chargée de cours à l'Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Elle a rédigé la section "Travail du texte" du présent volume.

"Rapprocher les deux pièces nous invite cependant à tisser entre elles des liens qui vont au-delà de l’opposition binaire entre hypocrisie et sincérité et à établir d’autres parallèles entre les différents personnages. Face à Tartuffe et Célimène, qui présentent des traits communs, Orgon et Alceste adoptent une attitude radicalement différente : à l’aveuglement de l’un répond la lucidité de l’autre. Mais ces deux personnages se rejoignent par leur caractère obsessionnel, excessif et déraisonnable, qui les rend ridicule : Orgon est obsédé par l’idée d’être trompé, tandis qu’Alceste est obsédé par la dénonciation même de l’hypocrisie. Une fois dessillé, Orgon tombe dans un excès inverse et se transforme en un nouvel Alceste : désormais, lui aussi verra partout de l’hypocrisie."