Manuel d'un chômeur en fin de droit
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Manuel d'optimisme du chômeur en fin de droits

15,00 €
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Yves Lefèvre

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Et en lettre suivie pour la France métropolitaine !

Coup de gueule et engagement
Mettre au cœur du débat des sujets cruciaux pour l’avenir de nos sociétés en confiant à des professionnels de premier plan le soin de rédiger des ouvrages incisifs qui interpellent.

Manuel d’optimisme du chômeur en fin de droits
100, 99, 98, 97, 96, 95… Yves Lefèvre, cadre au chômage, voit défiler le compte-à-rebours des jours qui l’emmène inexorablement au terme de ses allocations concédées par Pôle emploi.

Comment garder le moral et la tête haute, comment rester optimiste et combatif, quand les candidatures, tests et autres entretiens s’accumulent sans apporter la vie active tant espérée ?

Chaque jour qui passe est l’occasion pour l’auteur d’évoquer un souvenir, un conseil, une historiette. Mélangez le tout et vous obtenez une longue épopée vers l’emploi, avec le meilleur et le pire des rencontres, des espoirs, des coups durs – mais surtout des rebonds, des regains de foi, et toujours dans une bonne humeur qui semble indestructible.

À  la fois manuel de conseils aux chômeurs, journal intime, recueil de fables, cet ouvrage transcende les genres et nous donne à voir l’optimisme en actes.

Une vraie incitation à l'espoir. Le manuel d'Épictète de notre siècle.

Fiche technique

Référence
460377
ISBN
9782350303772
Hauteur :
17,8 cm
Largeur :
12 cm
Nombre de pages :
192
Reliure :
broché
Langue :
(ne spécifier que pour les Clefs Concours en langue étrangère

PROLOGUE

PREMIÈRE PARTIE

100e JOUR - 51e JOUR

LA MI-TEMPS

50e JOUR

DEUXIEME PARTIE

49e JOUR - DERNIER JOUR

POSTFACE

Alors au chômage, Yves Lefèvre tient un journal décalé de sa recherche d'emploi. Sous ce pseudonyme se cache un des cadres dirigeants de l'agroalimentaire.

81e jour
Pôle emploi, épisode 2

“Paris pour l’emploi”, 2 000 responsables des ressources humaines issus de 500 entreprises et collectivités se mobilisaient les 2 et 3 octobre, en s’installant à la Concorde pour cette 12e édition. J’avais choisi le jeudi après-midi pour participer à ce forum en espérant incrémenter mon répertoire de DRH susceptibles de renifler les bons effluves de mon CV.
La météo était au rendez-vous et de beaux chapiteaux blancs avaient été dressés pour accueillir mes sœurs et frères d’armes. Sacoche à la main, je m’approchai de l’entrée éphémère bordée de barrières grises, reflets des boucliers utilisés par nos compagnies républicaines de sécurité lors des manifestations. À l’entrée de cet immense entonnoir, je compris que j’allais montrer des symptômes d’agoraphobie, non pas que j’y sois sujet, mais en raison de cette foule opaque fourmillant sous une infrastructure dont la moiteur et la chaleur se rapprochaient de mes expériences camerounaises les plus équatoriales. J’étais en costume-cravate, non conformiste parmi les jeans-tee-shirts-baskets et autres tenues de “djeun’s”. Il semble que la mode vestimentaire ait évolué et qu’il ne soit plus “fashion” de conquérir un nouvel emploi en habit de coquin. Qu’importe, les préceptes transmis par feu mon père survivront ! Du haut de mes 40 ans, je faisais figure de sage, la moyenne des acteurs présents étant plus proches de la génération 90 que de la mienne. En fait, le salon paraissait consacré aux jeunes sans emploi. Et effectivement, bien mal m’en a pris de ne pas consulter le site web de la manifestation avant de m’y rendre, car à la lecture de quelques articles et autres propositions de postes, j’aurais vite compris que les cadres quadras et expérimentés ne trouvaient pas mention dans cette bourse. Vingt minutes pour entrer et tout autant pour sortir de cette effroyable compression au regard de laquelle les fameuses sardines ne sont finalement pas si à plaindre que cela.
“L’aventure, c’est l’aventure”, mais sans planification du trajet, des obstacles, des contraintes et des moyens de la traverser, elle est vouée à l’échec et, en ce sens, j’avais perdu une précieuse demi-journée dans cette visite de la Concorde, qui n’en fut pas une !

 Dans Lundi matin du 11/09/2017 : "La coloration morale du Manuel d'optimisme d'Yves Lefèvre traduit pourtant une impulsion, voire un sursaut, comme si l'expérience du chômage ramenait à l'essentiel de l'existence. Ainsi chaque maxime, quelle que soit l'origine, sert de piolet pour ne pas dévisser sur la face nord, si l'on suit la métaphore de l'alpinisme suggérée par la couverture de l'ouvrage. Ne pas tomber dans le vide en lâchant prise, ter est l'enjeu vital de ce marathon où le chômeur-coureur doit chercher au fond de lui-même les ressources à la fois physiques et psychiques, ainsi ramené à ce qu'il est vraiment, bien plus qu'à ce qu'il vaut socialement."